Un quatuor où chaque comédien ou musicien est complémentaire et indissociable de l'autre. Le jeu est puissant et nous attrape aux tripes tant la montée vers la violence est rendue. Ce conflit entre Noirs et Blancs où chacun a sa part et ne cesse de nous interroger "quand cela cessera t'il" .

Attention, PÉPITE ! Quand deux mondes s'entrechoquent en noir et blanc, en dièse et majeur, quand 2 femmes que tout oppose se rejoignent par l'amitié de leurs filles, quand la mise en scène n'a pas de décor, quand la lumière rythme le jeu et l'intensité, et que la musique omniprésente flirte entre jazz et musique contemporaine, alors on obtient un spectacle puissant et subjuguant ! Rosalie Comby et Wanjiru Kamuyu sont juste incroyables tellement elles sont habitées par leur personnage ! Les deux musiciens sur scène, Roberto Negro et Sylvain Darrifourcq, interprètent une réelle performance musicale qui donne toute son intensité au spectacle avec un final exceptionnel ! Ce spectacle mériterait d'être joué lors du Festival Musica à Strasbourg !!
Pour en savoir plus, allez lire l'excellente critique de Manuel Piolat Soleymat sur le journal La Terrasse : Juillet 1961 de Françoise Dô (journal-laterrasse.fr)

Deux femmes (et leurs fillettes inséparables) vivent dans un même quartier de Chicago mais dans deux réalités parallèles, et pourtant toutes deux "assignées" socialement.
Tensions sociales et ethniques, la violence implacable gronde !
Un moment intense, quête de liberté au rythme du jazz, Juillet 1961 ...
Deux actrices excellentes et passionnées , deux musiciens inspirés, lumières et voix off ...tout dans ce spectacle est original ! Vraiment à voir ...