Excellente réalisation très actuelle, un plaisir total si ce n'est Chimène dont on tente de comprendre le texte sauf quand on le connaît par cœur , mais ce n'est qu'un détail peu gênant

Beaux costumes, belle lumière, une diction presque parfaite si l'on exclu Lara Tavella (Chimène) dont toutes les chutes de phrases du début de jeu lorsqu'elle n'est pas face au public sont inaudibles. Ses cinq autres partenaires masculins sont presque parfaits... là aussi, un petit peu moins de vociférations pour Arthur Guézennec qui incarne Rodrigue avec une belle fougue aurait produit un peu moins d'emphase par moments, un jeu plus subtile. Toutefois, malgré ces critiques, j'ai eu un grand plaisir à les voir tous jouer, et nous avons passé un excellent moment de théâtre. Merci Starter pour ces invitations.

Grand classique, le fameux dilemme cornélien est sobrement mis en scène par F. Lazarini et pourtant la magie opère grâce aux costumes, décors, lumières très réussis, mention spéciale pour le joli apport de la marionnette pour jouer le prince, la musique très originale ajoute encore à la poésie !
Quant à la distribution, Cédric Colas brillant dans le double rôle de Don Fernand et Don Gomes, Arthur Guezennec Rodrigue fougueux à l'envi, Philippe Lebas vieux Don Diegue, Quentin Gratias malheureux Don Sanche, et aussi Guillaume Veyre devenu El Vire, tous m'ont ravie, davantage que Lara Tavella si capricieuse Chimène plus inspirée dans la partie amoureuse !
Un superbe moment de théâtre où l'on retrouve avec émotion les vers magnifiques de Corneille !

superbe interprétation avec une mise en scène sobre mais réussie. Un petit regret pour les quelques passages difficiles à entendre. Jeu délicat et expressif de tous les acteurs en particulier pour l interprétation de chimene. Un bon moment de théâtre classique à revoir avec plaisir.

La mise en scène est sublime et poétique (décor, lumières, costumes, musique). Le cercueil du comte est très beau. Les alexandrins de Corneille sont magnifiques et intemporels. J'ai bien aimé le jeu du roi/comte, d'Elvire et même la marionnette du petit prince. La frêle et menue Chimène, seule dans ce milieu masculin, est déterminée et fougueuse. Par contre, vraiment quel dommage que les acteurs vociferent et hurlent autant (surtout Rodrigue, qui ne m'a pas convaincu), pourquoi tant d'emportement ? Pas besoin de crier autant ! Cela dessert vraiment la pièce ...