Ariane, comment êtes-vous venue à la comédie musicale ?
"My fair Lady !" J'ai vu ce film à dix ans et j'en ai gardé un souvenir ébloui — les acteurs, les chansons, les costumes... Mon père m'a acheté la cassette, du coup je chantais avec Audrey et Rex ! Je faisais de la danse classique à l'époque et n'osais rêver plus loin. Puis, à vingt ans, j'ai pris des cours de comédie et seulement deux cours de chant de toute ma vie. C'est Jérôme Savary qui m'a remarquée à l'école de Chaillot et prise dans "Zazou". Depuis, je n'ai quasiment fait que du spectacle musical.

Vos impressions à la découverte du projet-livret de ce spectacle ?
J'ai tout de suite adoré. C'est mon amie Emmanuelle Rivière qui l'a vu en Espagne et qui s'est débrouillée pour avoir les droits. Depuis, il y a toute une équipe magnifique de grande qualité qui s'est mise en place. C'est intéressant car on joue plein de rôles très différents et avec des âges divers.

Vous avez été Dieu, fantôme, trapéziste, infirmière, taupe, chienne ou encore sosie de Pamela Anderson — y a-t-il encore un rôle non assouvi qui vous ferait rêver ? Un style encore non abordé qui vous ferait envie ?
Bah, il me reste encore le diable, et un hamster, ça me tenterait ! Sérieusement, des rôles un peu plus « tendres » peut-être. Peut-être un jour mon one-woman, mais je ne suis pas pressée et je reste ouverte à tout et à tous ! J'ai un bon ange gardien, alors je me laisse porter par la vague.