Zoom par Marie-Céline Nivière
Les Directeurs
au Poche-Montparnasse
Cinq nominations aux Molières récompensent l'excellente pièce de Daniel Besse, une satire subtile sur les coulisses du pouvoir.
L'action se passe dans une grosse entreprise qui ne connaît pas la crise. Malheureusement, l'armement est loin d'être un secteur en dépôt de bilan. Mais un gros contrat reste un gros contrat. Pour l'obtenir, le grand patron va mettre la pression à tous ses directeurs. Et cela l'amuse, le bougre. L'un d'entre eux en profite pour déstabiliser ses petits camarades, à coups de fausses rumeurs, de mise en doute de compétence, en manipulant la presse. Un travail de sape remarquable qui le mènera en haut.
Une radiographie férocement drôle
On se demande où le comédien Daniel Besse a été chercher tout cela, tant sa pièce est d'une grande justesse. Quoi qu'il aborde, il fait mouche. Il a offert aux comédiens des rôles en or. Ils sont veules, mesquins, fragiles, odieux. La distribution est parfaite : Philippe Magnan en big boss, Daniel Besse en sous-big boss, Nicolas Briançon en méchant, Stéphane Bierry en déstabilisé, François Siener en fat, Virginie Peignien en irréductible et Javotte Rougerie en arriviste. Étienne Bierry a mis en scène ces « nouveaux monstres » avec le grand talent qu'on lui connaît. Une pièce comme le Poche sait nous en offrir.
Une radiographie férocement drôle
On se demande où le comédien Daniel Besse a été chercher tout cela, tant sa pièce est d'une grande justesse. Quoi qu'il aborde, il fait mouche. Il a offert aux comédiens des rôles en or. Ils sont veules, mesquins, fragiles, odieux. La distribution est parfaite : Philippe Magnan en big boss, Daniel Besse en sous-big boss, Nicolas Briançon en méchant, Stéphane Bierry en déstabilisé, François Siener en fat, Virginie Peignien en irréductible et Javotte Rougerie en arriviste. Étienne Bierry a mis en scène ces « nouveaux monstres » avec le grand talent qu'on lui connaît. Une pièce comme le Poche sait nous en offrir.
Paru le 01/05/2001