Zoom par Samuel Ganes
La Sublime Revanche
Un cri du cœur féministe
Au Vingtième Théâtre vous attend "La Sublime Revanche", mis en scène et créé par Camille Germser, à qui l'on doit entre autres "Cheek to Cheek, "Two Ladies", "Les Muses", ou encore les arrangements musicaux de "L'impardonnable revue, pathétique et dégradante, de Monsieur Fau" la saison dernière au théâtre du Rond-Point.
La base de ce spectacle s'ancre dans notre réalité : "Je suis parti d'un événement qui appartient à la légende. Dans les années 70, des danseuses de différents cabarets parisiens ont fondé un syndicat pour se protéger dans l'exercice de leur travail et se réapproprier corps et spectacle. Toutes ont alors été licenciées sans grand bruit et se sont retrouvées à la rue.
Un an plus tard, ensemble, elles montent leur propre revue qui va faire scandale et salle comble pendant plusieurs mois au théâtre du Soupirail, à Paris. C'est le point de départ de La Sublime Revanche." Un cri féministe donc, mais aussi de vie : "J'ai voulu un spectacle qui soit une allégorie de la vie. Un moment où le mouvement est perpétuel, constant, sans arrêt ni temps mort. Le music-hall transcende cet éclat de vie en nous, car il nous fait préférer l'illusion au réel, il nous magnifie. À travers le strass et les plumes, l'artifice et l'exacerbation des sens par cette extravagance, il y a surtout le cri du cœur, sincère, humain. Au music-hall, il n'y a pas de quatrième mur, on est en perpétuel contact entre la scène et
Un an plus tard, ensemble, elles montent leur propre revue qui va faire scandale et salle comble pendant plusieurs mois au théâtre du Soupirail, à Paris. C'est le point de départ de La Sublime Revanche." Un cri féministe donc, mais aussi de vie : "J'ai voulu un spectacle qui soit une allégorie de la vie. Un moment où le mouvement est perpétuel, constant, sans arrêt ni temps mort. Le music-hall transcende cet éclat de vie en nous, car il nous fait préférer l'illusion au réel, il nous magnifie. À travers le strass et les plumes, l'artifice et l'exacerbation des sens par cette extravagance, il y a surtout le cri du cœur, sincère, humain. Au music-hall, il n'y a pas de quatrième mur, on est en perpétuel contact entre la scène et
Paru le 18/11/2011
(42 notes) VINGTIÈME THÉÂTRE Du mercredi 2 novembre 2011 au dimanche 22 janvier 2012
DANSE. En 1973, un groupe de danseuses, employées dans différents cabarets parisiens, fondait un syndicat pour se réapproprier corps et spectacle. Elles furent toutes licenciées. Un an plus tard, ces danseuses présentaient leur propre revue. Ce spectacle fit salle comble et scandale durant trois mois, au...
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