Interview par François Varlin
Gérard Darmon
“C’est une histoire d’amour hors du commun !”
Gérard Darmon est à l'affiche de "Je l'aimais", au théâtre de l'Atelier, d'après le roman de la très lue Anna Gavalda. Avec Irène Jacob et Noémie Kocher à ses côtés, c'est Patrice Leconte qui signe l'adaptation du texte et la mise en scène.
Comment le cinéaste Patrice Leconte dirige-t-il ses comédiens à la scène ?
C'est un régal absolu. Sans que ce soit l'anarchie, tout le monde a la parole. Il est ouvert et précis. Dans la façon de demander aux acteurs d'être tout de suite ce qu'il faut être, il a cette déformation du cinéma, mais il sait, qu'au théâtre, tout est plus lent. On met d'abord la petite graine et puis on arrose, on protège, et ça pousse doucement. Il veut cette immédiateté, mais il a bien compris que les choses étaient longues à venir. C'est une harmonie. On va vite, car on parle de la même chose.
Il dit de vous que vous êtes, dans la pièce, le personnage idéal. Pourquoi ?
Vous me l'apprenez ! C'est à lui qu'il faut poser la question. On ne se connaissait pas. Je peux difficilement commenter un compliment. Je pense qu'il y a une découverte de Patrice en ce qui me concerne et ça se passe bien : on joue, on travaille vraiment la même pièce, on a compris tous les enjeux, les finesses, les roueries et les contradictions de ces personnages. On est sur la bonne route.
Qu'est-ce qui a retenu votre attention dans ce projet ?
D'abord le personnage de Patrice Leconte, grand metteur en scène de cinéma qui a fait quelques incursions au théâtre. Ensuite, c'est le théâtre de l'Atelier, théâtre prestigieux. Et aussi, Irène Jacob comme partenaire que je ne connaissais pas. Finalement, ce sont plein de petits détails ; on ne sait jamais vraiment pourquoi on dit oui... J'ai trouvé la pièce très moderne.
Que peut-on dire de cette manière dont on y parle de l'amour ?
Il s'agit d'un beau-père qui emmène sa belle-fille passer un week-end à la campagne, elle est en miettes parce que son mec l'a quittée. Ils vont se parler énormément. Il lui confie avoir vécu une histoire d'amour folle, sans jamais oser franchir le pas de la séparation, et qu'il l'a regretté toute sa vie. C'est une histoire d'amour hors du commun.
Anna Gavalda est très à la mode. Est-ce par cette capacité très actuelle d'envisager les sentiments ?
C'est une adaptation théâtrale que Patrice a faite, et donc ce n'est pas tout à fait le roman, qui serait trop littéraire et "sentirait l'encre". L'adaptation est directe, moderne, précise, va droit au but. Il y a à la fois beaucoup d'humour et de désespoir, beaucoup de vie. Les choses de l'amour sont intemporelles !
C'est un régal absolu. Sans que ce soit l'anarchie, tout le monde a la parole. Il est ouvert et précis. Dans la façon de demander aux acteurs d'être tout de suite ce qu'il faut être, il a cette déformation du cinéma, mais il sait, qu'au théâtre, tout est plus lent. On met d'abord la petite graine et puis on arrose, on protège, et ça pousse doucement. Il veut cette immédiateté, mais il a bien compris que les choses étaient longues à venir. C'est une harmonie. On va vite, car on parle de la même chose.
Il dit de vous que vous êtes, dans la pièce, le personnage idéal. Pourquoi ?
Vous me l'apprenez ! C'est à lui qu'il faut poser la question. On ne se connaissait pas. Je peux difficilement commenter un compliment. Je pense qu'il y a une découverte de Patrice en ce qui me concerne et ça se passe bien : on joue, on travaille vraiment la même pièce, on a compris tous les enjeux, les finesses, les roueries et les contradictions de ces personnages. On est sur la bonne route.
Qu'est-ce qui a retenu votre attention dans ce projet ?
D'abord le personnage de Patrice Leconte, grand metteur en scène de cinéma qui a fait quelques incursions au théâtre. Ensuite, c'est le théâtre de l'Atelier, théâtre prestigieux. Et aussi, Irène Jacob comme partenaire que je ne connaissais pas. Finalement, ce sont plein de petits détails ; on ne sait jamais vraiment pourquoi on dit oui... J'ai trouvé la pièce très moderne.
Que peut-on dire de cette manière dont on y parle de l'amour ?
Il s'agit d'un beau-père qui emmène sa belle-fille passer un week-end à la campagne, elle est en miettes parce que son mec l'a quittée. Ils vont se parler énormément. Il lui confie avoir vécu une histoire d'amour folle, sans jamais oser franchir le pas de la séparation, et qu'il l'a regretté toute sa vie. C'est une histoire d'amour hors du commun.
Anna Gavalda est très à la mode. Est-ce par cette capacité très actuelle d'envisager les sentiments ?
C'est une adaptation théâtrale que Patrice a faite, et donc ce n'est pas tout à fait le roman, qui serait trop littéraire et "sentirait l'encre". L'adaptation est directe, moderne, précise, va droit au but. Il y a à la fois beaucoup d'humour et de désespoir, beaucoup de vie. Les choses de l'amour sont intemporelles !
Paru le 09/04/2010
(40 notes) THÉÂTRE DE L'ATELIER Du vendredi 22 janvier au samedi 15 mai 2010
COMÉDIE DRAMATIQUE. Un homme, Pierre, d’une soixantaine d’années, dans une maison de campagne, seul avec sa belle-fille, Chloé, que son propre fils à lui vient de quitter. Mille morceaux éparpillés... que Pierre va tenter de recoller.
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