Zoom par Vincent Goupy
CRÉATURES
Attention... Elles arrivent !
Les CRÉATURES ne sont pas mortes, loin de là !
C'est même l'heure de leur RENAISSANCE...
Tous ceux qui se sont aventurés sur le territoire de ces CRÉATURES sont unanimes ! Il faut courrir, courrir vite et se précipiter... Courrir non pas pour fuir, mais pour voir d'urgence ce spectacle surprenant, drôle et savoureux que bon nombre d'entre vous revoient plusieurs fois avec délice...
Et n'ayez peur de rien, ces CRÉATURES, à leur grand désespoir, ne font pas peur ! La Complainte de la Lune, comme bien d'autres scènes, resteront longtemps dans vos mémoires.
Si, par miracle, vous aviez réussi à leur échapper jusqu'à présent, sachez que rares sont ceux qui ne meurent pas de rire à leur contact ou ne succombent pas à cette comédie déjantée, sulfureuse et musicale à ne rater sous aucun prétexte !...
C'est même l'heure de leur RENAISSANCE...
Tous ceux qui se sont aventurés sur le territoire de ces CRÉATURES sont unanimes ! Il faut courrir, courrir vite et se précipiter... Courrir non pas pour fuir, mais pour voir d'urgence ce spectacle surprenant, drôle et savoureux que bon nombre d'entre vous revoient plusieurs fois avec délice...
Et n'ayez peur de rien, ces CRÉATURES, à leur grand désespoir, ne font pas peur ! La Complainte de la Lune, comme bien d'autres scènes, resteront longtemps dans vos mémoires.
Si, par miracle, vous aviez réussi à leur échapper jusqu'à présent, sachez que rares sont ceux qui ne meurent pas de rire à leur contact ou ne succombent pas à cette comédie déjantée, sulfureuse et musicale à ne rater sous aucun prétexte !...
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Alexandre Bonstein,
l'auteur-interprète qui fait chanter
et rire les cauchemars
S'il était un monstre ? Ce serait... lui-même ! Récemment à l'affiche de "Zazou", le spectacle de Savary à l'Opéra-Comique, ce comédien-chanteur-danseur à la frimousse coquine d'éternel adolescent se fait avec "Créatures" le poète des complexes d'une Famille Adams défoulatoire. Quelque part entre "Freaks" et "Fantasia", Alexandre Bonstein interprète William, l'homme qui donne vie à ses démons...
L'amour du théâtre musical
Après un an de cours de théâtre et de chant au Herbert Berghof Studio de New York, où il a trouvé un véritable enseignement de théâtre musical, ce Suisse impatient a débarqué plein d'énergie à Paris, et a été immédiatement engagé dans Cats. Il enchaînera les comédies musicales, dont Les Misérables et Hair à Mogador, 7 Filles pour 7 Garçons aux Folies-Bergère.
Alexandre fut jadis ébloui par les paillettes du Grand Magic Circus de Savary dans Zartan, Frère mal-aimé de Tarzan et Les Mélodies du malheur. Il cite volontiers les spectacles musicaux de Laurent Pelly (Souingue !, Et Vian ! En avant la Zique) ou L'Ultima Récital.
Marqué par l'écriture de Steven Sondheim (qui a signé les paroles de West Side Story et de nombreuses comédies musicales de Broadway), il rêve de voir vivre en France des comédies musicales qui donneraient autant d'importance au texte qu'à la musique.
C'est à New York, dans le Village au côté grunge, qu'il est retourné monter Créatures, avec le compositeur Lee Maddeford. Les comédiens-chanteurs qui ont fait partie de l'aventure jusqu'à Dublin sont des artistes rencontrés au détour de sa propre carrière, auxquels s'est joint Christophe Bonzom pour la production parisienne. Ainsi qu'Agnès Boury pour la mise en scène et Pascale Bordet pour les costumes.
Des monstres humains, très humains
Alexandre Bonstein était fasciné depuis longtemps par l'univers, pour lui mythique, grandiose et fantasmagorique, des monstres, vampires, loups-garous, sorcières et autres créatures de Frankenstein. Mais aussi par le délire kitsch du Rocky Horror Picture Show et de Tim Burton !
