J'ai mordu à l'hameçon et je suis entrée à fond dans cette proposition théâtrale surprenante qui jouxte l'image de Judas avec celle, abondante et controversée, d'un président de la République. Certes, on pourrait y voir une atroce inconvenance et passer à côté avec une obstination héroïque. Ou on pourrait saluer qu'il y ait de telles hérésies au goût prononcé d'aventure et de spéculation. On y reconnait presque la délectation déconstructiviste visant à recomposer une œuvre littéraire mais délivrée de l'emprise de son auteur, selon une autre règle du jeu que celle qui l'a initialement produite. Qu'on peut ne pas apprécier. Mais, pour le dire avec une phrase du spectacle, "ce serait comme maudire son figuier parce qu'il ne produit pas des abricots au mois de mars". 😏

Le synopsis était alléchant... 🤭

le rôle ingrat
La personnalité et le rôle de Judas ont été stigmatisés dans le Nouveau Testament. En étudiant le profil de cet homme dans divers autres textes on lui découvre une autre ampleur. Bien qu'évoqué dans ce spectacle, j'espérais que cet homme complexe, qui faisait parti des élus proches serait mieux expliquée car on reste plus au niveau de l'allusion.