Au dernier rang de l'orchestre, une chaleur insupportable et la voix nasillarde d'Anouk Grinbergg, voilà ce qui me restera de ce spectacle sans réelle mise en scène, sans vraiment de décor.

Critiques dithyrambiques certes mais parfois l'ennui ressenti par les personnages de la pièce durant leur villégiature estivale se transmet au spectateur. Au point que l'esprit subversif de cette histoire à l'époque, une jeune épouse bourgeoise qui s'entiche d'un jeune homme plus jeune qu'elle et d'une classe sociale inférieure est désamorcé. Anouk Grinberg a des airs de fillette face à un Micha Lescot toujours aussi élégant. Pas de quoi s'emflammer pour cette passion amoureuse naissante qui mériterait une version plus fervente.

Une superbe pièce si bien interprétée. Toutefois, le theatre Dejazet a placé les adhérents Starter en Mezzanine, un veritable calvaire. Dommage.

Tout a été dit, par la critique, unanime, par les adhérents, conquis & le public heureux de découvrir une belle pièce et de retrouver sous la direction d'Alain Françon, une belle brochette de comédien(ne)s talentueux, où étincellent notamment Anouk Grinberg, Micha Lescot et Catherine Ferran.
Et bravo à Jean Bouquin, le mythique directeur du Dejazet, d'avoir fait le pari de programmer cette pièce peu connue qui a été l'un des grands succès de la saison théâtrale.

Très belle pièce. Magnifique Anouk Grimberg !