Dans Créatures, il souhaite que les spectateurs reconnaissent leurs propres monstres, et écrit en pensant au plaisir que l'on a lorsque votre interlocuteur vous rétorque tout à coup : "Ah ! Ben moi, c'est pareil." Utiliser les monstres pour faire parler ses démons et les exorciser, en pointant leurs côtés dérisoires et en montrant leurs propres complexes : une sorcière en manque d'amour, un loup-garou plutôt labrador à la recherche de sa maîtresse, un vampire avec un cheveu sur la langue, qui se plaint d'avoir des crises d'euphorie.
Des monstres humains, horriblement humains...
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Christophe Bonzom
ou l'élégance dégingandée d'un vampire trop sensible
S'il était un monstre ?... Un vampire, évidemment ! Avec sa figure longue et son crâne lisse, il fut d'ailleurs un parfait Dracula dans "Comtesse Dracula", sa première comédie musicale. Mais Bonzom est aussi un auteur-interprète, qui suit son grand bonhomme de chemin...
Son air malicieux et son sourcil en accent circonflexe plein de sous-entendus ne font quand même pas de lui un Nosferatu pur monstre. Il a toujours l'air d'avoir deux airs, et de n'en penser pas moins. Comme lorsqu'il interprète ces chansons qui parlent de la peine de mort ou de la misère sur une ambiance de caf'conc'.
Il a d'abord interprété le répertoire "début de siècle" d'Yvette Guilbert et Bruant, Richepin ou Xanrof, avant de flirter avec Fanon, Gribouille et Anne Sylvestre. Dans ses propres chansons, Bonzom a conservé cet humour noir à la fois cynique et tendre pour évoquer la cruauté de la vie.
Longtemps accompagné de son pianiste et compositeur Mickaël Guillaume, il a récemment convoqué bassiste, guitariste, tromboniste et batteur en un drôle d'ensemble à sa mesure ! Dans Créatures, il apporte son bagage de soliste pour incarner un vampire complexé. La danse vient naturellement à ce dégingandé qui jouait déjà ses chansons jusqu'au bout de ses grandes mains fines. Après son premier album, L'homme qui pleut, il en prépare un deuxième, et poursuit une tournée de concerts.
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Patrick Laviosa
Le pianiste-chanteur-compositeur
de bric et de broc
S'il était un monstre ?... Difficile d'imaginer un monstre derrière ces yeux espiègles et ce sourire angélique ! Il y faut d'ailleurs tout un fatras d'organes et de pulsions, à l'image de cet artiste polymorphe sans limites...
Il a conservé du Midi un accent rigolard et chantant qui lui va bien, lorsqu'il vous raconte modestement son parcours d'autodidacte : les chanteurs du Piano Zinc qu'il accompagnait à l'instinct, et le travail abattu avant de composer et orchestrer toute la musique de Simenon et Joséphine, comédie musicale pour le centenaire de l'auteur belge, créée à l'Opéra Royal de Bruxelles !
Il a écrit des chansons pour Jean Guidoni, composé moult musiques de films, et souvent chanté et accompagné au piano les spectacles mis en scène par Jean-Luc Revol (Les 30 Millions de gladiateurs, La Fille de Madame Angot), dont il partage les goûts loufoques pour les personnages déjantés.
Dans Créatures, il est Franky, personnage-piano qu'on dirait assemblé par Frankenstein, écartelé entre désirs du cœur et pulsions du corps (comme tout le monde dans la vie, dit-il) et qui ne peut survivre longtemps éloigné de son organe-instrument (comme dans sa vie à lui). À l'image encore des thèmes musicaux du spectacle, oscillant entre romance et rock, blues et tango, suivant les dialogues en situation, comme dans L'Étrange Noël de Mister Jack et son ambiance lunaire.
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Liza Michael
La Chanteuse de Blues fantomatique, et néanmoins pulpeuse...
Entre New York et Paris, Alexandre Bonstein a taillé pour elle le rôle sur mesure du fantôme de la Chanteuse de Blues. Danseuse classique et jazz, chanteuse jazz et variété, comédienne rigoureuse, elle ne lésine pas sur les talents.
"La Diva" de Bouygues Telecom, qui enchantait son auditoire depuis son portable, c'est elle ! En fait de monstres, Liza Michael insuffle à ses personnages une émotion à la fois subtile et puissante, elle, qui a appris à "faire de la vulnérabilité un atout", et à traiter le moindre costume comme son premier partenaire de jeu.
Elle a débuté sur scène à Paris aux Folies- Bergère, sous la houlette d'Alfredo Arias dans Fous des Folies, il y a dix ans. Elle y interprétait rien moins que Joséphine Baker, Michael Jackson et Billie Holiday ! Elle flirte encore avec Joséphine en interprétant sa grande amie Bricktop dans la comédie musicale Simenon et Joséphine, composée par... Patrick Laviosa, le pianiste de Créatures !
