Zoom par Caroline Fabre
Coup de feu
comédie avec David Martin et Olivier Till, s'installe à l'Archipel, pour éveiller zygomatiques et papilles !
Quand la cuisine se mêle au théâtre
Je rencontre David Martin dans son restaurant parisien « La Traboule ». Passée la première surprise, son énorme ressemblance avec son père Jacques Martin, je découvre un homme volubile et aimant la vie... malgré ses vacheries.
Chef avant tout, David a exercé dans de grandes maisons comme dans les siennes, y compris à l'Elysée « 24h sous Giscard et le reste sous Mitterrand », en France et à l'étranger. « Dans cette branche, il suffit de ses certificats, de sa paire de couteaux et de sa veste de cuisine pour trouver du travail partout dans le monde ». Puis on l'a vu à la télé, bien avant sa mode culinaire, partager son amour de la cuisine, sur les plateaux de son père, de Michel Drucker, de Télé Matin..., ce qui l'a plongé de facto dans le bain de l'écriture et du jeu. Ces chroniques sont devenues spectacles à peine moins improvisés (A table, Show devant, J'ai faim...). Mais aujourd'hui, « Coup de feu », est « une histoire vraiment structurée où l'impro n'a pas sa place ».
Ce qu'elle raconte ?
Deux vrais potes, quinquas, se retrouvent à nouveau célibataires. On parle souvent des femmes qui se retrouvent seules après une rupture, mais croyez-moi ce n'est pas plus facile pour les hommes ! Bref, ces deux amis ont le même problème, mais ce soir, chacun a sa priorité. Un premier rdv avec une femme rencontrée en ligne d'un côté. La signature d'un contrat de travail qui va changer sa vie de l'autre. De plus, ils semblent issus de deux planètes différentes, l'un est cuisinier et ancien de la télé, l'autre musicien. Pour l'anecdote, Olivier Till qui est un vrai comédien a du apprendre « l'air piano » ! Au cours des 80mn qu'il leur reste avant le moment fatidique, ils vont mutuellement s'aider à traverser l'épreuve... en allant parfois très loin !
D'où le ton décalé de cette comédie... où l'on prépare aussi en direct un repas pour la belle attendue, le public découvrant ainsi trois recettes. Alors qu'ils font le bilan de leur vie et disent ce qu'ils en attendent, déboule soudain un fantôme de très mauvaise foi... qui va aider à démêler quelques noeuds, tout en semblant avoir une certaine responsabilité.
Un fantôme ?
Une sorte de "Dame du Lac" que mon personnage est seul à voir (enfin presque, surprise... !). En effet, quand mon père est parti, je me suis rendu compte que tout ce que j'avais fait ce n'était pas pour moi mais pour lui montrer ce dont j'étais capable. Alors, tous les piliers sur lesquels reposait mon existence se sont écroulés, mes rapports aux autres, à moi même, à la télé, aux femmes... Et pourtant je n'étais pas un gamin, j'avais 45 ans! L'écriture de cette pièce découle de ce moment et de mon éducation sans doute trop fusionnelle. Si ce fantôme se confond avec mon vrai père, attention, pas de pathos dans cette pièce dans laquelle je donne juste quelques clefs qui m'ont aidé à régler des problèmes. C'est avant tout une grosse comédie déconnante sur le couple, le pognon, le boulot et autres questions existentielles !
Je rencontre David Martin dans son restaurant parisien « La Traboule ». Passée la première surprise, son énorme ressemblance avec son père Jacques Martin, je découvre un homme volubile et aimant la vie... malgré ses vacheries.
Chef avant tout, David a exercé dans de grandes maisons comme dans les siennes, y compris à l'Elysée « 24h sous Giscard et le reste sous Mitterrand », en France et à l'étranger. « Dans cette branche, il suffit de ses certificats, de sa paire de couteaux et de sa veste de cuisine pour trouver du travail partout dans le monde ». Puis on l'a vu à la télé, bien avant sa mode culinaire, partager son amour de la cuisine, sur les plateaux de son père, de Michel Drucker, de Télé Matin..., ce qui l'a plongé de facto dans le bain de l'écriture et du jeu. Ces chroniques sont devenues spectacles à peine moins improvisés (A table, Show devant, J'ai faim...). Mais aujourd'hui, « Coup de feu », est « une histoire vraiment structurée où l'impro n'a pas sa place ».
Ce qu'elle raconte ?
Deux vrais potes, quinquas, se retrouvent à nouveau célibataires. On parle souvent des femmes qui se retrouvent seules après une rupture, mais croyez-moi ce n'est pas plus facile pour les hommes ! Bref, ces deux amis ont le même problème, mais ce soir, chacun a sa priorité. Un premier rdv avec une femme rencontrée en ligne d'un côté. La signature d'un contrat de travail qui va changer sa vie de l'autre. De plus, ils semblent issus de deux planètes différentes, l'un est cuisinier et ancien de la télé, l'autre musicien. Pour l'anecdote, Olivier Till qui est un vrai comédien a du apprendre « l'air piano » ! Au cours des 80mn qu'il leur reste avant le moment fatidique, ils vont mutuellement s'aider à traverser l'épreuve... en allant parfois très loin !
D'où le ton décalé de cette comédie... où l'on prépare aussi en direct un repas pour la belle attendue, le public découvrant ainsi trois recettes. Alors qu'ils font le bilan de leur vie et disent ce qu'ils en attendent, déboule soudain un fantôme de très mauvaise foi... qui va aider à démêler quelques noeuds, tout en semblant avoir une certaine responsabilité.
Un fantôme ?
Une sorte de "Dame du Lac" que mon personnage est seul à voir (enfin presque, surprise... !). En effet, quand mon père est parti, je me suis rendu compte que tout ce que j'avais fait ce n'était pas pour moi mais pour lui montrer ce dont j'étais capable. Alors, tous les piliers sur lesquels reposait mon existence se sont écroulés, mes rapports aux autres, à moi même, à la télé, aux femmes... Et pourtant je n'étais pas un gamin, j'avais 45 ans! L'écriture de cette pièce découle de ce moment et de mon éducation sans doute trop fusionnelle. Si ce fantôme se confond avec mon vrai père, attention, pas de pathos dans cette pièce dans laquelle je donne juste quelques clefs qui m'ont aidé à régler des problèmes. C'est avant tout une grosse comédie déconnante sur le couple, le pognon, le boulot et autres questions existentielles !
Paru le 07/10/2017
(18 notes) THÉÂTRE DE L'ARCHIPEL Du jeudi 5 octobre 2017 au samedi 13 janvier 2018
COMÉDIE. Pour David, cuisinier de télévision et son ami, pianiste, ce soir, c’est le "coup de feu!". Divorcés et pères de familles, ils sont tout deux à un tournant de leur vie, en quête d’un nouvel avenir. Mais les urgences ne sont pas les mêmes: pour l’un, c’est l’amour et pour l’autre, c’est le travail....
|