QUE CRÈVENT TOUS LES PROTAGONISTES
(moyenne sur 4 notes)
COMÉDIE DRAMATIQUE, texte de Gabriel Calderón, une mise en scène de Sandrine Attard, avec Maël Besnard, Aymeric Lecerf, Marion Malenfant, Florence Muller, Grégoire Oestermann, Paul Emile Pêtre et Elisabeth Tamaris.
Ana, une jeune trentenaire, est hantée par les non-dits et les secrets du passé liés à l’époque de la dictature en Uruguay dans les années 70. N’ayant trouvé aucune réponse à ses questions, elle demande à son fiancé de construire une "machine à remonter le temps" pour faire revenir les morts de sa famille. Le soir de Noël, ils ressurgissent. Passé et présent s’entremêlent donnant lieu à des situations cocasses. Un univers déjanté qui interroge sur la quête de la vérité et de l’identité.
30, rue du Chevaleret
75013 PARIS
M° Bibliothèque F. Mitterrand / RER C
Tél: 01 45 88 62 22
Web: www.theatre13.com
> Plan d'accès (Google Maps)
> Plan du métro (RATP)
75013 PARIS
M° Bibliothèque F. Mitterrand / RER C
Tél: 01 45 88 62 22
Web: www.theatre13.com
> Plan d'accès (Google Maps)
> Plan du métro (RATP)
Le spectacle s'est joué dans ce lieu du 05/11/2019 au 24/11/2019.
CONDITIONS GRAND PUBLIC
Durée 1h40.
CONDITIONS ADHÉRENTS
Pour voir les conditions sur ce spectacle et réserver, connectez-vous avec votre compte.
VOUS N’ÊTES PAS ENCORE ADHÉRENT ?
Renseignez vous sur « Les services offerts » ou appelez-nous au 01 43 72 17 00 et profiter d’invitations et/ou de tarifs réduits (jusqu'à -70%) sur tous nos spectacles.
Notes des adhérents
2 | ||
1 | ||
1 | ||
0 | ||
0 |
Derniers commentaires des adhérents
Christine R. a écrit le 11/11/2019 à 13h27
Note =
Grosse surprise ! avec un titre comme ça je ne m'attendais pas à ça ! une histoire de famille,de physique quantique et de dictature en Uruguay dans les années 70. Personnellement je suis partie avec eux ! j'ai beaucoup aimé
Daniel - Alain N a écrit le 09/11/2019 à 14h34
Note =
C'est un auteur Uruguayen déjanté où ces textes sont traversés par des moments d'émotion et de drôlerie . Je n'ai vu que la drôlerie , alors qu'une fille cherche son identité dans son passé ( les morts reviennent ... ils ont connu la dictature ) C'est le choix de la mise en scène , quel dommage, d'autant plus que l'histoire familiale est à peine évoquée . Les comédiens sont bons
Oana C. a écrit le 07/11/2019 à 12h39
Note =
On le surnomme "l'enfant terrible" du théâtre uruguayen. Le tout premier contact avec Gabriel Calderón demeure inoubliable.
En cherchant les coupables d'une salle à moitié vide hier soir, j'en voulais un peu au titre de la pièce ("Ex - que revienten los actores" en original) et à sa (impossible ?) traduction ; on avait opté par le passé de ne garder que "Ex" du titre.
"Que revienten" est assez difficile à traduire, mais littéralement cela signifie "qu'ils éclatent".
On peut y voir le côté positif si on prend le sens d'éclore (tiens, comme pour la vérité ?...), mais alors de façon explosive.
Mais le plus fréquent, c'est plutôt négatif, du genre qu'on les néglige, qu'ils explosent, "qu'ils crèvent", on en a rien à faire d'eux.
C'est bien dans l'ambivalence de ce mot complexe que se joue toute la pièce. Entre les voir crever et tout effacer, faire mourir et enterrer la vérité avec eux - et les faire revivre pour les interroger (sur le passé) afin de faire éclater la vérité.
Comme à tout moment crucial d'un pays, la dictature dans ce cas de figure, il y a les protagonistes de l'histoire qui prônent l'oubli et le silence - et aux antipodes, une jeune génération tumultueuse en quête de mémoire et de vérité. Pour Ana, symbole de cette jeune génération, convoquer un soir de Noël sa famille brisée, tous morts, pour les interroger sur leur passé, était devenu sa nécessité absolue.
Arrivera-t-elle à trouver des réponses ? La vérité historique est-elle vraiment accessible ?
Un sujet lourd et douloureux qui bascule en permanence entre gravité et drôlerie, avec toute la magie des mots de Calderón qui nous fait rentrer dedans par le ressenti d'un humour grinçant. Une langue d'une oralité impétueuse portée dans un rythme effréné par des comédiens fabuleux.
Soyez curieux pour découvrir le théâtre sud-américain dans ce qu'il a de meilleur !
En cherchant les coupables d'une salle à moitié vide hier soir, j'en voulais un peu au titre de la pièce ("Ex - que revienten los actores" en original) et à sa (impossible ?) traduction ; on avait opté par le passé de ne garder que "Ex" du titre.
"Que revienten" est assez difficile à traduire, mais littéralement cela signifie "qu'ils éclatent".
On peut y voir le côté positif si on prend le sens d'éclore (tiens, comme pour la vérité ?...), mais alors de façon explosive.
Mais le plus fréquent, c'est plutôt négatif, du genre qu'on les néglige, qu'ils explosent, "qu'ils crèvent", on en a rien à faire d'eux.
C'est bien dans l'ambivalence de ce mot complexe que se joue toute la pièce. Entre les voir crever et tout effacer, faire mourir et enterrer la vérité avec eux - et les faire revivre pour les interroger (sur le passé) afin de faire éclater la vérité.
Comme à tout moment crucial d'un pays, la dictature dans ce cas de figure, il y a les protagonistes de l'histoire qui prônent l'oubli et le silence - et aux antipodes, une jeune génération tumultueuse en quête de mémoire et de vérité. Pour Ana, symbole de cette jeune génération, convoquer un soir de Noël sa famille brisée, tous morts, pour les interroger sur leur passé, était devenu sa nécessité absolue.
Arrivera-t-elle à trouver des réponses ? La vérité historique est-elle vraiment accessible ?
Un sujet lourd et douloureux qui bascule en permanence entre gravité et drôlerie, avec toute la magie des mots de Calderón qui nous fait rentrer dedans par le ressenti d'un humour grinçant. Une langue d'une oralité impétueuse portée dans un rythme effréné par des comédiens fabuleux.
Soyez curieux pour découvrir le théâtre sud-américain dans ce qu'il a de meilleur !
Woolf a écrit le 06/11/2019 à 23h45
Note =
Scénario original. Un bon moment.