4.48 PSYCHOSE
(moyenne sur 13 notes)
À partir de 14 ans
COMÉDIE DRAMATIQUE de Sarah Kane, traduction de Guillaume Corbeil, mise en scène par Florent Siaud, avec Sophie Cadieux.
Figure sulfureuse de la dramaturgie britannique, Sarah Kane signe avec 4.48 Psychose son ultime texte. Derrière les éclats poétiques de ce texte traversé par l’intuition de la mort comme par une puissante pulsion de vie, émerge la voix d’une femme brillante qui veut rester intègre avec elle-même, sans se conformer à un discours dominant qui marginalise ce qui s’écarte de ses normes.
211 avenue Jean-Jaurès
75935 PARIS CEDEX 19
M° Porte de Pantin
Tél: 01 40 03 74 20
Web: www.theatre-paris-villette.fr
> Plan d'accès (Google Maps)
> Plan du métro (RATP)
75935 PARIS CEDEX 19
M° Porte de Pantin
Tél: 01 40 03 74 20
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Le spectacle s'est joué dans ce lieu du 16/11/2018 au 07/12/2024.
CONDITIONS GRAND PUBLIC
Durée 1h00.
CONDITIONS ADHÉRENTS
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Notes des adhérents
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Derniers commentaires des adhérents
Oana C. a écrit le 02/12/2024 à 13h30
Note =
En deçà et au-delà de 4h48. L'heure butoir comme une ligne de démarcation entre deux états de la matière. La ligne d'horizon que les mots approchent lucidement avec une intransigeance d'acier : les mots qui cassent l'avenir, qui pulvérisent l'espoir et balaient la vie. Ce soir, comme tous les soirs d'une 4.48 Psychose, Sarah Kane se tiendra sur la bordure de sa vie pour regarder le néant en face.
Cette fucking traduction de Guillaume Corbeil dans l'interprétation transperçante de Sophie Cadieux fait entendre comme jamais l'insolence et l'autodérision, le rictus sardonique de la mort dans toute son irrévérence. La scénographie rouge passion de la vie met le feu au blanc in-hospitalier des adaptations antérieures, perce le cloisonnement clinique de la maladie et laisse toute la place à la brûlure d'une quête ardente inapaisable. Ce soir, comme nul autre soir, cette Sarah-là, j'aurais voulu la sauver.
Cette fucking traduction de Guillaume Corbeil dans l'interprétation transperçante de Sophie Cadieux fait entendre comme jamais l'insolence et l'autodérision, le rictus sardonique de la mort dans toute son irrévérence. La scénographie rouge passion de la vie met le feu au blanc in-hospitalier des adaptations antérieures, perce le cloisonnement clinique de la maladie et laisse toute la place à la brûlure d'une quête ardente inapaisable. Ce soir, comme nul autre soir, cette Sarah-là, j'aurais voulu la sauver.
Dominique A. a écrit le 01/12/2024 à 22h56
Note =
L'interprétation de Sophie Cadieux est sidérante. C'est le voyage au bout de l'enfer d'une femme dont la perception du monde est si noire que rien ne peut la soulager.
Michel P. a écrit le 02/12/2018 à 18h14
Note =
Monologue intense et fragmenté, pas toujours évident à suivre, d'autant plus terrible lorsqu'on sait qu'il était autobiographique et préfigurait le suicide de l'auteure. Difficile de faire plus déprimant, même si le pessimisme foncier du texte est teinté de beaucoup d'énergie. L'actrice québecoise Sophie Cadieux, très investie, est formidable d'incarnation et de densité mais personnellement je n'ai pas aimé la mise en scène, saturée d'effets visuels et sonores parfaitement inutiles. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?
Martine S. a écrit le 26/11/2018 à 10h05
Note =
Ce texte est magnifiquement interprété par Sophie Cadieux qui, seule en scène, nous emmène dans sa descente en enfer ...
Elle est remarquable
A noter, une très belle mise en scène
C'est À VOIR !
👏👏👏👏👏
Elle est remarquable
A noter, une très belle mise en scène
C'est À VOIR !
👏👏👏👏👏
Jean-François Fouque (j2f.) a écrit le 26/11/2018 à 01h26
Note =
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Un décryptage minutieux d'une inéluctable descente
aux enfers, assez probablement autobiographique...
La force de l'interprétation, baignée dans un décor à
géométrie variable, décuple l'émotion du texte.
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j2f.
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Un décryptage minutieux d'une inéluctable descente
aux enfers, assez probablement autobiographique...
La force de l'interprétation, baignée dans un décor à
géométrie variable, décuple l'émotion du texte.
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