Dossier par Caroline Fabre
Le Prénom
au théâtre Édouard VII
Jonathan Lambert et Florent Peyre sont à l'affiche de cette comédie à succès de Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière, à nouveau mise en scène par Bernard Murat au Théâtre Edouard VII où elle fut créée en 2010, avant son adaptation au cinéma en 2012.
Mini résumé : Au cours d'un dîner, Vincent dévoile le prénom de son futur enfant... et provoque la stupeur puis la colère des convives. Chaos et règlements de comptes sur scène...
Comment ce projet est-il arrivé à vous ?
Jonathan Lambert. Bernard m'a appelé. Il voulait remonter la pièce avec une distribution différente, plus actuelle. J'ai immédiatement accepté car tous les voyants étaient au vert : cette pièce a fait ses preuves, chacun y a véritablement quelque chose à jouer et les auteurs et le metteur en scène d'origine suivent sa recréation. Enfin, réactualisée sur des détails, elle a tout pour devenir un classique, elle est intemporelle.
Florent Peyre J'ai tourné "Papa ou Maman" une série pour M6 écrite par Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière d'après leurs films éponymes. Lors d'un premier entretien, ils m'avaient dit « tu n'es pas obligé de dire le texte comme il est, lâche toi ». A la suite de leur venue sur le tournage, ils m'ont donné rendez-vous. J'étais comme un écolier avec son carnet de correspondance à la main, m'attendant à me faire gronder pour m'être trop lâché... or ils m'ont proposé "Le Prénom" ! Quel cadeau !!!
Votre personnage ?
J.L. Pierre, le beau-frère du futur père (Jean-Michel Dupuis au théâtre, Charles Berling au cinéma). Il est, pour reprendre les mots de Bernard, « bien plus dans la théorie et le dogme que dans la pratique ». Un homme d'idées, pas d'action. Obnubilé, voire rongé par celles qu'il défend, il persiste. Il se veut très ouvert mais est en fait très rigide. Donneur de leçon, moraliste, plein de contradictions, il est, à plein d'égards, très critiquable. J'aime défendre ces personnages qui ne sont pas lisses et ont des défauts.
F.P. Vincent, le futur père (Patrick Bruel). Je me sens assez proche de lui. On lui passe tout car il est le petit dernier de la famille, rigolo, charmeur. C'est un mec simple, pas un intellectuel. Sans bagages, il a fait fortune grâce à sa tchatche. Heureux en couple, il a une grosse voiture et peu lui importe de savoir si c'est écolo ou pas, blaireau ou pas, lui, il est content. C'est un kiffeur ! (rire) Et il adore mentir. Il jubile à voir jusqu'où un mensonge peut aller... quitte à se mettre dans la panade comme dans la pièce. J'aime ça, être dans le double jeu tout en étant hyper sincère pour que les personnages et le public y croient, ce dernier devant être, un peu, dans la connivence. C'est une partition exceptionnelle pour un comédien !
Le travail avec votre metteur en scène ?
J.L. Le fait que Bernard, qui connait si bien la pièce, nous encadre, tel un daron, un parrain, c'est très réconfortant. Pour autant, ce ne sera pas une copie carbone de la création, il sait que la personnalité de chacun va influer.
F.P. Bernard veut se servir de nos énergies et a l'élégance de nous laisser proposer des choses. il ne dit pas oui à tout mais nous offre un espace de liberté exceptionnel. Bien sûr, il y a eu Patrick Bruel... et je ne suis que Florent Peyre ! Pourtant, peut-être est-ce prétentieux, je vais essayer d'être plus drôle que lui en osant, si on m'y autorise, en faire un peu plus, car c'est mon registre. Je crois que Bernard en a envie aussi. Ce serait super !
Comment ce projet est-il arrivé à vous ?
Jonathan Lambert. Bernard m'a appelé. Il voulait remonter la pièce avec une distribution différente, plus actuelle. J'ai immédiatement accepté car tous les voyants étaient au vert : cette pièce a fait ses preuves, chacun y a véritablement quelque chose à jouer et les auteurs et le metteur en scène d'origine suivent sa recréation. Enfin, réactualisée sur des détails, elle a tout pour devenir un classique, elle est intemporelle.
Florent Peyre J'ai tourné "Papa ou Maman" une série pour M6 écrite par Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière d'après leurs films éponymes. Lors d'un premier entretien, ils m'avaient dit « tu n'es pas obligé de dire le texte comme il est, lâche toi ». A la suite de leur venue sur le tournage, ils m'ont donné rendez-vous. J'étais comme un écolier avec son carnet de correspondance à la main, m'attendant à me faire gronder pour m'être trop lâché... or ils m'ont proposé "Le Prénom" ! Quel cadeau !!!
Votre personnage ?
J.L. Pierre, le beau-frère du futur père (Jean-Michel Dupuis au théâtre, Charles Berling au cinéma). Il est, pour reprendre les mots de Bernard, « bien plus dans la théorie et le dogme que dans la pratique ». Un homme d'idées, pas d'action. Obnubilé, voire rongé par celles qu'il défend, il persiste. Il se veut très ouvert mais est en fait très rigide. Donneur de leçon, moraliste, plein de contradictions, il est, à plein d'égards, très critiquable. J'aime défendre ces personnages qui ne sont pas lisses et ont des défauts.
F.P. Vincent, le futur père (Patrick Bruel). Je me sens assez proche de lui. On lui passe tout car il est le petit dernier de la famille, rigolo, charmeur. C'est un mec simple, pas un intellectuel. Sans bagages, il a fait fortune grâce à sa tchatche. Heureux en couple, il a une grosse voiture et peu lui importe de savoir si c'est écolo ou pas, blaireau ou pas, lui, il est content. C'est un kiffeur ! (rire) Et il adore mentir. Il jubile à voir jusqu'où un mensonge peut aller... quitte à se mettre dans la panade comme dans la pièce. J'aime ça, être dans le double jeu tout en étant hyper sincère pour que les personnages et le public y croient, ce dernier devant être, un peu, dans la connivence. C'est une partition exceptionnelle pour un comédien !
Le travail avec votre metteur en scène ?
J.L. Le fait que Bernard, qui connait si bien la pièce, nous encadre, tel un daron, un parrain, c'est très réconfortant. Pour autant, ce ne sera pas une copie carbone de la création, il sait que la personnalité de chacun va influer.
F.P. Bernard veut se servir de nos énergies et a l'élégance de nous laisser proposer des choses. il ne dit pas oui à tout mais nous offre un espace de liberté exceptionnel. Bien sûr, il y a eu Patrick Bruel... et je ne suis que Florent Peyre ! Pourtant, peut-être est-ce prétentieux, je vais essayer d'être plus drôle que lui en osant, si on m'y autorise, en faire un peu plus, car c'est mon registre. Je crois que Bernard en a envie aussi. Ce serait super !
Paru le 02/11/2018
(27 notes) THÉÂTRE ÉDOUARD VII Du vendredi 7 septembre 2018 au dimanche 6 janvier 2019
COMÉDIE. Vincent (Florent Peyre), la quarantaine triomphante, va être père pour la première fois. Invité à diner chez Elisabeth et Pierre, sa sœur et son beau-frère, il y retrouve Claude (Jonathan Lambert), un ami d’enfance. En attendant l’arrivée d’Anna, sa jeune épouse éternellement en retard, on le pres...
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