Elle a croisé Alexandre Bonstein dans Hair à Mogador en 1999, alors qu'il commençait à écrire Créatures. Elle rejoint la troupe l'année suivante à Dublin, où elle interprète notamment l'Araignée, dans cet univers de monstres sensibles qu'elle apparente à celui de Shrek.
Pour l'avenir, elle est tentée par d'autres moyens afin de toucher le spectateur : mettre en scène un spectacle où elle n'aurait pas de rôle, et écrire.
Alexandre Bonstein,
l'auteur-interprète qui fait chanter
et rire les cauchemars
S'il était un monstre ? Ce serait... lui-même ! Récemment à l'affiche de "Zazou", le spectacle de Savary à l'Opéra-Comique, ce comédien-chanteur-danseur à la frimousse coquine d'éternel adolescent se fait avec "Créatures" le poète des complexes d'une Famille Adams défoulatoire. Quelque part entre "Freaks" et "Fantasia", Alexandre Bonstein interprète William, l'homme qui donne vie à ses démons...
L'amour du théâtre musical
Après un an de cours de théâtre et de chant au Herbert Berghof Studio de New York, où il a trouvé un véritable enseignement de théâtre musical, ce Suisse impatient a débarqué plein d'énergie à Paris, et a été immédiatement engagé dans Cats. Il enchaînera les comédies musicales, dont Les Misérables et Hair à Mogador, 7 Filles pour 7 Garçons aux Folies-Bergère.
Alexandre fut jadis ébloui par les paillettes du Grand Magic Circus de Savary dans Zartan, Frère mal-aimé de Tarzan et Les Mélodies du malheur. Il cite volontiers les spectacles musicaux de Laurent Pelly (Souingue !, Et Vian ! En avant la Zique) ou L'Ultima Récital.
Marqué par l'écriture de Steven Sondheim (qui a signé les paroles de West Side Story et de nombreuses comédies musicales de Broadway), il rêve de voir vivre en France des comédies musicales qui donneraient autant d'importance au texte qu'à la musique.
C'est à New York, dans le Village au côté grunge, qu'il est retourné monter Créatures, avec le compositeur Lee Maddeford. Les comédiens-chanteurs qui ont fait partie de l'aventure jusqu'à Dublin sont des artistes rencontrés au détour de sa propre carrière, auxquels s'est joint Christophe Bonzom pour la production parisienne. Ainsi qu'Agnès Boury pour la mise en scène et Pascale Bordet pour les costumes.
Des monstres humains, très humains
Alexandre Bonstein était fasciné depuis longtemps par l'univers, pour lui mythique, grandiose et fantasmagorique, des monstres, vampires, loups-garous, sorcières et autres créatures de Frankenstein. Mais aussi par le délire kitsch du Rocky Horror Picture Show et de Tim Burton !
Dans Créatures, il souhaite que les spectateurs reconnaissent leurs propres monstres, et écrit en pensant au plaisir que l'on a lorsque votre interlocuteur vous rétorque tout à coup : "Ah ! Ben moi, c'est pareil." Utiliser les monstres pour faire parler ses démons et les exorciser, en pointant leurs côtés dérisoires et en montrant leurs propres complexes : une sorcière en manque d'amour, un loup-garou plutôt labrador à la recherche de sa maîtresse, un vampire avec un cheveu sur la langue, qui se plaint d'avoir des crises d'euphorie.
Des monstres humains, horriblement humains...
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Christophe Bonzom
ou l'élégance dégingandée d'un vampire trop sensible
S'il était un monstre ?... Un vampire, évidemment ! Avec sa figure longue et son crâne lisse, il fut d'ailleurs un parfait Dracula dans "Comtesse Dracula", sa première comédie musicale. Mais Bonzom est aussi un auteur-interprète, qui suit son grand bonhomme de chemin...
Son air malicieux et son sourcil en accent circonflexe plein de sous-entendus ne font quand même pas de lui un Nosferatu pur monstre. Il a toujours l'air d'avoir deux airs, et de n'en penser pas moins. Comme lorsqu'il interprète ces chansons qui parlent de la peine de mort ou de la misère sur une ambiance de caf'conc'.
