Zoom par Alain Bugnard
"Le Roi nu"
Léa Schwebel
La compagnie Tutti Quanti et Léa Schwebel revisitent le conte théâtral d'Evguéni Schwartz au Théâtre 13.
À partir de trois contes d'Andersen, Schwartz conçut en 1934 une pièce tout public traitant du pouvoir et de la dictature : comment une jeune et belle princesse échappera-t-elle au vieux barbon que lui destine son père pour épouser le porcher de son cœur ? «Le Roi nu est l'occasion de mêler un univers fabuleux et onirique à une trame historique forte. J'ai été séduite par la force et la vitalité de l'écriture de Schwartz. À travers cette histoire d'amour et ces personnages de contes, il nous parle des années 1930 et du totalitarisme.
La pièce est d'une actualité mordante et vient nous interroger sur l'exercice du pouvoir, le discours politique et la construction de l'image publique. J'avais envie d'un univers visuel poétique et épuré où tout existe par la magie du corps des comédiens. Il faut imaginer un plateau nu, sur les bords les loges, au centre l'espace de jeu. Les acteurs se changent à vue en enfilant une prothèse, un masque, une coiffe. Une grande place est faite à l'imaginaire du spectateur.» Des partis pris scéniques que Léa doit à ses expériences théâtrales en Russie, en Inde, en Argentine ou encore au Brésil : «Quand on pratique le théâtre dans des contextes si différents, on apprend à s'adapter, à trouver les mots ou les images qui vont parler à chacun, acteur, amateur, spectateur.
J'y ai affiné mon travail de direction d'acteurs, mais aussi renforcé mon envie de faire un théâtre ouvert à tous. J'ai également développé une approche scénique centrée sur le corps et l'image, qui privilégie le mouvement, la danse, le geste.»
La pièce est d'une actualité mordante et vient nous interroger sur l'exercice du pouvoir, le discours politique et la construction de l'image publique. J'avais envie d'un univers visuel poétique et épuré où tout existe par la magie du corps des comédiens. Il faut imaginer un plateau nu, sur les bords les loges, au centre l'espace de jeu. Les acteurs se changent à vue en enfilant une prothèse, un masque, une coiffe. Une grande place est faite à l'imaginaire du spectateur.» Des partis pris scéniques que Léa doit à ses expériences théâtrales en Russie, en Inde, en Argentine ou encore au Brésil : «Quand on pratique le théâtre dans des contextes si différents, on apprend à s'adapter, à trouver les mots ou les images qui vont parler à chacun, acteur, amateur, spectateur.
J'y ai affiné mon travail de direction d'acteurs, mais aussi renforcé mon envie de faire un théâtre ouvert à tous. J'ai également développé une approche scénique centrée sur le corps et l'image, qui privilégie le mouvement, la danse, le geste.»
Paru le 13/05/2014
(13 notes) THÉÂTRE 13 - GLACIÈRE Du mardi 13 mai au dimanche 22 juin 2014
COMÉDIE. Un jeune porcher, Henri, tombe amoureux d’une princesse. Les tourtereaux projettent de convoler en justes noces. Ce serait là faire fi des projets du père de la jeune fille, qui prévoit de la marier au roi voisin, gros, chauve et tyrannique.
|