ÉTRANGER (L')





À partir de 14 ans
COMÉDIE DRAMATIQUE RÉPERTOIRE CLASSIQUE d’Albert Camus, mise en scène de et avec Vincent Barraud.
Meursault raconte, se remémore, rejoue, revit son existence à partir du moment de la mort de sa mère. Il prend le public à témoin et se livre sans filtres. Par souci d'intégrité et de mémoire, il prête son corps et sa voix aux partenaires et témoins de ce passé qu'il délivre, et retranspose leurs dialogues.










6 rue de la Folie-Méricourt
75011 PARIS
M° Saint-Ambroise
Tél: 01 43 55 14 80
Web: www.folietheatre.com
> Plan d'accès (Google Maps)
> Plan du métro (RATP)
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CONDITIONS GRAND PUBLIC
Jusqu'au 7/6: les Vendredi et Samedi à 19h30. Places à 22€. Durée 1h20.
Lun 14/4 | Mar 15/4 | Mer 16/4 | Jeu 17/4 | Ven 18/4 | Sam 19/4 | Dim 20/4 | Lun 21/4 | Mar 22/4 | Mer 23/4 | Jeu 24/4 | Ven 25/4 | Sam 26/4 | Dim 27/4 | Lun 28/4 | Mar 29/4 | Mer 30/4 | Jeu 1/5 | Ven 2/5 | Sam 3/5 | Dim 4/5 | Lun 5/5 | Mar 6/5 | Mer 7/5 | Jeu 8/5 | Ven 9/5 | Sam 10/5 | Dim 11/5 | Lun 12/5 | Mar 13/5 | Mer 14/5 | Jeu 15/5 | Ven 16/5 | Sam 17/5 | Dim 18/5 | Lun 19/5 | Mar 20/5 | Mer 21/5 | Jeu 22/5 | Ven 23/5 | Sam 24/5 | Dim 25/5 | Lun 26/5 | Mar 27/5 | Mer 28/5 | Jeu 29/5 | Ven 30/5 | Sam 31/5 | Dim 1/6 | Lun 2/6 | Mar 3/6 | Mer 4/6 | Jeu 5/6 | Ven 6/6 | Sam 7/6 |
19h30 | 19h30 | 19h30 | 19h30 | 19h30 | 19h30 | 19h30 | 19h30 | 19h30 | 19h30 | 19h30 | 19h30 | 19h30 | 19h30 | 19h30 | 19h30 |
CONDITIONS ADHÉRENTS
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Derniers commentaires des adhérents
Chantal L. a écrit le 05/04/2025 à 09h18






Très belle interprétation, sans aucun décor, qui met en valeur le texte de Camus !
Louise P. a écrit le 27/03/2025 à 18h34






Excellente adaptation du texte de Camus.Performance remarquable de Vincent Barraud qui nous captive jusqu'à la fin.
Spectacle à ne pas manquer
Spectacle à ne pas manquer
Marie-Claude T. a écrit le 08/05/2023 à 11h03






