Interview par Samuel Ganes
Sébastien Castro
nous présente ses condoléances
Ce comédien au flegme si particulier, qu'on a pu voir au théâtre - «L'étudiante et Monsieur Henri», «Lady Oscar», «Une semaine pas plus» ou «Le Comique» - est sur la scène de la Comédie de Paris tout cet été pour y jouer son one-man show dont il est aussi l'auteur.
Sébastien, comment êtes-vous venu au théâtre ?
Enfant, mes parents m'y emmenaient souvent, et j'adorais ça. Mais le métier de comédien me paraissait inaccessible ; alors je voulais simplement travailler dans un théâtre et entendre les gens rirent - c'est ça qui me plait. Je suis «hyper-empathique », c'est-à-dire que je suis très sensible à ce que ressentent les autres : si je croise une personne triste dans la rue, même si je ne la connais pas, ça m'affecte réellement. Quand je regarde les informations, ça me flingue la journée ! A l'inverse, voir des gens heureux me fait du bien. Alors, forcément, entendre rire quelques centaines de spectateurs pendant une heure trente, ça me rend fou de bonheur... Je suis sûr que mon besoin d'être tous les soirs sur scène, dans des comédies, vient de là.
Ce one-man show s'inscrit dans ce besoin de faire rire ?
Oui, et pour la première fois, je suis également auteur. Pierre Palmade, persuadé que j'avais un humour très personnel, m'a poussé à écrire quelque chose qui me ressemble. Et je pense que ce spectacle reflète bien mon univers. Dans un seul-en-scène, on a la liberté d'apporter des modifications au fil des représentations, de réécrire ; il a ainsi beaucoup évolué depuis sa première version il y a deux ans. C'était une série de sketches, c'est devenu une comédie. L'esprit, lui, n'a pas changé : situations inattendues, références au théâtre de boulevard, humour britannique... Le monde peut s'écrouler autour de lui, mon personnage reste zen en toutes circonstances !
Enfant, mes parents m'y emmenaient souvent, et j'adorais ça. Mais le métier de comédien me paraissait inaccessible ; alors je voulais simplement travailler dans un théâtre et entendre les gens rirent - c'est ça qui me plait. Je suis «hyper-empathique », c'est-à-dire que je suis très sensible à ce que ressentent les autres : si je croise une personne triste dans la rue, même si je ne la connais pas, ça m'affecte réellement. Quand je regarde les informations, ça me flingue la journée ! A l'inverse, voir des gens heureux me fait du bien. Alors, forcément, entendre rire quelques centaines de spectateurs pendant une heure trente, ça me rend fou de bonheur... Je suis sûr que mon besoin d'être tous les soirs sur scène, dans des comédies, vient de là.
Ce one-man show s'inscrit dans ce besoin de faire rire ?
Oui, et pour la première fois, je suis également auteur. Pierre Palmade, persuadé que j'avais un humour très personnel, m'a poussé à écrire quelque chose qui me ressemble. Et je pense que ce spectacle reflète bien mon univers. Dans un seul-en-scène, on a la liberté d'apporter des modifications au fil des représentations, de réécrire ; il a ainsi beaucoup évolué depuis sa première version il y a deux ans. C'était une série de sketches, c'est devenu une comédie. L'esprit, lui, n'a pas changé : situations inattendues, références au théâtre de boulevard, humour britannique... Le monde peut s'écrouler autour de lui, mon personnage reste zen en toutes circonstances !
Paru le 06/08/2014
(41 notes) THÉÂTRE DE LA COMÉDIE DE PARIS Du dimanche 29 septembre 2013 au samedi 3 janvier 2015
SKETCHES. Vous ne pouvez pas faire un créneau sans écraser quelqu’un ? Votre femme vous trompe avec la moitié de vos voisins ? Vous vous faites quotidiennement injurier par des élèves de CE2 ? La méthode "Sébastien Castro" vous apprend à rester zen en toutes circonstances.
|