Portrait par Alain Bugnard
Marie-Anne Chazel
"Le Bonheur" au Théâtre Marigny
Après "Goodbye Charlie" et "L'Amour, la mort, les fringues", Marie-Anne Chazel est à l'affiche, aux côtés de Sam Karmann, du "Bonheur", la nouvelle comédie d'Éric Assous, mise en scène par Jean-Luc Moreau.
"J'avais très envie de travailler avec Éric Assous depuis que j'avais vu Les Belles-Sœurs car j'avais repéré qu'il savait écrire pour les femmes et raconter des histoires amusantes et émouvantes. J'ai de plus en plus plaisir à faire passer des choses fortes par le rire, de m'atteler à un humour plus nuancé, moins absurde que celui de mes débuts !", confie Marie-Anne Chazel, enthousiasmée par cette aventure théâtrale dans la lignée de L'Illusion conjugale ou des Conjoints.
Pourquoi ne nous présentons-nous pas tels que nous sommes ? Que se passe-t-il quand l'autre découvre notre réalité ? Quels compromis est-on prêt à faire quand on a beaucoup vécu et perdu ses illusions ? Telles sont les questions ici posées par Éric Assous "et le regard qu'il porte sur le bonheur amoureux ne manque ni de drôlerie ni de piquant ! La pièce s'ouvre sur le premier petit déjeuner. Alexandre est chez Louise. Ils se sont rencontrés la veille. Ils ne se connaissent pas et découvrent qu'ils n'ont pas grand-chose en commun ! Lui est marié, en instance de divorce, avec trois enfants, totalement pris par son travail - un restaurant branché qu'il porte à bout de bras. Elle est célibataire, n'a pas d'enfant et se révèle beaucoup plus artiste et fantasque que lui. C'est une femme libre qui a souffert et se protège. Elle a un déficit de confiance envers les autres mais a compris que le bonheur lui était autorisé, que c'était un point de vue psychique, un positionnement de caméra tournée vers l'ombre ou la lumière qui ne dépendait que d'elle. Elle prend immédiatement conscience que cette rencontre est un cadeau de la vie et va essayer de faire comprendre à Alexandre qu'ils vont avoir la chance de pouvoir compter l'un sur l'autre.
Lui, par contre, n'a pas encore compris qu'il était le créateur de ses propres difficultés. Leur rencontre va provoquer un certain nombre de situations, de confidences, derrière lesquelles se cachent beaucoup de mensonges ! Nous évoluons dans un décor unique - un charmant appartement sous les toits - qui est le cadre de six tranches de vie avec leurs hauts, leurs bas, ces moments où l'on se rend compte que l'on est rarement sur le même niveau de vibration, aiguisant ainsi les désirs et frustrations de l'autre. Bien sûr, tout cela est traité sous le prisme de la comédie, sans théorisation ! Nous avons proposé à Sam le rôle d'Alexandre, car sa personnalité conjugue à la fois maturité et candeur. Jean-Luc Moreau s'imposait bien sûr comme le metteur en scène idéal puisqu'il restitue à merveille toutes les intentions d'Eric." A noter que nous aurons également le bonheur de retrouver Marie-Anne au cinéma dans l'adaptation de la trilogie de Pagnol par Daniel Auteuil, où elle tiendra le rôle d'Honorine, la mère de Fanny.
Pourquoi ne nous présentons-nous pas tels que nous sommes ? Que se passe-t-il quand l'autre découvre notre réalité ? Quels compromis est-on prêt à faire quand on a beaucoup vécu et perdu ses illusions ? Telles sont les questions ici posées par Éric Assous "et le regard qu'il porte sur le bonheur amoureux ne manque ni de drôlerie ni de piquant ! La pièce s'ouvre sur le premier petit déjeuner. Alexandre est chez Louise. Ils se sont rencontrés la veille. Ils ne se connaissent pas et découvrent qu'ils n'ont pas grand-chose en commun ! Lui est marié, en instance de divorce, avec trois enfants, totalement pris par son travail - un restaurant branché qu'il porte à bout de bras. Elle est célibataire, n'a pas d'enfant et se révèle beaucoup plus artiste et fantasque que lui. C'est une femme libre qui a souffert et se protège. Elle a un déficit de confiance envers les autres mais a compris que le bonheur lui était autorisé, que c'était un point de vue psychique, un positionnement de caméra tournée vers l'ombre ou la lumière qui ne dépendait que d'elle. Elle prend immédiatement conscience que cette rencontre est un cadeau de la vie et va essayer de faire comprendre à Alexandre qu'ils vont avoir la chance de pouvoir compter l'un sur l'autre.
Lui, par contre, n'a pas encore compris qu'il était le créateur de ses propres difficultés. Leur rencontre va provoquer un certain nombre de situations, de confidences, derrière lesquelles se cachent beaucoup de mensonges ! Nous évoluons dans un décor unique - un charmant appartement sous les toits - qui est le cadre de six tranches de vie avec leurs hauts, leurs bas, ces moments où l'on se rend compte que l'on est rarement sur le même niveau de vibration, aiguisant ainsi les désirs et frustrations de l'autre. Bien sûr, tout cela est traité sous le prisme de la comédie, sans théorisation ! Nous avons proposé à Sam le rôle d'Alexandre, car sa personnalité conjugue à la fois maturité et candeur. Jean-Luc Moreau s'imposait bien sûr comme le metteur en scène idéal puisqu'il restitue à merveille toutes les intentions d'Eric." A noter que nous aurons également le bonheur de retrouver Marie-Anne au cinéma dans l'adaptation de la trilogie de Pagnol par Daniel Auteuil, où elle tiendra le rôle d'Honorine, la mère de Fanny.
Paru le 10/09/2012
(75 notes) THÉÂTRE MARIGNY Du vendredi 31 août 2012 au dimanche 28 avril 2013
COMÉDIE. Le charme des rencontres fortuites, c’est qu’elles réunissent des êtres qui s’attirent sans être forcément compatibles. Louise est célibataire, Alexandre est en plein divorce, elle n’a pas d’enfants, il en a trois, elle est plutôt à gauche, il est plutôt à droite. Ils vont confronter leur concepti...
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