Dossier par Samuel Ganes
Jusqu’aux dents
Petits plaisirs et déplaisirs de la maternité
Lauréat du prix SACD en 2007, acclamé par le public au festival Musicals 2007 à Paris, puis au festival Diva à La Cartoucherie en mai 2008, ce spectacle où se succèdent pendant près d'une heure et demie seize chansons et de courts sketches de transition, a rencontré le succès où qu'il soit présenté. Aujourd'hui, "Jusqu'aux dents" nous revient enfin sur Paris et pour deux mois ! Rencontre avec Emanuel Lenormand, metteur en scène, et Alyssa Landry, interprète, tous les deux auteurs de ce show musical.
Quel est brièvement votre parcours ?
Emanuel : Je suis originaire de Normandie. J'ai toujours adoré l'univers des dessins animés et des contes. Jeune et diplômé du conservatoire, j'arrive à Paris pour être comédien, et malgré le petit succès de mon premier one-man show, je me réalise professionnellement comme danseur et chorégraphe. Je fais ensuite beaucoup de télévision, souvent des émissions de divertissement pour enfants, et je suis alors remarqué par le groupe Disney qui m'engage et m'envoie en Floride pour suivre une formation. Je reviens à Paris, exigeant et perfectionniste dans l'âme.
Alyssa : Je suis originaire de Chicago. Adolescente, ma grand-mère, d'origine suisse, m'apprenait des chansons populaires en français et en allemand, et me faisait travailler ma prononciation française en pétrissant le pain (Rires). Jeune et diplômée du Berklee College of Music, je pars à Paris. J'ai jouée dans Nine, Les Misérables ou encore Cats, dans Les Années tubes avec la compagnie de Roger Louret. Je me suis produite aussi au Creede Repertory Theater-Colorado et à l'Opéra Royal de Wallonie. Récemment, j'étais Agnès dans la comédie musicale Chance.
Comment vous est venue l'écriture de ce spectacle ?
A. : Nous voulions écrire un spectacle comique, nous voulions du vrai divertissement, presque au second degré.
E. : Oui, et à l'époque, Angélique et Alyssa étaient enceintes en même temps. Je me suis dit que le sujet de la maternité était intéressant et peu abordé. Alors j'ai commencé à proposer des idées...
A. : Au début, j'ai eu quelques réticences sur le sujet car j'étais en plein dedans ! Les couches et les biberons je n'en pouvais plus ! Et puis, j'ai rapidement été séduite par ses propositions : il a mille idées à la minute !
E. : On s'est nourri de clichés, mais sans tomber dans les sujets bateaux. On a très vite trouvé des situations décalées, voire délirantes.
Le spectacle a-t-il évolué depuis sa création ?
A. : Oh oui ! On retravaille perpétuellement le texte, les scènes, même notre interprétation. On est une équipe d'artistes très exigeants.
E. : Le retour que l'on a eu des professionnels et du public nous a permis de façonner ce spectacle. On n'a pas hésité à modifier, supprimer, réécrire... C'est important.
Emanuel : Je suis originaire de Normandie. J'ai toujours adoré l'univers des dessins animés et des contes. Jeune et diplômé du conservatoire, j'arrive à Paris pour être comédien, et malgré le petit succès de mon premier one-man show, je me réalise professionnellement comme danseur et chorégraphe. Je fais ensuite beaucoup de télévision, souvent des émissions de divertissement pour enfants, et je suis alors remarqué par le groupe Disney qui m'engage et m'envoie en Floride pour suivre une formation. Je reviens à Paris, exigeant et perfectionniste dans l'âme.
Alyssa : Je suis originaire de Chicago. Adolescente, ma grand-mère, d'origine suisse, m'apprenait des chansons populaires en français et en allemand, et me faisait travailler ma prononciation française en pétrissant le pain (Rires). Jeune et diplômée du Berklee College of Music, je pars à Paris. J'ai jouée dans Nine, Les Misérables ou encore Cats, dans Les Années tubes avec la compagnie de Roger Louret. Je me suis produite aussi au Creede Repertory Theater-Colorado et à l'Opéra Royal de Wallonie. Récemment, j'étais Agnès dans la comédie musicale Chance.
Comment vous est venue l'écriture de ce spectacle ?
A. : Nous voulions écrire un spectacle comique, nous voulions du vrai divertissement, presque au second degré.
E. : Oui, et à l'époque, Angélique et Alyssa étaient enceintes en même temps. Je me suis dit que le sujet de la maternité était intéressant et peu abordé. Alors j'ai commencé à proposer des idées...
A. : Au début, j'ai eu quelques réticences sur le sujet car j'étais en plein dedans ! Les couches et les biberons je n'en pouvais plus ! Et puis, j'ai rapidement été séduite par ses propositions : il a mille idées à la minute !
E. : On s'est nourri de clichés, mais sans tomber dans les sujets bateaux. On a très vite trouvé des situations décalées, voire délirantes.
Le spectacle a-t-il évolué depuis sa création ?
A. : Oh oui ! On retravaille perpétuellement le texte, les scènes, même notre interprétation. On est une équipe d'artistes très exigeants.
E. : Le retour que l'on a eu des professionnels et du public nous a permis de façonner ce spectacle. On n'a pas hésité à modifier, supprimer, réécrire... C'est important.
Paru le 22/11/2008
(31 notes) VINGTIÈME THÉÂTRE Du vendredi 31 octobre au mercredi 31 décembre 2008
COMÉDIE. Elles sont enceintes... "jusqu'aux dents". Pour l'une, c'est une bénédiction, pour l'autre, un dilemme. Et la troisième? Elle s'assume en mère célibataire. Elles vont nous confier leurs angoisses, leurs impatiences et leurs joies: choix des prénoms, changement des couches, envies de fraises... Ser...
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