Portrait par Caroline Fabre
Sophie Artur
comédienne au CV bien rempli et femme de caractère.
Sautet, Lelouch, Chabrol, Giraudeau, Ribes, Santon, Perrin, Briançon et bien d'autres ont fait appel à elle, au cinéma, à la télévision et au théâtre. On la retrouve aujourd'hui à la Michodière, dans « Le Canard à l'orange », mis en scène par Nicolas Briançon.
« J'ai grandi à l'ombre des plateaux de théâtres avec mes parents (José Artur et Colette Castel) et mes parrain et marraine (Francois Perrier et Annick Alary). Et on passait tous nos week-ends chez Montant et Signoret. Mais, enfant gravement rebelle, je ne voulais pas suivre les pas de mes parents. Puis l'Ecole du cirque et la danse classique, disciplines hyper encadrées, m'ont canalisée et Yves Pignot m'a préparée aux écoles nationales de théâtre. Hélas, j'étais trop jeune. J'avais beau avoir énormément de talent (rire), ça n'a pas suffit ! J'ai alors intégré le Cours Périmony en 2ème année. Cet homme merveilleux, généreux et intelligent, malgré son caractère de cochon (rire), m'a vraiment mise sur les rails. Sortie avec le premier prix, je fus repérée par Marcel Cuvelier qui m'a engagée à la Huchette. Ensuite, j'ai eu beaucoup de chance car je suis toujours comédienne ».
Cette femme de caractère revendique « une capacité d'organisation et d'adaptation qui ne ressemble pas assez au reste de l'humanité » et un « optimisme chevillé au corps ». Résultat ? « Mon énergie débordante fatigue parfois mes proches. Heureusement, j'ai le sens de l'humour y compris sur moi-même. Et je suis généreuse et gentille... sauf si on me marche vraiment sur les arpions ! »
Archétype de la comédienne au CV très bien rempli mais pas très connue, Sophie ne regrette rien. « Je flirte pas mal avec la philosophie bouddhiste et estime que les choses n'arrivent pas par hasard. La célébrité, je l'ai eue avec le feuilleton « Maguy » (rôle de Caro, la fille de Maguy). Je ne pouvais plus aller chercher mon pain tranquille. Mais, comme j'ai une grande gueule, j'ai trop dit ce que je pensais... erreur dans ce métier ! Quant à la chance, je n'en ai pas eu assez pour que ça accroche. Enfin, j'ai toujours donné priorité à ma famille et à mes enfants ». Elle a aussi « traversé un trou d'air, aux alentours de la cinquantaine, comme beaucoup d'autres comédiennes. Il faut juste tenir jusqu'au moment où on a à nouveau besoin de vous... comme grand-mère. J'en ai profité pour retrouver ma couleur naturelle, poivre et sel aujourd'hui ».
Pourtant, pour son rôle dans « Le Canard à l'orange », elle est grimée pour paraître plus âgée qu'elle n'est. « C'est l'intendante de la maison. En poste depuis des lustres, elle fait pratiquement partie de la famille. Elle donne son avis sur tout et tape un peu sur les nerfs de la (nouvelle) femme. Brut de pomme, elle provoque moult rires. Car c'est une comédie à hurler de rire, un rire intelligent, fin... de la dentelle ! Et Nicolas Briançon n'a vraiment rien à envier à Jean Poiret (créateur du rôle). Il est hallucinant ! On a créé la pièce au Festival d'Anjou. Les spectateurs étaient hilares et sortaient joyeux ». A voir donc !
Cette femme de caractère revendique « une capacité d'organisation et d'adaptation qui ne ressemble pas assez au reste de l'humanité » et un « optimisme chevillé au corps ». Résultat ? « Mon énergie débordante fatigue parfois mes proches. Heureusement, j'ai le sens de l'humour y compris sur moi-même. Et je suis généreuse et gentille... sauf si on me marche vraiment sur les arpions ! »
Archétype de la comédienne au CV très bien rempli mais pas très connue, Sophie ne regrette rien. « Je flirte pas mal avec la philosophie bouddhiste et estime que les choses n'arrivent pas par hasard. La célébrité, je l'ai eue avec le feuilleton « Maguy » (rôle de Caro, la fille de Maguy). Je ne pouvais plus aller chercher mon pain tranquille. Mais, comme j'ai une grande gueule, j'ai trop dit ce que je pensais... erreur dans ce métier ! Quant à la chance, je n'en ai pas eu assez pour que ça accroche. Enfin, j'ai toujours donné priorité à ma famille et à mes enfants ». Elle a aussi « traversé un trou d'air, aux alentours de la cinquantaine, comme beaucoup d'autres comédiennes. Il faut juste tenir jusqu'au moment où on a à nouveau besoin de vous... comme grand-mère. J'en ai profité pour retrouver ma couleur naturelle, poivre et sel aujourd'hui ».
Pourtant, pour son rôle dans « Le Canard à l'orange », elle est grimée pour paraître plus âgée qu'elle n'est. « C'est l'intendante de la maison. En poste depuis des lustres, elle fait pratiquement partie de la famille. Elle donne son avis sur tout et tape un peu sur les nerfs de la (nouvelle) femme. Brut de pomme, elle provoque moult rires. Car c'est une comédie à hurler de rire, un rire intelligent, fin... de la dentelle ! Et Nicolas Briançon n'a vraiment rien à envier à Jean Poiret (créateur du rôle). Il est hallucinant ! On a créé la pièce au Festival d'Anjou. Les spectateurs étaient hilares et sortaient joyeux ». A voir donc !
Paru le 15/02/2019
(86 notes) THÉÂTRE DE LA MICHODIÈRE Du mardi 22 janvier 2019 au samedi 19 mars 2022
COMÉDIE. Hugh Preston est un animateur-vedette de télévision, marié depuis 15 ans à Liz qu’il trompe avec de nombreuses maîtresses. Un vendredi soir, Hugh apprend que sa femme a un amant. Au pied du mur, elle avoue alors à Hugh sa liaison avec un homme avec qui elle compte partir le dimanche matin suivant....
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