Zapatta et Villa au 19ème siècle, le sous-commandant Marcos dans les années 2000, ces guérilleros du Chiapas viennent se confondre avec "les guérilleros" du Larzac, de Sainte Soline et surtout avec Marco de Rodez (Marcos de Rodez), le jardinier au gilet jaune et à la cagoule noire. Tous résistent à leur expropriation.
La mise en scène est astucieuse avec ces petits jouets en plastique qui relient au Mexique, avec le poétique et politique vieil Antonio, confident imaginaire du Marcos mexicain qui devient ici le conteur du Marcos de Rodez. Même si certains personnages m'ont paru un peu outranciers dans leur humour, comme la "baba cool" espagnole ou le journaliste de France Bleue, nous restons enthousiasmés par l'imagination de cette troupe dans la création de ce spectacle.