Portrait par Bruno Perroud
Florian Chauvet
Au coeur du Djihad
Florian Chauvet reprend au théâtre Lepic le spectacle "Djihad" de Ismaël Saïdi. Il y interprète Ben, un illuminé qui part avec deux de ses camarades en Syrie. Le voyage va vite se transformer en déroute.
Florian grandit dans le Lot et Garonne. Initié très tôt au théâtre, il intègre à 17 ans, à Bordeaux, la compagnie Prométhée, dirigée par Luc Cognet. Pendant trois ans, il se forme à la danse, au travail de masque et au kabuki.
A 20 ans, en 2007, il débarque à Paris et s'inscrit au Conservatoire du 11e. Un an plus tard, un metteur en scène italien, Manfredi Rutelli, lui propose de jouer en Italie. Il y créera trois spectacles. A son retour à Paris, il enchaine classiques et spectacles dans les petites salles.
En 2016, il auditionne pour le spectacle «Djihad» qui est un gros succès en Belgique. Il se laisse pousser la barbe, rase sa moustache le jour de l'audition et est engagé. L'aventure dure depuis trois ans, et le spectacle totalise plus de 650 000 spectateurs depuis sa création. «Avec Djihad, je me suis questionné sur les choix religieux de certains hommes. J'étais sûrement un peu hermétique à ces questions, mais je me suis intéressé à l'aspect philosophique. Cela m'a permis aussi de me remettre en question, de ne pas avoir un avis trop tranché».
Pour les projets, il y a le spectacle «Désaxé» de Hakim Djaziri où il sera encore question de radicalisation. Après avoir été joué en Avignon cet été, le spectacle reviendra sur Paris.
A 20 ans, en 2007, il débarque à Paris et s'inscrit au Conservatoire du 11e. Un an plus tard, un metteur en scène italien, Manfredi Rutelli, lui propose de jouer en Italie. Il y créera trois spectacles. A son retour à Paris, il enchaine classiques et spectacles dans les petites salles.
En 2016, il auditionne pour le spectacle «Djihad» qui est un gros succès en Belgique. Il se laisse pousser la barbe, rase sa moustache le jour de l'audition et est engagé. L'aventure dure depuis trois ans, et le spectacle totalise plus de 650 000 spectateurs depuis sa création. «Avec Djihad, je me suis questionné sur les choix religieux de certains hommes. J'étais sûrement un peu hermétique à ces questions, mais je me suis intéressé à l'aspect philosophique. Cela m'a permis aussi de me remettre en question, de ne pas avoir un avis trop tranché».
Pour les projets, il y a le spectacle «Désaxé» de Hakim Djaziri où il sera encore question de radicalisation. Après avoir été joué en Avignon cet été, le spectacle reviendra sur Paris.
Paru le 19/11/2019
(57 notes) THÉÂTRE LEPIC Du mardi 1 octobre 2019 au samedi 15 février 2020
COMÉDIE DRAMATIQUE. L'auteur Ismaël Saïdi prend le parti de faire tomber les murs entre les communautés et aspire, entre rires et larmes, à un meilleur " vivre ensemble ". Première partie d'un diptyque consacré au radicalisme, on découvre, en huit tableaux les aventures de trois paumés, embrigadés qui décident de par...
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