Interview par Manuel Piolat Soleymat
Yann-Joël Collin
Il met en scène "Le Songe d'une nuit d'été" de William Shakespeare. Une invitation à célébrer l'esprit de partage et de fête du théâtre.
Quelles sont les ambitions artistiques de votre compagnie, La Nuit surprise par le Jour ?
Pour nous, les notions de partage, d'interactivité, de rapport direct avec le public sont fondamentales. À travers nos spectacles, nous cherchons à établir une relation profonde au vivant, au présent du théâtre, une relation qui exclut toute idée de quatrième mur. Ceci, afin que les spectateurs fassent partie intégrante de l'aventure que constitue la représentation, qu'ils vivent le théâtre de l'intérieur.
Par quels biais allez-vous amener le public à prendre part au Songe d'une nuit d'été ?
Comme toujours dans nos projets, tout se fera à vue. Un peu comme si le spectacle s'inventait sur le moment, grâce aux comédiens, mais aussi à l'implication du public. J'ai envie qu'en venant assister au Songe d'une nuit d'été, les spectateurs aient l'impression d'entrer dans une salle des fêtes, de faire par eux-mêmes l'expérience de la féerie, de la folie, de la dimension fantastique et festive de cette pièce.
Qu'est-ce qui vous touche particulièrement dans l'œuvre de Shakespeare ?
Peut-être le côté très concret de son écriture. Car Shakespeare ne fait jamais de la poésie pour faire de la poésie. Il se situe toujours en prise directe avec les situations. Et puis, au-delà d'être un écrivain, il s'agissait d'un homme de troupe. On sent que ses pièces sont issues du plateau. Or, je crois que la pratique est toujours plus forte que n'importe quelle idée abstraite.
Pour nous, les notions de partage, d'interactivité, de rapport direct avec le public sont fondamentales. À travers nos spectacles, nous cherchons à établir une relation profonde au vivant, au présent du théâtre, une relation qui exclut toute idée de quatrième mur. Ceci, afin que les spectateurs fassent partie intégrante de l'aventure que constitue la représentation, qu'ils vivent le théâtre de l'intérieur.
Par quels biais allez-vous amener le public à prendre part au Songe d'une nuit d'été ?
Comme toujours dans nos projets, tout se fera à vue. Un peu comme si le spectacle s'inventait sur le moment, grâce aux comédiens, mais aussi à l'implication du public. J'ai envie qu'en venant assister au Songe d'une nuit d'été, les spectateurs aient l'impression d'entrer dans une salle des fêtes, de faire par eux-mêmes l'expérience de la féerie, de la folie, de la dimension fantastique et festive de cette pièce.
Qu'est-ce qui vous touche particulièrement dans l'œuvre de Shakespeare ?
Peut-être le côté très concret de son écriture. Car Shakespeare ne fait jamais de la poésie pour faire de la poésie. Il se situe toujours en prise directe avec les situations. Et puis, au-delà d'être un écrivain, il s'agissait d'un homme de troupe. On sent que ses pièces sont issues du plateau. Or, je crois que la pratique est toujours plus forte que n'importe quelle idée abstraite.
Paru le 19/11/2008
SONGE D'UNE NUIT D'ÉTÉ (LE) LES ATELIERS BERTHIER Du mercredi 12 novembre au jeudi 18 décembre 2008
COMÉDIE. L'une des pièces les plus séduisantes du répertoire que le jeune Shakespeare, s’affranchissant de toute convention réaliste, paraît découvrir la puissance expérimentale de son langage théâtral, et s’en amuser lui-même. «Le prétexte du Songe d’une nuit d’été», note Yann-Joël Collin, «est un mariage...
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