Interview par Manuel Piolat Soleymat
Thierry Lavat
metteur en scène de “Pale Horse
"Pale Horse" stigmatise certains déséquilibres de la société contemporaine. Entre légèreté et gravité, Thierry Lavat conçoit une représentation aux fondements minimalistes.
Qui sont Lucy et Charles, les deux personnages centraux de la pièce de Joe Penhall ?
Ce sont deux "misfits", deux désaxés, deux laissés-pour-compte mis de côté par la société dans laquelle ils vivent, deux personnes à la dérive qui vont tenter de se soutenir l'un l'autre dans l'adversité. Pale Horse traite de sujets graves, mais de façon décalée, avec beaucoup de recul et d'humour. Joe Penhall, malgré les coups durs qui frappent ses personnages, parvient à nous faire rire. Il passe constamment du drame à la comédie, traite les situations les plus tragiques à travers une forme de grotesque très surprenante.
Sur quels partis pris esthétiques se fonde votre mise en scène ?
J'ai essayé de concevoir un spectacle qui tienne de l'épure, qui s'inscrive dans une forme de dépouillement, de minimalisme. Ceci, aussi bien d'un point de vue de la scénographie, qui s'appuie simplement sur un écran et des peintures projetées, que d'un point de vue de la direction d'acteur. Car j'ai voulu que le jeu des comédiens se situe au plus juste des situations, au plus près des sentiments, de l'impact du texte, et qu'il ne se dirige pas vers la facilité d'effets et d'intentions
démonstratifs.
Ce sont deux "misfits", deux désaxés, deux laissés-pour-compte mis de côté par la société dans laquelle ils vivent, deux personnes à la dérive qui vont tenter de se soutenir l'un l'autre dans l'adversité. Pale Horse traite de sujets graves, mais de façon décalée, avec beaucoup de recul et d'humour. Joe Penhall, malgré les coups durs qui frappent ses personnages, parvient à nous faire rire. Il passe constamment du drame à la comédie, traite les situations les plus tragiques à travers une forme de grotesque très surprenante.
Sur quels partis pris esthétiques se fonde votre mise en scène ?
J'ai essayé de concevoir un spectacle qui tienne de l'épure, qui s'inscrive dans une forme de dépouillement, de minimalisme. Ceci, aussi bien d'un point de vue de la scénographie, qui s'appuie simplement sur un écran et des peintures projetées, que d'un point de vue de la direction d'acteur. Car j'ai voulu que le jeu des comédiens se situe au plus juste des situations, au plus près des sentiments, de l'impact du texte, et qu'il ne se dirige pas vers la facilité d'effets et d'intentions
démonstratifs.
Paru le 03/04/2008
(1 notes) THÉÂTRE DES BÊLIERS PARISIENS Du mardi 11 mars au samedi 26 avril 2008
COMÉDIE DRAMATIQUE. Charles, propriétaire d'un pub situé dans un quartier populaire de Londres et fréquenté par des "naufragés" de la vie apprend le décès de sa femme. Empêtré dans des sentiments de malaise, de désillusion et de culpabilité, il ne sait comment apaiser les démons qui le hantent. Sa rencontre avec Lucy...
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