UNA COSTILLA SOBRE LA MESA: PADRE
(moyenne sur 3 notes)
En espagnol
Surtitré en français
À partir de 18 ans
THÉÂTRE CONTEMPORAIN texte, mise en scène, scénographie, costumes d'Angélica Liddell, avec Angélica Liddell, Oliver Laxe et Camilo Silva.
À la suite de Madre, Angélica Liddell crée Padre, elle interroge la réalité de la vie par la religion et le dogme de la résurrection par la philosophie, convoquant notamment sur scène la pensée de Gilles Deleuze. Comme toujours dans l’écriture d’Angélica Liddell, c’est dans l’expérimentation du plateau que l’écriture prend sa forme à travers l’addition des sensations, visuelles, sonores, performatives, orales, qui donnent naissance au lien entre le spectateur et le spectacle, lien toujours sacré, empreint d’un cérémonial qui appelle brutalement à l’éveil de la vie intérieure.
15, rue Malte-Brun
75020 PARIS
M° Gambetta
Tél: 01 44 62 52 52
Web: www.colline.fr
> Plan d'accès (Google Maps)
> Plan du métro (RATP)
75020 PARIS
M° Gambetta
Tél: 01 44 62 52 52
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Le spectacle s'est joué dans ce lieu du 10/01/2020 au 07/02/2020.
CONDITIONS GRAND PUBLIC
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Derniers commentaires des adhérents
Oana C. a écrit le 13/01/2020 à 18h56
Note =
On largue une première puis une seconde, puis une troisième amarre. On se sent toutes amarres rompues, on se perd et puis on se retrouve, c'est aride par moments, ensuite le sens surgit dans la répétition: Angélica Liddell n'est jamais à prendre au premier degré.
Ça parle de vieillesse et de maladie, d'hôpitaux, de la déchéance du corps et de l'esprit, de l'acharnement à garder en vie, d'une déréliction effroyable - et de ce que l'art pourrait faire de tout ceci; de tout ce qui n'est pas beau. Il y a de l'excès puisque la vie parfois est en excès. Puisque l'art peut mais ne veut pas être que distance. Devrait-il ? Son art à elle ne doit rien, à personne.
On est gratifiés par l'image finale qui embrase la scène d'une esthétique monumentale n'appartenant qu'à elle. Pour un désespoir monolithique.
Ça parle de vieillesse et de maladie, d'hôpitaux, de la déchéance du corps et de l'esprit, de l'acharnement à garder en vie, d'une déréliction effroyable - et de ce que l'art pourrait faire de tout ceci; de tout ce qui n'est pas beau. Il y a de l'excès puisque la vie parfois est en excès. Puisque l'art peut mais ne veut pas être que distance. Devrait-il ? Son art à elle ne doit rien, à personne.
On est gratifiés par l'image finale qui embrase la scène d'une esthétique monumentale n'appartenant qu'à elle. Pour un désespoir monolithique.