Zoom par Samuel Ganes
La Dame Blanche
Entre peur bleue et rire à devenir rouge
«La Dame Blanche», l'une des pièces de la rentrée qui se poursuit en 2016 au Palais Royal. Elle apeure autant qu'elle fait rire son public. Rencontre avec Michèle Garcia qui y joue une vieille femme bien énigmatique.
Une pièce qui ne pouvait que combler Michèle Garcia par son univers : « Je suis passionnée de thrillers, donc à la première lecture je suis rentrée dans l'histoire comme je rentre rarement dans une pièce, car c'est vraiment écrit comme un polar. C'était fascinant. Là où c'est génial, et ça se confirme depuis qu'on le joue, c'est que les auteurs Sébastien Azzopardi et Sacha Danino, ont su exploiter ce style à travers une histoire sombre, en injectant entre les lignes un humour assez puissant. C'est un spectacle qui vit d'ailleurs beaucoup avec les réactions du public, qui tantôt sursaute, tantôt rit. Il y a quelque chose d'assez interactif, auquel s'ajoute une dimension technique assez exigeante : des environnements sonore et visuel très présents, mais aussi de l'illusion et des effets de magie qui sont très importants, car on est dans le paranormal bien sûr.» Il y a également pour la comédienne un challenge à travers son rôle : «J'avoue que c'est très excitant pour moi car ce n'est pas une simple composition, comme j'ai pu le faire en jouant les bourgeoises. Je suis ici dans un total rôle de composition, celui d'une vieille femme. Du coup je suis méconnaissable car complètement grimée. Et c'est marrant car j'ai eu du mal à accoucher de ce personnage, je l'ai longtemps cherché et le déclic s'est produit aux répétitions sur scène avec les artifices du maquillage et du costume - j'ai compris alors où j'allais et qui elle était. À ce niveau de composition, pour une comédienne, à chaque représentation, c'est réellement jouissif. »
Paru le 01/01/2016
(121 notes) THÉÂTRE DU PALAIS-ROYAL Du jeudi 10 septembre 2015 au samedi 23 juillet 2016
COMÉDIE. Cette nuit là, Malo Tiersen n’aurait jamais dû prendre sa voiture. Il n’aurait jamais dû aller dans cette maison au milieu des bois. Il n’aurait jamais dû avoir cet accident.
Et vous, vous n’auriez jamais dû pousser la porte du Palais-Royal. Au théâtre, vous n’aviez jamais eu peur… Jusqu’à ce soir...
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