Il a d'abord interprété le répertoire "début de siècle" d'Yvette Guilbert et Bruant, Richepin ou Xanrof, avant de flirter avec Fanon, Gribouille et Anne Sylvestre. Dans ses propres chansons, Bonzom a conservé cet humour noir à la fois cynique et tendre pour évoquer la cruauté de la vie.
Longtemps accompagné de son pianiste et compositeur Mickaël Guillaume, il a récemment convoqué bassiste, guitariste, tromboniste et batteur en un drôle d'ensemble à sa mesure ! Dans Créatures, il apporte son bagage de soliste pour incarner un vampire complexé. La danse vient naturellement à ce dégingandé qui jouait déjà ses chansons jusqu'au bout de ses grandes mains fines. Après son premier album, L'homme qui pleut, il en prépare un deuxième, et poursuit une tournée de concerts.
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Patrick Laviosa
Le pianiste-chanteur-compositeur
de bric et de broc
S'il était un monstre ?... Difficile d'imaginer un monstre derrière ces yeux espiègles et ce sourire angélique ! Il y faut d'ailleurs tout un fatras d'organes et de pulsions, à l'image de cet artiste polymorphe sans limites...
Il a conservé du Midi un accent rigolard et chantant qui lui va bien, lorsqu'il vous raconte modestement son parcours d'autodidacte : les chanteurs du Piano Zinc qu'il accompagnait à l'instinct, et le travail abattu avant de composer et orchestrer toute la musique de Simenon et Joséphine, comédie musicale pour le centenaire de l'auteur belge, créée à l'Opéra Royal de Bruxelles !
Il a écrit des chansons pour Jean Guidoni, composé moult musiques de films, et souvent chanté et accompagné au piano les spectacles mis en scène par Jean-Luc Revol (Les 30 Millions de gladiateurs, La Fille de Madame Angot), dont il partage les goûts loufoques pour les personnages déjantés.
Dans Créatures, il est Franky, personnage-piano qu'on dirait assemblé par Frankenstein, écartelé entre désirs du cœur et pulsions du corps (comme tout le monde dans la vie, dit-il) et qui ne peut survivre longtemps éloigné de son organe-instrument (comme dans sa vie à lui). À l'image encore des thèmes musicaux du spectacle, oscillant entre romance et rock, blues et tango, suivant les dialogues en situation, comme dans L'Étrange Noël de Mister Jack et son ambiance lunaire.
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Liza Michael
La Chanteuse de Blues fantomatique, et néanmoins pulpeuse...
Entre New York et Paris, Alexandre Bonstein a taillé pour elle le rôle sur mesure du fantôme de la Chanteuse de Blues. Danseuse classique et jazz, chanteuse jazz et variété, comédienne rigoureuse, elle ne lésine pas sur les talents.
"La Diva" de Bouygues Telecom, qui enchantait son auditoire depuis son portable, c'est elle ! En fait de monstres, Liza Michael insuffle à ses personnages une émotion à la fois subtile et puissante, elle, qui a appris à "faire de la vulnérabilité un atout", et à traiter le moindre costume comme son premier partenaire de jeu.
Elle a débuté sur scène à Paris aux Folies- Bergère, sous la houlette d'Alfredo Arias dans Fous des Folies, il y a dix ans. Elle y interprétait rien moins que Joséphine Baker, Michael Jackson et Billie Holiday ! Elle flirte encore avec Joséphine en interprétant sa grande amie Bricktop dans la comédie musicale Simenon et Joséphine, composée par... Patrick Laviosa, le pianiste de Créatures !
Elle a croisé Alexandre Bonstein dans Hair à Mogador en 1999, alors qu'il commençait à écrire Créatures. Elle rejoint la troupe l'année suivante à Dublin, où elle interprète notamment l'Araignée, dans cet univers de monstres sensibles qu'elle apparente à celui de Shrek.
Pour l'avenir, elle est tentée par d'autres moyens afin de toucher le spectateur : mettre en scène un spectacle où elle n'aurait pas de rôle, et écrire.
Paru le 15/03/2004
CRÉATURES VINGTIÈME THÉÂTRE Du mercredi 14 janvier au samedi 13 mars 2004
COMÉDIE MUSICALE. Certains berceaux attirent les fées, celui de William a malencontreusement aimanté tout ce que la mythologie moderne peut compter de pire: Diable, Sorcière, Mort, Fantôme, Vampire, Loup-Garou...
Émouvantes et comiques alors qu'elles se voudraient effrayantes, ces créatures familières envahissent s...
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