VEL D'HIV
(moyenne sur 16 notes)
TEXTE(S) Mémorial de la SHOAH (Musée du centre de documentation), mise en scène d'Alex Lutz, collaboration artistique de Sébastien Levy, avec Alice Taglioni.
Avant d'être juives, victimes de la barbarie française du 16 juillet 1942, elles étaient femmes, mères, filles ou sœurs... Toutes ont été emportées par l'indicible. Pourtant, il y eu autant de destins que d'arrestations, autant d'histoires héroïques que désespérantes. La détresse de ces femmes, leur courage, leur audace traduisent une formidable et profonde humanité. Relayées par les perspectives de témoins anonymes, d'archives administratives, de traces officielles commémoratives, revenues du passé ou émergeant dans le présent, les voix de ces femmes forment une continuité cruelle, un relais vertigineux, un chœur tragique et sublime, qu'Alice Taglioni condense en une musique violente et chaotique - celle de l'Histoire, du Vel d'Hiv et de l'Humanité.
14 boulevard de Strasbourg
75010 PARIS
M° Strasbourg Saint-Denis
Tél: 01 42 08 77 71
Web: www.theatre-antoine.com
> Plan d'accès (Google Maps)
> Plan du métro (RATP)
75010 PARIS
M° Strasbourg Saint-Denis
Tél: 01 42 08 77 71
Web: www.theatre-antoine.com
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Le spectacle s'est joué dans ce lieu du 10/01/2024 au 10/02/2024.
CONDITIONS GRAND PUBLIC
Durée 1h20.
CONDITIONS ADHÉRENTS
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Notes des adhérents
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Derniers commentaires des adhérents
Marc C. a écrit le 21/03/2024 à 08h06
Note =
Instructif, bien qu'un peu lent
Elisabeth D. a écrit le 12/02/2024 à 07h43
Note =
Très intense. Poignant. Pas facile à « dire » et donc du mérite de le faire.
Dominique R. a écrit le 10/02/2024 à 08h53
Note =
Exactement du même avis que Gisèle B que je cite...
"Bien sûr, le sujet est très fort, bouleversant, et on n'en sort pas indemne. Toutefois, je n'en dirai pas de même de la prestation d'Alice Taglioni : elle est transparente et inexistante... Heureusement qu'elle a un micro car même au premier rang on a des difficultés à l'entendre"
A découvrir tout de même pour ceux qui ne connaitrait pas l'histoire du VEL D'HIV
"Bien sûr, le sujet est très fort, bouleversant, et on n'en sort pas indemne. Toutefois, je n'en dirai pas de même de la prestation d'Alice Taglioni : elle est transparente et inexistante... Heureusement qu'elle a un micro car même au premier rang on a des difficultés à l'entendre"
A découvrir tout de même pour ceux qui ne connaitrait pas l'histoire du VEL D'HIV
cc a écrit le 06/02/2024 à 13h47
Note =
Le vélodrome d'Hiver était un stade parisien érigé en 1909 et détruit en 1959. On l'appelait familièrement le « Vél' d'Hiv' » , déjà à l'époque on aimait faire plus court !
Situé dans le 15ᵉ arrondissement, il est surtout connu pour avoir été en 1942 le lieu de détention de milliers de parisiens lors d'une rafle.
Ce spectacle voudrait donner un éclairage sur cet évènement historique. La mise en scène voudrait que l'actrice Alice Taglioni soit la voix qui témoigne de ce qui s'est passé, la voix de femmes, d'enfants et d'hommes ayant vécu ou ayant été partie prenante de ce moment...
Je m'attendais à beaucoup d'émotion, mais tout m'a semblé bien lisse.
J'ai eu du mal à bien faire la différence entre les personnages dont il est question.
Les écrits d'Hélène Berr ont pourtant été judicieusement choisi. Les lettres d'inconnues sont là mais leurs lectures s'arrêtent bien vite pour laisser la place à un morceau joué au piano.
Fallait il atténuer les messages de souffrance ?
Surement pour partie, mais la souffrance ne peut pas se résumer en chiffres ou en statistiques.
Dommage, le contenu avait tout pour être évoqué, surtout pour "mémoire"!
Situé dans le 15ᵉ arrondissement, il est surtout connu pour avoir été en 1942 le lieu de détention de milliers de parisiens lors d'une rafle.
Ce spectacle voudrait donner un éclairage sur cet évènement historique. La mise en scène voudrait que l'actrice Alice Taglioni soit la voix qui témoigne de ce qui s'est passé, la voix de femmes, d'enfants et d'hommes ayant vécu ou ayant été partie prenante de ce moment...
Je m'attendais à beaucoup d'émotion, mais tout m'a semblé bien lisse.
J'ai eu du mal à bien faire la différence entre les personnages dont il est question.
Les écrits d'Hélène Berr ont pourtant été judicieusement choisi. Les lettres d'inconnues sont là mais leurs lectures s'arrêtent bien vite pour laisser la place à un morceau joué au piano.
Fallait il atténuer les messages de souffrance ?
Surement pour partie, mais la souffrance ne peut pas se résumer en chiffres ou en statistiques.
Dommage, le contenu avait tout pour être évoqué, surtout pour "mémoire"!
Marie-Claude T. a écrit le 04/02/2024 à 12h09
Note =
Ces témoignages de femmes dont la vie va basculer, entraînée dans l'horreur de l'Histoire, sont saisissants.
Ils disent, avec des mots simples, toute l'abomination de cette période, le pire et le meilleur de l'homme, la servilité de fonctionnaires respectueux des ordres reçus mais aussi l'humanité et le courage de certains d'entre eux.
La pièce, qui nous entraine d'un personnage à l'autre, peignant ainsi un tableau composite du déroulement des faits, est intelligemment construite. L'alternance des récits et des morceaux de pianos nous offre la respiration nécessaire pour ne pas étouffer sous le poids des récits. En revanche, les projections en fond de scène ne sont d'aucune utilité voire même nous donne une véritable nausée visuelle.
Alice Taglioni, après quelques difficultés à s'imposer à son entrée en scène, produit une prestation plus qu'honorable mais n'a cependant pas le charisme qu'un tel sujet aurait requis.
Ils disent, avec des mots simples, toute l'abomination de cette période, le pire et le meilleur de l'homme, la servilité de fonctionnaires respectueux des ordres reçus mais aussi l'humanité et le courage de certains d'entre eux.
La pièce, qui nous entraine d'un personnage à l'autre, peignant ainsi un tableau composite du déroulement des faits, est intelligemment construite. L'alternance des récits et des morceaux de pianos nous offre la respiration nécessaire pour ne pas étouffer sous le poids des récits. En revanche, les projections en fond de scène ne sont d'aucune utilité voire même nous donne une véritable nausée visuelle.
Alice Taglioni, après quelques difficultés à s'imposer à son entrée en scène, produit une prestation plus qu'honorable mais n'a cependant pas le charisme qu'un tel sujet aurait requis.