Zoom par Samuel Ganes
"Court sucré… ou long sans sucre ?"
Depuis quinze ans, «Court Sucré ...» connaît un beau succès, plus de mille représentations et différentes versions dans de nombreux pays francophones, cette comédie nous revient à la Comédie Bastille dans la mise en scène de Jean-Luc Moreau. Les auteurs de cette pièce, comédiens par ailleurs, se retrouvent pour la rejouer ensemble - rencontre avec deux d'entre eux : Sylvie Audcoeur et Bruno Chapelle.
Comment avez-vous écrit cette pièce à quatre mains ?
Sylvie : La complicité. L'envie de créer pour jouer ensemble. On échange, on discute, on essaye de convaincre... Au bout du compte, c'est l'idée qui fait marrer le plus grand nombre qui remporte l'aval du groupe... mais toujours en lien avec la situation.
Bruno : L'idée de départ était de monter une comédie vaudevillesque, avec portes qui claquent et mensonges éhontés, mais résolument moderne. Le sujet, le milieu de l'événementiel, nous est venu de part notre expérience personnelle, on a tous bossé d'une façon ou d'une autre dans la communication. Après on a choisi le milieu agro-alimentaire parce que c'est beaucoup plus marrant que la pharmacie ou les banques.
Sylvie : Ce qui est plaisant c'est que quinze ans après sa création, quand je relie la pièce, il y a des passages qui me font encore vraiment rire. Et juste ça, c'est du bonheur ! Que toute l'équipe se retrouve, le plaisir d'être ensemble de nouveau sur scène, j'espère que le public le sentira - c'est quelque chose de communicatif et c'est important dans une comédie.
Justement quelle est votre vision du théâtre comique aujourd'hui ?
Bruno : Vaste sujet... Pour ma part, je suis auteur, interprète, metteur en scène et également directeur de théâtre depuis peu, donc la vie théâtrale m'intéresse, mais je trouve toujours très réducteur d'énoncer des vérités un jour qui n'en seront plus le lendemain. Le théâtre comique, c'est arriver à faire rire ses contemporains... Il y a de nombreuses façons de le faire au fond - pièces de boulevard, vaudeville à l'ancienne, café-théâtre ou encore stand-up, ... Toutes sont respectables. Pour ma part, j'aime bien le faire avec une troupe de comédiens, sur la base d'un texte écrit et construit. Quand on a lu Molière, Feydeau, quand on a vu Caubère dans La danse du diable, quand on a ri comme un enfant devant des géants comme Bourvil, Hirsch, De Funès, Galabru , on essaye d'apporter sa petite pierre à l'édifice. Avec cette pièce nous tenons une pépite du rire - à nous de la faire briller...
Sylvie : Pour ma part, je ne sais pas si les choses changent vraiment, si l'humour ou le mécanisme de la comédie ont vraiment évolué. Il y a surtout les pièces qui font rire le public en le respectant et les autres. Provoquer le rire chez quelqu'un, rire ensemble, restera toujours du domaine du merveilleux !
Sylvie : La complicité. L'envie de créer pour jouer ensemble. On échange, on discute, on essaye de convaincre... Au bout du compte, c'est l'idée qui fait marrer le plus grand nombre qui remporte l'aval du groupe... mais toujours en lien avec la situation.
Bruno : L'idée de départ était de monter une comédie vaudevillesque, avec portes qui claquent et mensonges éhontés, mais résolument moderne. Le sujet, le milieu de l'événementiel, nous est venu de part notre expérience personnelle, on a tous bossé d'une façon ou d'une autre dans la communication. Après on a choisi le milieu agro-alimentaire parce que c'est beaucoup plus marrant que la pharmacie ou les banques.
Sylvie : Ce qui est plaisant c'est que quinze ans après sa création, quand je relie la pièce, il y a des passages qui me font encore vraiment rire. Et juste ça, c'est du bonheur ! Que toute l'équipe se retrouve, le plaisir d'être ensemble de nouveau sur scène, j'espère que le public le sentira - c'est quelque chose de communicatif et c'est important dans une comédie.
Justement quelle est votre vision du théâtre comique aujourd'hui ?
Bruno : Vaste sujet... Pour ma part, je suis auteur, interprète, metteur en scène et également directeur de théâtre depuis peu, donc la vie théâtrale m'intéresse, mais je trouve toujours très réducteur d'énoncer des vérités un jour qui n'en seront plus le lendemain. Le théâtre comique, c'est arriver à faire rire ses contemporains... Il y a de nombreuses façons de le faire au fond - pièces de boulevard, vaudeville à l'ancienne, café-théâtre ou encore stand-up, ... Toutes sont respectables. Pour ma part, j'aime bien le faire avec une troupe de comédiens, sur la base d'un texte écrit et construit. Quand on a lu Molière, Feydeau, quand on a vu Caubère dans La danse du diable, quand on a ri comme un enfant devant des géants comme Bourvil, Hirsch, De Funès, Galabru , on essaye d'apporter sa petite pierre à l'édifice. Avec cette pièce nous tenons une pépite du rire - à nous de la faire briller...
Sylvie : Pour ma part, je ne sais pas si les choses changent vraiment, si l'humour ou le mécanisme de la comédie ont vraiment évolué. Il y a surtout les pièces qui font rire le public en le respectant et les autres. Provoquer le rire chez quelqu'un, rire ensemble, restera toujours du domaine du merveilleux !
Paru le 01/02/2014
(34 notes) THÉÂTRE DE LA COMÉDIE BASTILLE Du samedi 18 janvier au dimanche 27 avril 2014
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