Pour réaliser un cabaret festif, intimiste et léger, Béatrice Agenin et sa fille ont mixé plusieurs ingrédients. D'abord quelques textes d'auteurs mythiques, puis des chansons connues comme « La Tendresse », « Fever », « Déshabillez-moi » pour donner au public l'envie de rechanter ensemble, le tout avec humour, vous entendrez notamment, moment délicieux, Béatrice Agenin faire du rap sur les affirmations curieuses d'un metteur en scène sur Racine.

Ce cabaret est aussi et surtout le moyen de témoigner d'une véritable histoire d'amour mère-fille par le biais d'une passion pour les textes, qu'ils soient classiques ou plus modernes comme les chansons d'Émilie Bouchereau (Mihlo). « Ma fille, cette musicienne, trouve son inspiration dans ce qu'elle a vécu. Cet attachement à la poésie, aux rêves, elle le raconte dans son EP « Cage de verre ». Si l'on a des rêves, l'on peut tout faire, et ce sont les rêves qui permettent de rester éveillés » nous dit l'actrice avant d'ajouter : « Le fil conducteur étant ce que nous échangeons et nous transmettons. Il est important de sortir d'un monde où tout est trop rapide pour se poser, se regarder et se dire l'essentiel ! ».

Deux hommes accompagneront les deux femmes, le pianiste Simon Fache et le percussionniste Anthony Debray, complices d'un spectacle qu'ils contribuent à rendre particulièrement vivant et enlevé. Avec « Notre Petit cabaret », les festivaliers trouveront matière à passer leur début de soirée sur un nuage.