Comment expliquer que, dès les premiers mots, la musique du texte de Camus nous saisit au ventre, au cœur et ne nous lâche plus.
Bien sûr ce "aujourd'hui maman est morte, ou peut être hier, je ne sais pas" résonne doublement.
Phrase qui compte parmi les plus connues de la littérature mais aussi écho à un terrible moment vécu par bon nombre d'entre nous et qui nous bouleverse.
Nous oui, mais pas Meursault. Et c'est d'emblée, par cette "étrangeté "que nous entrons dans l'atmosphère du roman et la philosophie de l'absurde.
Meursault témoigne avec un "je" qui n'ouvre que sur le vide.
Nous voilà, par la parole qu'il nous adresse, à la fois au plus prés de lui-même et nulle part. Comment entrer dans la vie de ce personnage alors qu'il nous la livre tel un observateur, dénué de toutes réactions, de tous sentiments, balloté au sein d'événements qui le dépassent, qu'il décrit avec une sorte de
candeur, mettant le lecteur/spectateur encore plus mal à l'aise?
Meursault est étranger à tout : au monde dans lequel il vit, aux événements qu'il subit, à lui-même.
En cela, il peut nous paraître monstrueux, inhumain, comme le présentera le procureur lors du procès. Et peut-être l'est-il puisqu'il n'a pas conscience que sa vie n'a pas de sens, que toute vie est absurde et que notre seule liberté est de le reconnaître et de l'assumer.
Ce n'est qu'au moment de sa mort, se penchant sur ce qu'il a vécu, qu'il teintera ces moments de quelques sentiments et que sa mort donnera un sens à sa vie.
Il faudrait aussi évoquer toutes ces figures qui, chacune à leur manière, apportent une touche essentielle au portrait, mettant en exergue l'incompréhension que génère l'attitude de Meursault : le concierge de la maison de retraite, le directeur, les voisins, la maîtresse , autant "d'images" de l'accusé qui ne peuvent que déboucher sur l'interpétation qui est nous en donnée par les acteurs du procès.
Le ton monocorde qu'adopte Vincent Barraud dans son récit peut déconcerter, au début, et tant que l'on a pas saisi qu'une telle interprétation participe, à part entière, de "l'étrangeté" dont il est question.
Tout s'éclaire - au plus tard - lorsque le comédien donne vie aux autres personnages et, lorsque le récit est repris par Meursault, le contraste n'en devient que plus saisissant.
L'intimité de la salle, une scène toute noire, telle une cellule, qu'elle s'avèrera être bien avant le procès, et pour seul décor une chaise et un Barraud/Meursault dont l'époustouflante présence/absence nous glace et nous enthousiasme, tout est là.
Et l'on salue l'auteur, trop tôt disparu, et l'acteur qui sait si justement en traduire la pensée.
Bien sûr ce "aujourd'hui maman est morte, ou peut être hier, je ne sais pas" résonne doublement.
Phrase qui compte parmi les plus connues de la littérature mais aussi écho à un terrible moment vécu par bon nombre d'entre nous et qui nous bouleverse.
Nous oui, mais pas Meursault. Et c'est d'emblée, par cette "étrangeté "que nous entrons dans l'atmosphère du roman et la philosophie de l'absurde.
Meursault témoigne avec un "je" qui n'ouvre que sur le vide.
Nous voilà, par la parole qu'il nous adresse, à la fois au plus prés de lui-même et nulle part. Comment entrer dans la vie de ce personnage alors qu'il nous la livre tel un observateur, dénué de toutes réactions, de tous sentiments, balloté au sein d'événements qui le dépassent, qu'il décrit avec une sorte de
candeur, mettant le lecteur/spectateur encore plus mal à l'aise?
Meursault est étranger à tout : au monde dans lequel il vit, aux événements qu'il subit, à lui-même.
En cela, il peut nous paraître monstrueux, inhumain, comme le présentera le procureur lors du procès. Et peut-être l'est-il puisqu'il n'a pas conscience que sa vie n'a pas de sens, que toute vie est absurde et que notre seule liberté est de le reconnaître et de l'assumer.
Ce n'est qu'au moment de sa mort, se penchant sur ce qu'il a vécu, qu'il teintera ces moments de quelques sentiments et que sa mort donnera un sens à sa vie.
Il faudrait aussi évoquer toutes ces figures qui, chacune à leur manière, apportent une touche essentielle au portrait, mettant en exergue l'incompréhension que génère l'attitude de Meursault : le concierge de la maison de retraite, le directeur, les voisins, la maîtresse , autant "d'images" de l'accusé qui ne peuvent que déboucher sur l'interpétation qui est nous en donnée par les acteurs du procès.
Le ton monocorde qu'adopte Vincent Barraud dans son récit peut déconcerter, au début, et tant que l'on a pas saisi qu'une telle interprétation participe, à part entière, de "l'étrangeté" dont il est question.
Tout s'éclaire - au plus tard - lorsque le comédien donne vie aux autres personnages et, lorsque le récit est repris par Meursault, le contraste n'en devient que plus saisissant.
L'intimité de la salle, une scène toute noire, telle une cellule, qu'elle s'avèrera être bien avant le procès, et pour seul décor une chaise et un Barraud/Meursault dont l'époustouflante présence/absence nous glace et nous enthousiasme, tout est là.
Et l'on salue l'auteur, trop tôt disparu, et l'acteur qui sait si justement en traduire la pensée.
Maguy L. a écrit le 08/04/2023 à 21h27
Note =





Merci Monsieur pour cette très belle interprétation !
Yaël N. a écrit le 02/04/2023 à 08h21






Superbe interprétation ! On ne s ennuie pas un instant