Attention, mon ***** est dédié essentiellement à l'interprétation des six comédiens qui portent avec excellence un texte difficile ... aux dialogues croisés complexes, et aux dialogues magnifiques.
Car je ne conseillerai cette pièce, traduite d'un fer de lance de l'avant-garde autrichienne, qu'à un public "averti", curieux de la quête d'un bonheur humain dans un monde sans Dieu car : "Dieu est mort, et le ciel est vide",
Ce théâtre" là" a certainement un public, en recherche ... mais je me suis personnellement vertigineusement perdue dans une complexité dont j'ai essayé de tirer le fil de ce que j'arrivais à comprendre . J'ai fini par décrocher du mode "compréhension", me laissant attirer en semi-conscience par le vide annoncé, et j'ai fini par lâcher prise, me laisser porter par l'excellence de l'interprétation d'Anaëlle, et de sa troupe, quelS talents cette nouvelle génération !
De retour chez moi, interpellée par l'extrème implication de la comédienne/metteur en scène et de la dramaturge rencontrées en after, j'ai eu la curiosité d'en rechercher le texte, accessible sur le net ... Admiration face à l'écrit ! Quel challenge de s'y être attaqué, et d'avoir réussi à l'interpréter avec autant de fluidité et de présence !
Un spectacle qu'il faut soutenir et "oser" aller voir, pour affronter ses propres limites et sortir de sa zone de confort de spectateur.

Je retiens la présence scénique d'Anaëlle Queuille qui a su réunir une troupe formidable. En revanche, j'ai été perdue dans les arcanes de cette pièce.