Interview par Samuel Ganes
Chantal Ladesou
En “Reportage de guerre” !
Voix reconnaissable entre toutes, Chantal Ladesou est une valeur sûre dans le monde du théâtre. Une carrière à vous décrocher la mâchoire tellement les succès se sont enchaînés tel un collier de perles - et quelle perle ! Aujourd'hui, après plus de quinze ans ininterrompus de plateaux télé et de pièces de théâtre, elle renoue enfin avec un seul-en-scène au théâtre du Gymnase. Il était temps !
Chantal, revenons sur votre parcours...
J'ai commencé en CM2 où je montais Le roi se meurt à la récréation, on avait un quart d'heure : juste le temps qu'il faut ! J'ai fait ensuite le cours Simon à Paris, c'était l'évidence même et, venant de Tourcoing, imaginez le parcours du combattant avec un père pas d'accord du tout ! Encore en cours, la cerise sur le gâteau : on m'engage au côté de Marthe Mercadier dans la pièce Les quatre vérités de Marcel Aymé au théâtre des Variétés, puis dans le film Le Fantôme de la liberté de Luis Buñuel. Ça démarrait très fort ! Ça me semblait très facile, alors j'en ai profité pour prendre cinq années sabbatiques, prendre mari et faire des enfants. Pas facile de revenir ensuite sur la planète des artistes. La Classe de Guy Lux avec Fabrice m'a servi de tremplin. Ensuite j'ai enchaîné sur la série Maggie et je n'ai plus quitté les planches.
C'est original de construire sa famille avant sa carrière ?
Y a rien d'original, c'est la vie. J'avais besoin d'une équipe autour de moi et quand les trois hommes de ma vie (deux garçons et un mari) en ont eu assez que je fasse mon cinéma à la maison, ils m'ont poussée dehors pour que je retrouve les planches. J'ai toujours été attirée par l'univers du théâtre : les rideaux rouges, les dorures, le pompier de service... Ma famille est mon premier public. Ils sont très exigeants mais ils rient encore quand ils viennent me voir, c'est bon signe !
Aujourd'hui, ce seul-en-scène est donc un retour aux sources ?
Tout à fait. J'ai déjà pratiqué ce "sport", mais là c'est complètement autobiographique ! Je me suis inspirée de ma vie, j'ai regardé vivre la maison, les gens du métier... et comme on se ressemble tous, vous vous y retrouverez sûrement ! C'est en quelque sorte mon reportage de guerre.
D'autres actualités ?
Oui ! Le 23 septembre sort le film Number One de Zakia Tahiri, c'est un conte sur un macho marocain qui est victime d'un sortilège et devient féministe, c'est un film sociétal, drôle, intelligent et tendre. Je suis la seule blonde du film ! Je vais travailler sur un téléfilm à la rentrée écrit par Nicolas Mercier, auteur des Clara Sheller et réalisé par Régis Musset, une comédie tendre sur les destins de trois femmes qui vont s'entraider. Je viens de tourner avec Claude Chabrol Le Fauteuil hanté de Gaston Leroux : un pur bonheur ! Et, enfin, ce one-wo
J'ai commencé en CM2 où je montais Le roi se meurt à la récréation, on avait un quart d'heure : juste le temps qu'il faut ! J'ai fait ensuite le cours Simon à Paris, c'était l'évidence même et, venant de Tourcoing, imaginez le parcours du combattant avec un père pas d'accord du tout ! Encore en cours, la cerise sur le gâteau : on m'engage au côté de Marthe Mercadier dans la pièce Les quatre vérités de Marcel Aymé au théâtre des Variétés, puis dans le film Le Fantôme de la liberté de Luis Buñuel. Ça démarrait très fort ! Ça me semblait très facile, alors j'en ai profité pour prendre cinq années sabbatiques, prendre mari et faire des enfants. Pas facile de revenir ensuite sur la planète des artistes. La Classe de Guy Lux avec Fabrice m'a servi de tremplin. Ensuite j'ai enchaîné sur la série Maggie et je n'ai plus quitté les planches.
C'est original de construire sa famille avant sa carrière ?
Y a rien d'original, c'est la vie. J'avais besoin d'une équipe autour de moi et quand les trois hommes de ma vie (deux garçons et un mari) en ont eu assez que je fasse mon cinéma à la maison, ils m'ont poussée dehors pour que je retrouve les planches. J'ai toujours été attirée par l'univers du théâtre : les rideaux rouges, les dorures, le pompier de service... Ma famille est mon premier public. Ils sont très exigeants mais ils rient encore quand ils viennent me voir, c'est bon signe !
Aujourd'hui, ce seul-en-scène est donc un retour aux sources ?
Tout à fait. J'ai déjà pratiqué ce "sport", mais là c'est complètement autobiographique ! Je me suis inspirée de ma vie, j'ai regardé vivre la maison, les gens du métier... et comme on se ressemble tous, vous vous y retrouverez sûrement ! C'est en quelque sorte mon reportage de guerre.
D'autres actualités ?
Oui ! Le 23 septembre sort le film Number One de Zakia Tahiri, c'est un conte sur un macho marocain qui est victime d'un sortilège et devient féministe, c'est un film sociétal, drôle, intelligent et tendre. Je suis la seule blonde du film ! Je vais travailler sur un téléfilm à la rentrée écrit par Nicolas Mercier, auteur des Clara Sheller et réalisé par Régis Musset, une comédie tendre sur les destins de trois femmes qui vont s'entraider. Je viens de tourner avec Claude Chabrol Le Fauteuil hanté de Gaston Leroux : un pur bonheur ! Et, enfin, ce one-wo
Paru le 20/10/2009
(68 notes) GYMNASE MARIE- BELL - Petit Du jeudi 8 octobre 2009 au samedi 2 janvier 2010
SKETCHES. Quand votre chemin aura croisé celui de Chantal Ladesou, vous ne verrez plus la vie du même œil, son univers a une dimension supplémentaire. Sa vie est une suite de quiproquos. C’est la même que celle des autres avec ses rêves, ses amours, mais passée au filtre Ladesou.! Ce seule-en-scène est celu...
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