BROS
(moyenne sur 1 notes)
THÉÂTRE CONTEMPORAIN conception et mise en scène Romeo Castellucci, musique Scott Gibbons, avec les agents Valer Dellakeza, Luca Nava, Sergio Scarlatella et des hommes de rue.
Romeo Castellucci, le grand maître d’un théâtre qui fait parler les images et provoque les imaginaires, réunit sur le plateau un groupe d’hommes anonymes pour questionner notre rapport à la loi et la responsabilité individuelle et collective que nous avons face à sa force de domination.
1 boulevard Lénine
BP 71
93000 BOBIGNY
M° Bobigny-Pablo Picasso
Tél: 01 41 60 72 72
Web: www.mc93.com
> Plan d'accès (Google Maps)
> Plan du métro (RATP)
BP 71
93000 BOBIGNY
M° Bobigny-Pablo Picasso
Tél: 01 41 60 72 72
Web: www.mc93.com
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> Plan du métro (RATP)
Le spectacle s'est joué dans ce lieu du 11/02/2022 au 19/02/2022.
CONDITIONS GRAND PUBLIC
Durée 1h30.
CONDITIONS ADHÉRENTS
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Derniers commentaires des adhérents
Oana C. a écrit le 16/02/2022 à 10h23
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Dans une hégémonie du noir et du brouillard laissant entrevoir des machines menaçantes aux mouvements saccadés, un son tonitruant mitraille le public arrivé en retard, encore à la recherche de ses repères dans la salle, et déchire la convivialité des premiers contacts.
Une trentaine d'hommes en uniformes de policiers, à la personnalité terne, amorphe et sans contenu, donne l'image monolithique d'une obéissance aveugle et servile : le metteur en scène leur souffle à l'oreillette des ordres qu'ils s'occupent à accomplir avec un zèle extraordinaire, dans la plus pure absence de pensée. Une dimension irréductible d'imprévisible et d'aléatoire dans les ordres qu'ils reçoivent réduit tous ces hommes à l'état d'organe d'un seul homme.
Les rituels de la violence s'enchaînent, le cercle de fer de la terreur s'étend ; le mal se répand comme un champignon dans la salle, les policiers prennent possession des escaliers et des couloirs. Des citations latines intrigantes se déploient comme des sommations : "On ne peut pas dire au passé ce qu'il doit faire", "Il faut négocier avec les morts", "Célébrer le marginal laisse le centre intact".
La puissance de cette vision, l'iconographie et le son, le fabuleux son de Scott Gibbons utilisé comme une arme, conquièrent jusqu'aux tréfonds des vies psychiques singulières et inaugurent une ère totalitaire, d'une anxiété monstrueuse ; chaos du monde en train d'advenir à notre insu.
Une trentaine d'hommes en uniformes de policiers, à la personnalité terne, amorphe et sans contenu, donne l'image monolithique d'une obéissance aveugle et servile : le metteur en scène leur souffle à l'oreillette des ordres qu'ils s'occupent à accomplir avec un zèle extraordinaire, dans la plus pure absence de pensée. Une dimension irréductible d'imprévisible et d'aléatoire dans les ordres qu'ils reçoivent réduit tous ces hommes à l'état d'organe d'un seul homme.
Les rituels de la violence s'enchaînent, le cercle de fer de la terreur s'étend ; le mal se répand comme un champignon dans la salle, les policiers prennent possession des escaliers et des couloirs. Des citations latines intrigantes se déploient comme des sommations : "On ne peut pas dire au passé ce qu'il doit faire", "Il faut négocier avec les morts", "Célébrer le marginal laisse le centre intact".
La puissance de cette vision, l'iconographie et le son, le fabuleux son de Scott Gibbons utilisé comme une arme, conquièrent jusqu'aux tréfonds des vies psychiques singulières et inaugurent une ère totalitaire, d'une anxiété monstrueuse ; chaos du monde en train d'advenir à notre insu.