Interview par Frédéric Maurice
Éric Delcourt
L'auteur du très populaire "Droits de succession" revient avec une nouvelle pièce : "La Sœur du Grec". Une comédie où s'entrelacent les quiproquos au sujet de la location d'un appartement aux sports d'hiver. Un vaudeville dont il affirme avoir fait exploser les principes.
Vous n'êtes pas vraiment un enfant de la balle. Vous êtes arrivé dans le métier assez tard...
Je suis arrivé à Paris en 1999, j'avais 29 ans. Au départ, mon rêve, c'était de faire du tennis. J'ai travaillé dans la restauration et je suis monté à Paris avec Vincent Azé (ndlr : coauteur, entre autres, de 'Droits de Succession' ; 'Cyrano 2'...). Nous avons créé le duo "Double vitrage blindé" qui a duré un an. Mais de toute façon, je ne me voyais pas faire du one-man-show, parce que je trouvais que ça prenait trop de temps.
Quand est venue votre envie d'écrire ?
En 1998 : j'avais écrit le spectacle Isabelle et la Bête et nous l'avons joué en Avignon. Nous avons eu beaucoup de succès. Du coup, je me suis lancé dans l'écriture de Droits de succession qui s'est joué notamment au Petit Théâtre de Paris et au Café de la Gare. Ça a très bien fonctionné.
Finalement, ça devenait plus intéressant que de bosser dans la restauration...
C'est sûr. J'ai commencé à très bien gagner ma vie. Grâce à ça, je me suis même acheté un appartement aux Invalides. Mais c'est aussi à ce moment que je me suis rendu compte que j'avais plus envie de faire rire que d'être connu. J'aime aussi écrire parce que je sais qu'on ne m'écrira pas de rôle.
Quelles sont les rencontres qui vous ont fait avancer dans le métier ?
Celles avec Jean-Luc Moreau. Je l'ai rencontré quand il mettait en scène La Salle de bain à la Comédie de Paris. Je pense lui avoir apporté un nouveau souffle dans ses comédiens.
Vous êtes, auteur, comédien... quel est le moment de votre carrière où vous avez le plus pris votre pied ?
Quand j'ai été deuxième assistant réalisateur sur Le Pacte des loups. J'ai vraiment eu l'impression de faire du grand cinéma tel qu'on peut se l'imaginer.
Et le pire moment ?
Lors de la pièce Hors Piste que j'ai écrite en 2000 et qui s'est jouée à la Comédie de Paris. Je me suis retrouvé à la mettre en scène alors que ce n'était pas prévu. C'était un peu à la "roots", mais c'est passé.
Sur quoi repose l'intrigue de
La Sœur du Grec ?
C'est une pièce où j'essaie de faire éclater tout ce qu'il y a de convenu dans le vaudeville. J'ai voulu jouer avec les codes du vaudeville. C'est une pièce très rock'n'roll, une vraie folie. Il s'agit d'une pièce écrite dans l'esprit du Père Noël est une ordure. À la fin, ça part en vrille.
Comment l'idée de départ est-elle née ?
Tout est parti d'une histoire de tromperie entre amis dont j'ai été le témoin, mais c'était une tromperie version nouvelles technologies à base d'Internet et de SMS.
Je suis arrivé à Paris en 1999, j'avais 29 ans. Au départ, mon rêve, c'était de faire du tennis. J'ai travaillé dans la restauration et je suis monté à Paris avec Vincent Azé (ndlr : coauteur, entre autres, de 'Droits de Succession' ; 'Cyrano 2'...). Nous avons créé le duo "Double vitrage blindé" qui a duré un an. Mais de toute façon, je ne me voyais pas faire du one-man-show, parce que je trouvais que ça prenait trop de temps.
Quand est venue votre envie d'écrire ?
En 1998 : j'avais écrit le spectacle Isabelle et la Bête et nous l'avons joué en Avignon. Nous avons eu beaucoup de succès. Du coup, je me suis lancé dans l'écriture de Droits de succession qui s'est joué notamment au Petit Théâtre de Paris et au Café de la Gare. Ça a très bien fonctionné.
Finalement, ça devenait plus intéressant que de bosser dans la restauration...
C'est sûr. J'ai commencé à très bien gagner ma vie. Grâce à ça, je me suis même acheté un appartement aux Invalides. Mais c'est aussi à ce moment que je me suis rendu compte que j'avais plus envie de faire rire que d'être connu. J'aime aussi écrire parce que je sais qu'on ne m'écrira pas de rôle.
Quelles sont les rencontres qui vous ont fait avancer dans le métier ?
Celles avec Jean-Luc Moreau. Je l'ai rencontré quand il mettait en scène La Salle de bain à la Comédie de Paris. Je pense lui avoir apporté un nouveau souffle dans ses comédiens.
Vous êtes, auteur, comédien... quel est le moment de votre carrière où vous avez le plus pris votre pied ?
Quand j'ai été deuxième assistant réalisateur sur Le Pacte des loups. J'ai vraiment eu l'impression de faire du grand cinéma tel qu'on peut se l'imaginer.
Et le pire moment ?
Lors de la pièce Hors Piste que j'ai écrite en 2000 et qui s'est jouée à la Comédie de Paris. Je me suis retrouvé à la mettre en scène alors que ce n'était pas prévu. C'était un peu à la "roots", mais c'est passé.
Sur quoi repose l'intrigue de
La Sœur du Grec ?
C'est une pièce où j'essaie de faire éclater tout ce qu'il y a de convenu dans le vaudeville. J'ai voulu jouer avec les codes du vaudeville. C'est une pièce très rock'n'roll, une vraie folie. Il s'agit d'une pièce écrite dans l'esprit du Père Noël est une ordure. À la fin, ça part en vrille.
Comment l'idée de départ est-elle née ?
Tout est parti d'une histoire de tromperie entre amis dont j'ai été le témoin, mais c'était une tromperie version nouvelles technologies à base d'Internet et de SMS.
Paru le 23/09/2005
SŒUR DU GREC (LA) THÉÂTRE DE LA COMÉDIE BASTILLE Du jeudi 8 septembre 2005 au dimanche 12 mars 2006
COMÉDIE. Comment passer un réveillon tranquille, quand on cherche un titre pour son bouquin, que sa compagne est au bord de l'explosion, qu'un couple prétexte avoir loué le même appartement, qu'un ami psy arrive en pleine dépression et que la sœur du Grec menace de débarquer?
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