Interview par Frédéric Maurice
Didier Constant
Constant, Didier l'a toujours été, surtout dans ses envies. Celle de faire du théâtre notamment, même s'il a mis du temps à prendre son envol. Un paradoxe pour cet ancien steward. Il incarne Charles de Laslandes, un héritier naif, dans "1-2-3 Sardines". Il y est comme un poisson dans l'eau.
ça vous plaît d'être le "ravi de la crèche" dans cette pièce ?
Mes personnages sont souvent un peu "bravasses". J'ai aussi joué dans L'Avare où j'avais le rôle de la Flèche. C'est peut être à cause de mon physique : tout en moi est rond : mes yeux, mes oreilles, mon visage. J'ai la tête d'un naif, mais j'en suis un vrai. Je suis assez proche du personnage de Charles puisque moi aussi, je me suis déjà fait arnaquer dans la vie. Alors quand Jean-Luc Moreau, le metteur en scène, m'a proposé le rôle, ça a tout de suite collé.
Il paraît que votre métier de comédien a été une vocation tardive ?
J'étais auparavant steward à Air France. Mais je me sentais déjà comédien puisque je mettais un costume et jouais un rôle devant un public de passagers. J'y ai travaillé pendant neuf ans. Puis, je me suis mis à 50 % à Air France et j'ai commencé à prendre des cours de théâtre : le cours Simon puis l'Actors Studio. J'y ai fait la connaissance d'Olivier Marchal (ndlr, réalisateur entre autres de 36 Quai des Orfèvres avec G. Depardieu et D. Auteuil).
Une autre belle rencontre à votre actif fut celle de Marthe Mercadier.
Effectivement, j'ai toujours aimé son jeu de femme hystérique" et j'admire beaucoup sa passion du public. Elle est devenue la marraine de notre théâtre, la Comédie-Bastille. Elle nous a aidés, avec mon associé, à monter tous les dossiers de la reprise. Ex-Théâtre des 50, je l'avais loué à plusieurs reprises. On nous en a proposé la gérance, alors nous sommes venus accompagnés de Marthe, équipés de pendules et nous avons fait le tour du lieu pour voir s'il y avait de bonnes vibrations. Une fois que nous l'avons repris, nous avons décidé d'ouvrir le théâtre plutôt que de simplement faire de la location de salle. Nous avons entrepris de réaliser une programmation duale avec des œuvres de divertissement à 21 heures et des pièces plus écrites à 19 heures.
Vous allez prochainement abandonner votre rôle dans 1-2-3 Sardines pour reprendre une autre pièce...
Au mois d'octobre, je serai au théâtre de La Michodière dans Stationnement alterné avec Gérard Caillaud, Éric Métayer, Daniel-Jean Colloredo et Roland Marchisio. C'est une comédie qui raconte l'histoire d'un chauffeur de taxi marié deux fois par faiblesse. Et moi j'arrive en trouble-fête.
Vous êtes donc définitivement cantonné aux comédies ?
C'est vrai, je me retrouve souvent dans des comédies et j'y prends beaucoup de plaisir ; j'aimerais bien jouer du Pagnol, mais ça ne se monte pas. Et on ne m'a pas encore proposé de rôles dramatiques.
Mes personnages sont souvent un peu "bravasses". J'ai aussi joué dans L'Avare où j'avais le rôle de la Flèche. C'est peut être à cause de mon physique : tout en moi est rond : mes yeux, mes oreilles, mon visage. J'ai la tête d'un naif, mais j'en suis un vrai. Je suis assez proche du personnage de Charles puisque moi aussi, je me suis déjà fait arnaquer dans la vie. Alors quand Jean-Luc Moreau, le metteur en scène, m'a proposé le rôle, ça a tout de suite collé.
Il paraît que votre métier de comédien a été une vocation tardive ?
J'étais auparavant steward à Air France. Mais je me sentais déjà comédien puisque je mettais un costume et jouais un rôle devant un public de passagers. J'y ai travaillé pendant neuf ans. Puis, je me suis mis à 50 % à Air France et j'ai commencé à prendre des cours de théâtre : le cours Simon puis l'Actors Studio. J'y ai fait la connaissance d'Olivier Marchal (ndlr, réalisateur entre autres de 36 Quai des Orfèvres avec G. Depardieu et D. Auteuil).
Une autre belle rencontre à votre actif fut celle de Marthe Mercadier.
Effectivement, j'ai toujours aimé son jeu de femme hystérique" et j'admire beaucoup sa passion du public. Elle est devenue la marraine de notre théâtre, la Comédie-Bastille. Elle nous a aidés, avec mon associé, à monter tous les dossiers de la reprise. Ex-Théâtre des 50, je l'avais loué à plusieurs reprises. On nous en a proposé la gérance, alors nous sommes venus accompagnés de Marthe, équipés de pendules et nous avons fait le tour du lieu pour voir s'il y avait de bonnes vibrations. Une fois que nous l'avons repris, nous avons décidé d'ouvrir le théâtre plutôt que de simplement faire de la location de salle. Nous avons entrepris de réaliser une programmation duale avec des œuvres de divertissement à 21 heures et des pièces plus écrites à 19 heures.
Vous allez prochainement abandonner votre rôle dans 1-2-3 Sardines pour reprendre une autre pièce...
Au mois d'octobre, je serai au théâtre de La Michodière dans Stationnement alterné avec Gérard Caillaud, Éric Métayer, Daniel-Jean Colloredo et Roland Marchisio. C'est une comédie qui raconte l'histoire d'un chauffeur de taxi marié deux fois par faiblesse. Et moi j'arrive en trouble-fête.
Vous êtes donc définitivement cantonné aux comédies ?
C'est vrai, je me retrouve souvent dans des comédies et j'y prends beaucoup de plaisir ; j'aimerais bien jouer du Pagnol, mais ça ne se monte pas. Et on ne m'a pas encore proposé de rôles dramatiques.
Paru le 22/07/2005
1-2-3 SARDINES THÉÂTRE FONTAINE Du jeudi 2 juin au samedi 17 septembre 2005
COMÉDIE. Suite au succès remporté à la Comédie Bastille, "1-2-3 Sardines" s'installe pour l'été au théâtre Fontaine. Vincent Bertin, PDG, est sur le point d'introduire sa société en Bourse, mais l'un de ses gros investisseurs le lâche. De son côté, sa femme est au bord de l'explosion, entre un mari absent,...
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