Connexion : Adhérent - Invité - Partenaire

Photo: D.R.


LA GUERRE DES PAUVRES
(moyenne sur 1 notes)

DANSE conception et adaptation d'Olivia Grandville, texte d’Eric Vuillard.
Olivia Granville agence une mise en espace chorégraphique du récit fervent d’Éric Vuillard relatant un soulèvement paysan, dit en direct par Laurent Poitrenaux, lecture concertante d’un récit qui rend hommage à l’insurrection.
MC 93 BOBIGNY
1 boulevard Lénine
BP 71
93000 BOBIGNY
M° Bobigny-Pablo Picasso
Tél: 01 41 60 72 72
Web: www.mc93.com

 > Plan d'accès (Google Maps)
 > Plan du métro (RATP)
Voir tous les détails
Le spectacle s'est joué dans ce lieu du 15/04/2022 au 17/04/2022.
CONDITIONS GRAND PUBLIC
Durée 1h00.

CONDITIONS ADHÉRENTS
Pour voir les conditions sur ce spectacle et réserver, connectez-vous avec votre compte.
Accès adhérent

VOUS N’ÊTES PAS ENCORE ADHÉRENT ?
Renseignez vous sur « Les services offerts » ou appelez-nous au 01 43 72 17 00 et profiter d’invitations et/ou de tarifs réduits (jusqu'à -70%) sur tous nos spectacles.
Voir comment adhérer
Notes des adhérents
1
0
0
0
0
Derniers commentaires des adhérents
Oana C. a écrit le 24/04/2022 à 09h40

  Note =
Olivia Grandville place le lieu de la révolte dans un endroit symbolique, au cœur de la machinerie théâtrale, dans cette partie obscure et fascinante dont les rouages restent normalement invisibles au public. Des gradins sont entassés sur l'avant-scène - la grande salle reste vide derrière nous - avec cette sensation planante du danger que s'il devait y avoir un lâcher du rideau de fer, il tomberait en guillotine sur les têtes du premier rang.
Le gril est descendu très bas, les cintres et les poulies sont tendus, ils délimitent une sorte de cave dans l'immense cage théâtrale : les câbles en acier sont comme les colonnes d'une cathédrale méphitique montant vers le ciel noir d'un Dieu absent. Des automates brandissant de petits drapeaux blancs sont plantés sur scène, une armée qui bouge dans une chorégraphie chaotique. Des baguettes blanches et noires, des pistolets et des brioches dorées s'alignent par tas contre le mur, ou sont tirés par une corde sur le plateau : les pains de fonte dans le ciel et les pains des gueux par terre, les gueuses et les gueux comme les contrepoids de l'histoire et de sa manière de se faire. La voix du narrateur est tonitruante et solennelle, les deux danseurs dirigent la révolte. La mise en abyme des mécanismes du théâtre et de ceux de l'histoire est vertigineuse.