COMÉDIE DRAMATIQUE d'August Strindberg, d'après le texte américain de Paul Walsh, version française d'Alain Malraux, adaptation et mise en scène d'Hélène Vincent, avec Lambert Wilson, Emmanuelle Devos, Jean-Pierre Lorit, décor et costumes de Tim Northam.

Adolphe se sent revivre, la dépression cède le pas, une vigueur nouvelle redresse son corps, le désir de créer est là de nouveau. Il peut même évoquer avec détachement l'échec de sa vie conjugale avec Tekla. – "Tout cela c'est à toi que je le dois! Toi le seul homme que j'appelle un ami", dit-il à Gustav, l'homme providentiel dont il a fait connaissance il y a huit jours. Une heure et demie plus tard, lorsque Adolphe s'effondre, Tekla s'élance vers lui, mais Gustav n'a pas un regard pour son ami. Il n'a d'yeux que pour elle qui berce son amour sans vie. Quelle créance vient ainsi d'être apurée?