Article de Flammenn Jan
Les Marchands d’étoiles: une plongée dans le Paris en guerre
Splendid
Paris, juin 1942. Raymond Martineau, sa femme, leur fille et ses deux employés sont réunis cette nuit pour l'inventaire de la boutique familiale fondée par son beau-père. Paris est en guerre, Paris est occupée, le couvre-feu est instauré, et les coups de feu et alertes à la bombe résonnent. Une histoire dans la Grande Histoire, pleine d'émotions et de rebondissements.
En entrant dans la salle du Splendid, vous découvrez sur scène le décor, très réussi, d'un dépôt de tissus parisien. Paulette, la fille de monsieur Raymond, ainsi que sa femme Yvette font déjà l'inventaire.
Très vite, on découvre tous les personnages, chacun interprété avec brio.
Monsieur Raymond, touchant mais également très drôle, apporte de la légèreté à l'histoire dans les moments les plus graves. Le duo féminin mère-fille fonctionne à merveille et les larmes peuvent très vite couler. Joseph, le jeune employé, reste discret pour se dévoiler au fil de la pièce. Louis, quant à lui, fidèle employé de la boutique, fait partie de la famille. Enfin, Marcel, seul personnage extérieur à la vie de la boutique, est détestable dans ce rôle très bien joué.
La guerre, l'occupation, sont des thèmes que vous avez forcément déjà découverts dans des pièces de théâtre. Mais celle-ci est bien différente dans son approche et dans son texte. Les relations familiales y sont représentées avec beaucoup de vérité. Les choix, comme le dira Joseph, sont au centre de la pièce. Il ne s'agit pas d'y être humain, d'y être quelqu'un de bon, mais plus de se protéger et de protéger sa famille.
Toute la troupe se répond formidablement bien. Chacun est dans son rôle, tout est aussi vrai que nature. Ce n'est pas une simple pièce, mais une vraie plongée dans les années 40. On félicite autant les comédiens et comédiennes que le metteur en scène. Les décors, les costumes: en bref, tout est une réussite. On ne dévoilera pas l'intrigue entière, ce serait dommage, mais vous pleurerez autant que vous bondirez sur votre siège.
Très vite, on découvre tous les personnages, chacun interprété avec brio.
Monsieur Raymond, touchant mais également très drôle, apporte de la légèreté à l'histoire dans les moments les plus graves. Le duo féminin mère-fille fonctionne à merveille et les larmes peuvent très vite couler. Joseph, le jeune employé, reste discret pour se dévoiler au fil de la pièce. Louis, quant à lui, fidèle employé de la boutique, fait partie de la famille. Enfin, Marcel, seul personnage extérieur à la vie de la boutique, est détestable dans ce rôle très bien joué.
La guerre, l'occupation, sont des thèmes que vous avez forcément déjà découverts dans des pièces de théâtre. Mais celle-ci est bien différente dans son approche et dans son texte. Les relations familiales y sont représentées avec beaucoup de vérité. Les choix, comme le dira Joseph, sont au centre de la pièce. Il ne s'agit pas d'y être humain, d'y être quelqu'un de bon, mais plus de se protéger et de protéger sa famille.
Toute la troupe se répond formidablement bien. Chacun est dans son rôle, tout est aussi vrai que nature. Ce n'est pas une simple pièce, mais une vraie plongée dans les années 40. On félicite autant les comédiens et comédiennes que le metteur en scène. Les décors, les costumes: en bref, tout est une réussite. On ne dévoilera pas l'intrigue entière, ce serait dommage, mais vous pleurerez autant que vous bondirez sur votre siège.
Paru le 30/08/2024
(99 notes) THÉÂTRE LE SPLENDID Jusqu'au dimanche 4 mai 2025
COMÉDIE DRAMATIQUE à partir de 10 ans. Juin 1942, la vie poursuit son cours, dans un dépôt de tissus parisien. Raymond Martineau, le patron qui semble tout droit sorti d'une pièce de Pagnol, ne réussit pas à imposer son autorité à sa fille. À sa femme non plus, d'ailleurs. Et puis, il y a aussi Joseph, son plus jeune employé, dont le p...
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