Portrait par Caroline Fabre
Vincent Azé
Auteur au syndrome de Peter Pan
Double actu pour Vincent Azé.: « Bouquet Final » à la Comédie Caumartin (coécriture) et Vanessa Kayo dans « Feignasse hyperactive » au Splendid (coécriture et mise en scène).
« Inadapté aux études, je savais que les mots me sauveraient ». Après des cours de théâtre dans sa « ville rose » natale, Vincent entre au Cours Florent à Paris... et découvre les affres du jeune comédien que personne n'appelle. Alors, il s'active de tous côtés jusqu'à l'écriture de « Smaïn comme ça se prononce » qui lui ouvre les portes des radios et télés. Il enchaîne ensuite les succès, notamment à l'écriture, seul ou pas : Droits de succession, On s'était dit rendez-vous dans 10 ans, Le grand jour...
Ecrire, c'est sa passion. « Les idées m'arrivent en dormant et j'ai toujours plusieurs textes en chantier que je travaille selon mon état d'esprit du jour. Certains me touchent personnellement. D'autres sont « efficaces » et je les signe sous pseudo. Et si j'écris pour un artiste, je dois me fondre dans sa personnalité, quitte à me sentir heureux s'il en revendique la paternité... à condition qu'il me paye! (rire). Si on y sent du Azé, c'est raté ! ».
Du Azé ? « J'ai depuis toujours le syndrome de Peter Pan et ça se voit. J'aime parler de l'humain au quotidien et de la fraternité comme aborder des sujets plus difficiles sur un ton drôle et léger. J'ai ainsi une pièce sur le suicide assisté dont je suis très fier mais, entre des directeurs qui trouvent le sujet trop aride et des actrices qui ne veulent pas mourir sur scène, c'est pas gagné !
En attendant que le théâtre se donne les moyens d'évoluer dans le bon sens, je pose les premiers jalons d'un roman... sur le terrorisme ! On verra...
Ecrire, c'est sa passion. « Les idées m'arrivent en dormant et j'ai toujours plusieurs textes en chantier que je travaille selon mon état d'esprit du jour. Certains me touchent personnellement. D'autres sont « efficaces » et je les signe sous pseudo. Et si j'écris pour un artiste, je dois me fondre dans sa personnalité, quitte à me sentir heureux s'il en revendique la paternité... à condition qu'il me paye! (rire). Si on y sent du Azé, c'est raté ! ».
Du Azé ? « J'ai depuis toujours le syndrome de Peter Pan et ça se voit. J'aime parler de l'humain au quotidien et de la fraternité comme aborder des sujets plus difficiles sur un ton drôle et léger. J'ai ainsi une pièce sur le suicide assisté dont je suis très fier mais, entre des directeurs qui trouvent le sujet trop aride et des actrices qui ne veulent pas mourir sur scène, c'est pas gagné !
En attendant que le théâtre se donne les moyens d'évoluer dans le bon sens, je pose les premiers jalons d'un roman... sur le terrorisme ! On verra...
Paru le 09/12/2017
(24 notes) THÉÂTRE DE LA COMEDIE CAUMARTIN Du mardi 19 septembre 2017 au samedi 20 janvier 2018
COMÉDIE. L'apocalypse est proche. Réunis dans un chalet, une poignée d'amis décident de s'offrir une ultime fête. Fête qui va rapidement tourner au scénario catastrophe. Si ce n'est pas vraiment la fin du monde, ce sera peut-être la fin de leur monde!
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