Interview par Samuel Ganes
Igor Koumpan. dans "Les Indélébiles"
Il y a des taches qui ne partent jamais !
Après s'être trouvés ensemble sur les bancs de l'école Périmony, ce trio se retrouve pour former Les Indélébiles. Avec un spectacle du même nom, qui eut un beau succès à Paris et en tournée, ils reviennent dans une nouvelle version mise en scène par Juliette Galoisy, au théâtre Le Funambule Montmartre. Rencontre avec l'un des comédiens et des coauteurs, Igor Koumpan.
Reprise, donc, avec une vraie nouvelle version ?
Oui, la forme théâtrale a changé, le concept a évolué, on a gagné en fluidité et en esthétisme aussi. On a gardé ce qu'il y avait de plus drôle, rajouté aussi, et on va plus loin encore, on assume tout ! Juliette Galoisy a apporté aussi une vraie exigence dans la mise en scène, le travail sur nos personnages - ça n'a plus rien à voir avec l'original.
Pourquoi « Les Indélébiles » ?
On croque tous les méchants, les petits chefs, les « cons forts », qu'on retrouve partout, tout le temps - on a beau tenter d'y échapper, on les retrouve toujours. À la base, quand on l'a écrit avec Jean-François Sirérol, on voulait faire une vraie comédie qui explore les travers de la nature humaine. Un humour grinçant et bien noir. Tout ça se fait à travers une série de sketchs, avec un début et une fin - on n'est pas dans le stand-up, on revendique un vrai café-théâtre, avec des vrais personnages, des situations, quelques adresses au public et un ensemble qui va plus vers le théâtre traditionnel.
Oui, la forme théâtrale a changé, le concept a évolué, on a gagné en fluidité et en esthétisme aussi. On a gardé ce qu'il y avait de plus drôle, rajouté aussi, et on va plus loin encore, on assume tout ! Juliette Galoisy a apporté aussi une vraie exigence dans la mise en scène, le travail sur nos personnages - ça n'a plus rien à voir avec l'original.
Pourquoi « Les Indélébiles » ?
On croque tous les méchants, les petits chefs, les « cons forts », qu'on retrouve partout, tout le temps - on a beau tenter d'y échapper, on les retrouve toujours. À la base, quand on l'a écrit avec Jean-François Sirérol, on voulait faire une vraie comédie qui explore les travers de la nature humaine. Un humour grinçant et bien noir. Tout ça se fait à travers une série de sketchs, avec un début et une fin - on n'est pas dans le stand-up, on revendique un vrai café-théâtre, avec des vrais personnages, des situations, quelques adresses au public et un ensemble qui va plus vers le théâtre traditionnel.
Paru le 15/05/2013
(20 notes) THÉÂTRE FUNAMBULE MONTMARTRE Du dimanche 2 mai 2004 au samedi 28 juin 2014
COMÉDIE. Au fil des sketches, les comédiens campent des anges ou des démons mais souvent leurs gentils ne le demeurent pas vraiment. De même, plus une situation semble désespérée, plus elle devient drôle.
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