PASSAGERES
(moyenne sur 7 notes)
COMÉDIE DRAMATIQUE de Daniel Besnehard, accompagné des poèmes d’Anna Akhmatova (Requiem), mise en scène de Tatiana Spivakova, avec Catherine Gandois, Sarah Jane Sauvegrain et Vincent Bramoullé.
Sur un brise-glace marchand réquisitionné par le pouvoir militaire soviétique, quelques cabines sont réservées aux passagers. Dans une coursive, Anna, une ancienne actrice réduite à s’occuper de l’entretien du bateau, rencontre Katia, une jeune ouvrière en route vers le Théâtre d’Art de Moscou pour y réaliser son rêve de comédienne. Au gré des traversées, leur amitié se tisse entre les mailles du filet de la Terreur soviétique et fait naître une ambition qui voudrait faire trembler les murs … mais les murs ont des oreilles.
53, rue Notre-Dame-des-Champs
75006 PARIS
M° Notre-Dame des Champs/Vavin
Tél: 01 45 44 57 34
Web: www.lucernaire.fr
> Plan d'accès (Google Maps)
> Plan du métro (RATP)
75006 PARIS
M° Notre-Dame des Champs/Vavin
Tél: 01 45 44 57 34
Web: www.lucernaire.fr
> Plan d'accès (Google Maps)
> Plan du métro (RATP)
Le spectacle s'est joué dans ce lieu du 29/01/2020 au 22/03/2020.
CONDITIONS GRAND PUBLIC
Durée 1h15.
CONDITIONS ADHÉRENTS
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Notes des adhérents
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Derniers commentaires des adhérents
Danielle J. a écrit le 15/02/2020 à 10h26
Note =
bon spectacle .superbe mise en scène dense et superbe qui nous emmène dans le fond de cale du bateau.le texte un peu faible est toutefois servi par le jeu magnifique des acteurs.
Jean-François Fouque (j2f.) a écrit le 10/02/2020 à 15h29
Note =
.
C'est la puissance d'interprétation, ainsi
que le réalisme de la scénographie, qui
réussissent à nous embarquer, au cœur
du thème, malgré le texte elliptique, qui
a nuit à ma complète compréhension...
.
j2f.
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C'est la puissance d'interprétation, ainsi
que le réalisme de la scénographie, qui
réussissent à nous embarquer, au cœur
du thème, malgré le texte elliptique, qui
a nuit à ma complète compréhension...
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j2f.
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Flammenn J. a écrit le 05/02/2020 à 17h49
Note =
Encore un beau moment au Paradis du Lucernaire. Une plongée dans la Terreur soviétique à en vous donner des frissons. La mise en scène est très réussie, et modifie complètement la salle. Les trois comédien(ne)s sont formidables également. Les jeux de lumières et les bandes sons soulignent parfaitement cette ambiance lourde, pesante et difficile qui régnait certainement sur les brise-glaces soviétiques. La poésie est aussi présente, grâce aux poèmes d'Anna Akhmatova et les courts extraits en russe qui ponctuent les moments de suspens (même si je ne parle pas cette langue!!). Une vraie vision de la Terreur soviétique et du régime Stalinien. Cette pièce m'a vraiment touchée, et toute cette troupe mérite d'être encouragée.
Oana C. a écrit le 05/02/2020 à 17h02
Note =
La scène du Paradis comme on ne l'avait jamais vue: l'arrière-scène largement ouverte avec ses deux escaliers illuminés et aménagés en accès vers les ponts supérieur et inférieur d'un bateau. On a la révélation d'une scène, d'une exceptionnelle mise en scène, d'un grand auteur et d'immenses comédiens en un seul soir.
Tout, lumières, accessoires, le moindre petit geste ou déplacement, est élaboré et pesé, et pèse lourd dans la réconstitution du climat fétide russe des années '30. Le son devient texte, la musique image, les lumières, exquises, sont comme des broderies sur le canevas de la solitude. Les mots sont avares, ne disent pas tout, ils se laissent désirer, la compréhension n'est pas immédiate; dans cette attente aux aguets se forge le sens.
L'immersion dans l'univers de la terreur stalinienne est totale: l'isolement dans un monde flottant, la rupture d'avec la société, l'effort surhumain pour garder une vie intérieure, la dégradation de la personne et jusqu'à l'extinction de son identité.
On l'a déjà dit, on le dira encore: montez au Paradis pour une descente aux enfers! Ce sera pour un grand moment de théâtre.
Tout, lumières, accessoires, le moindre petit geste ou déplacement, est élaboré et pesé, et pèse lourd dans la réconstitution du climat fétide russe des années '30. Le son devient texte, la musique image, les lumières, exquises, sont comme des broderies sur le canevas de la solitude. Les mots sont avares, ne disent pas tout, ils se laissent désirer, la compréhension n'est pas immédiate; dans cette attente aux aguets se forge le sens.
L'immersion dans l'univers de la terreur stalinienne est totale: l'isolement dans un monde flottant, la rupture d'avec la société, l'effort surhumain pour garder une vie intérieure, la dégradation de la personne et jusqu'à l'extinction de son identité.
On l'a déjà dit, on le dira encore: montez au Paradis pour une descente aux enfers! Ce sera pour un grand moment de théâtre.
Sylvie G. a écrit le 03/02/2020 à 10h47
Note =
Je suis restée "à quai" !