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Photo: D.R.


CÉLINE, DERNIERS ENTRETIENS
(moyenne sur 10 notes)

TEXTE(S) avec Stanislas de la Tousche, mise en scène de Géraud Bénech.
En 1933, Georges Bernanos saluait à sa manière la sortie tumultueuse de Voyage au bout de la nuit. Aujourd’hui, plus d’un demi-siècle après sa mort, Louis-Ferdinand Céline continue de diviser. Autour de l’homme et de l’œuvre, la polémique perdure, reposant inlassablement la question de la responsabilité de l’écrivain.
THÉÂTRE DU POCHE-MONTPARNASSE
75, boulevard du Montparnasse
75006 PARIS
M° Montparnasse
Tél: 01 45 44 50 21
Web: www.theatredepoche-montparnasse.com

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 > Plan du métro (RATP)
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Le spectacle s'est joué dans ce lieu du 18/01/2019 au 13/01/2020.
CONDITIONS GRAND PUBLIC
Durée 1h15.

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Derniers commentaires des adhérents
Isabelle B. a écrit le 05/10/2019 à 13h44

  Note =
Excellent. On a réellement l'impression d'être face à Céline. L'acteur est prodigieux, le texte est intelligent, parfois drôle.
C'était parfait.
Michel P. a écrit le 02/07/2019 à 21h11

  Note =
Un spectacle où le comédien fait preuve d'un mimétisme incroyable avec l'ermite de Meudon (auquel il ressemble un peu et dont il est le quasi-homonyme !). Presque un peu trop même, tant la mise en scène et l'interprétation veulent montrer qu'on a affaire à une performance (voir le moment où Stanislas de la Tousche synchronise sa voix avec celle du vrai Céline). Sur le fond, les propos de l'écrivain sont surtout un jeu de massacre où, avec beaucoup d'humour, il dégomme la plupart de ses confrères (il sauve cependant Shakespeare et Proust, même s'il dit que ce dernier « manque de style »). Il reconnaît qu'il n'aurait pas dû se mêler de politique -mais sans renier vraiment l'ignominie de ses pamphlets antisémites- et annonce la fin de la « race blanche », victime du retour de bâton de ses crimes et de la démographie galopante.
Evelyne L. a écrit le 12/06/2019 à 11h06

  Note =
Le style Céline, clinique, précis sur la cible, émotif et dérangeant. Il a écrit comme il a vécu semble nous dire ce texte dont l'interprétation est troublante. Nous n'attendions pas d'explications sur ses propos et comportements racistes, xénophobes et homophobes, il était de son temps, comme beaucoup d'autres à cette époque à qui l'on n'a pas demandé de compte...La mise en scène et le comédien nous rendent l'écrivain plus familier, plus proche pour comprendre ses emportements contre la souffrance et l'injustice au risque de se fourvoyer, son désarroi devant un monde en mutation, ses jugements approximatifs sur ses contemporains et les écrivains de son temps...toujours avec ce style inimitable.
Fabienne a écrit le 16/03/2019 à 13h02

Note =
La ressemblance de Stanislas de la Tousche avec Celine est stupefiante et meme poignante. Il ne joue pas il EST Celine le tout appuye par une mise en scene hyper realiste. Bref on est a Meudon entoures d animaux en train d ecouter un genie de la litterature qui nous explique que sa vraie vocation c'etait la medecine et qui a un avis tres tranche sur ses contemporains. Le judaisme, la "pederatie" et le theme de la race blanche sont un peu evoques mais quid de son role pendant la guerre ? Pas un mot. Du coup on reste sur sa faim. Quand, comme moi, on considere Voyage au bout de la nuit comme un chef d oeuvre on voudrait qu il s explique qu il se justifie pour que le genie balaye le salaud !
cc a écrit le 04/03/2019 à 07h06

  Note =
S'immerger dans la vie d'un personnage très particuliers de la littérature française qui a beaucoup divisé ses contemporains ...et qui divise encore.... C'est Louis Ferdinand Céline qui se raconte, ironise, répond à des questions posées par les spectateurs (nous faisons office de journalistes)
Et l'on veut tout savoir : les études de médecine, la vie, l'écriture, la responsabilité de l'écrivain ...

Le jeu de l'acteur est impressionnant de mimétisme avec son personnage et les discours sont prenants
La mise en scène nous immerge dans le quotidien de cet homme peu commun (avec des images d'époque de l'auteur, dans sa résidence d'ermite à Meudon)
On part pour un « voyage » au bout de sa nuit et l'on est étonné de l'avoir fait accompagné d'un homme étrange, qui rejette la société consumériste et qui en devient même visionnaire ...
A voir au théâtre de poche avec Stanislas de la Tousche dans le rôle de Céline
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