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Photo: D.R.


GUERRE DES PAUVRES (LA)
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DANSE CONTEMPORAINE d’après Éric Vuillard, chorégraphié par Olivia Grandville, avec les danseurs Éric Windmi Nebie et Samuel Lefeuvre.
Des paysans se soulèvent dans le sud de l'Allemagne au début du XVIe siècle. À mesure que le mouvement s’étend, une figure émerge, celle d’un jeune théologien du nom de Thomas Müntzer, en lutte aux côtés des insurgés. Olivia Grandville chorégraphie le récit d’Éric Vuillard, véritable hommage à l’insurrection, raconté en direct par Laurent Poitrenaux. Deux subtils danseurs répondent par leurs corps à la langue de cette fiévreuse épopée. Dans l’univers plastique conçu par Denis Mariotte, la musique live de Benoît de Villeneuve et Benjamin Morando délivre nappes électroniques au souffle épique, chœurs éthérés, sons d’atmosphère ou gimmicks obsédants, au sein d’un ingénieux dispositif architectural de lumières signé Yves Godin. Une marche vers l’abîme qui traverse le temps pour mieux interpeler notre présent.
MC 93 BOBIGNY
1 boulevard Lénine
BP 71
93000 BOBIGNY
M° Bobigny-Pablo Picasso
Tél: 01 41 60 72 72
Web: www.mc93.com

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Le spectacle s'est joué dans ce lieu du 26/09/2024 au 29/09/2024.
CONDITIONS GRAND PUBLIC
Durée 1h.

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Derniers commentaires des adhérents
Oana C. a écrit le 21/09/2024 à 13h51

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Olivia Grandville place le lieu de la révolte dans un endroit symbolique: au cœur de la machinerie théâtrale, dans cette partie obscure et fascinante dont les rouages restent normalement invisibles au public. Des gradins sont entassés sur l'avant-scène - la grande salle reste vide derrière nous - avec cette sensation planante du danger que s'il devait y avoir un lâcher du rideau de fer, il tomberait en guillotine sur les têtes du premier rang.
Le gril est descendu très bas, les cintres et les poulies sont tendus, ils délimitent une sorte de cave dans l'immense cage théâtrale : les câbles en acier sont comme les colonnes d'une cathédrale méphitique montant vers le ciel noir d'un Dieu absent. Des automates brandissant de petits drapeaux blancs sont plantés sur scène, une armée qui bouge dans une chorégraphie chaotique. Des baguettes blanches et noires, des pistolets et des brioches dorées s'alignent par tas contre le mur, ou sont tirés par une corde sur le plateau : les pains de fonte dans le ciel et les pains des gueux par terre, les gueuses et les gueux comme les contrepoids de l'histoire et de sa manière de se faire. La voix du narrateur est tonitruante et solennelle, les deux danseurs dirigent la révolte. La mise en abyme des mécanismes du théâtre et de ceux de l'histoire est vertigineuse.