Cette pièce de Marc Delaruelle raconte « une femme libre qui a côtoyé tant d'hommes que j'admire » dit Georges Werler. En effet, Alma, fille de Emil Jakob Schindler, peintre-officiel de la monarchie autrichienne, épouse du compositeur Gustav Mahler, de l'architecte Walter Gropius et du romancier Franz Werfel, a un premier amour -Klimt-, de nombreux amants -dont un religieux qui a failli devenir évêque- et autres mentors, artistes reconnus. Par ailleurs, « très attirée par les Juifs, alors qu'elle ne l'était pas », poursuivie par les SS, elle se réfugie aux USA. Entre récit et dialogues, on découvre une grande amoureuse, elle-même artiste, à différents âges, aux côtés de son éditeur et des hommes de sa vie...

Georges Werler, c'est aussi un long compagnonnage avec Michel Bouquet « Au début, il m'impressionnait. Aujourd'hui, il m'impressionne moins... mais je l'aime plus ». Ensemble, ils remontent en 2017 « Le roi se meurt » de Ionesco... pour la sixième fois depuis 1994 ! Mais, dans sa longue vie d'homme de théâtre, la chose dont Georges Werler est « le plus fier », est d'avoir enregistré les cours de Michel Bouquet au Conservatoire pendant cinq ans et d'en voir la sortie en coffrets CD (Frémeaux & Associés). « Cela me permet de transmettre des propos éblouissants d'intelligence, de finesse et de subtilité »conclue-t-il en toute humilité !