NAUFRAGÉ (LE)
COMÉDIE DRAMATIQUE de Thomas Bernhard, traduction de Bernard Kreiss, mise en scène de Valérie Aubert, avec Samir Siad.
À l'occasion d'une master class de piano dirigée par Horowitz, trois jeunes gens, à l'aube de leur carrière, se lient d'amitié: Wertheimer, le narrateur et Glenn Gould, le célèbre pianiste canadien. Cette rencontre, avec celui qui n'est pas encore la star internationale du piano mais qui en est déjà son génie absolu, va profondément bouleverser l'existence des deux jeunes hommes. Tandis que le narrateur abandonne l'art musical, Wertheimer choisit de s'adonner absolument à l'art d'échouer dans lequel il a toutes les chances d'être le meilleur, de devenir "le naufragé".
31 rue de la Gaîté
75014 PARIS
M° Gaîté/Edgar Quinet/Montparnasse
Tél: 01 43 22 77 74
Web: www.theatremontparnasse.com
> Plan d'accès (Google Maps)
> Plan du métro (RATP)
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M° Gaîté/Edgar Quinet/Montparnasse
Tél: 01 43 22 77 74
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Le spectacle s'est joué dans ce lieu du 03/02/2006 au 01/04/2006.
CONDITIONS GRAND PUBLIC
Jusqu'au 1/4: du Jeudi au Samedi à 19h00. Places à 21€. Durée 1h15.
CONDITIONS ADHÉRENTS
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Derniers commentaires des adhérents
Julien C. a écrit le 17/03/2006 à 00h08
J'ai passé un très bon moment. J'y ai retrouvé le roman avec ce phrasé sophistiqué de Thomas Bernhard. Ce drame humain est saisissant et la mise en scène légère , inventive découpe habilement la progression du roman. Il faut être prévenu. C'est assez noir.
Colette B. a écrit le 13/03/2006 à 18h37
C'est long, on peut s'y ennuyer. Le comédien est excellent et fait ce qu'il peut, que de redondances dans le texte.... Il vaut mieux perdre son temps dans un autre théâtre...Colette
Muriel D. a écrit le 10/03/2006 à 12h58
La mise en scène est extrêmement décevante. Le texte est trahi par des répétitions incessantes une progression, un jeu d'acteur et un décor incompréhensibles, malgré la bonne volonté de l'acteur, l'ennui est total et Thomas Bernhard absent.
Qu'est-ce qu'on bien pu vouloir nous dire, bon sang ?
Il y a cet acteur, là, seul, avec un fauteuil blanc, un drap blanc, et dessous un piano noir.
Il transpire à gros bouillons, le pauvre, dans son énorme veste et ses gants de cuir (peut-être est-il venu en scooter?). Il doit hurler pendant une heure et quart, un texte répétitif et discontinu, la plupart du temps, d'une voix saccadée. Ce faisant, il doit effectuer des chorégraphies improbables et ridicules (se tourner vers le fond de la scène, puis montrer le profil droit, puis de face, et le profil gauche, jeter les bras en l'air, traîner les pieds à terre, et enfin (le clou du spectacle) s'effondrer en effectuant deux ou trois tonneaux dans le piano. Ca me rappelle quelque chose, mais j'hésite entre les défilés militaires, Véronique et Davina, ou le bourgeois gentilhomme.
Indiscutablement, cet acteur est un athlète hors pair, la mise en scène le démontre à chaque instant. Oui, mais bon, est-ce pertinent quand il s'agit d'incarner Glenn Gould ? Quel rapport entre l'agitation insensée qui nous est montrée et le travail opiniâtre et méticuleux des pianistes (excepté la part de masochisme qu'elles impliquent).
Et pourquoi doit-il crier et répéter vingt fois la même chose ? Autant que je me souvienne, les personnages de Thomas Bernhard ne sont pas sourds (il sont même pianistes virtuoses), ni séniles ...Est-ce une tentative désespérée de nous faire comprendre quelque chose, à nous, spectateurs inattentifs et stupides ? Oui, mais quoi ? Qu'on est sourd ?
Non, on n'est pas sourd, mais on voit pas !
A moins que la mise en scène ne soit elle-même une métaphore du naufrage...
Qu'est-ce qu'on bien pu vouloir nous dire, bon sang ?
Il y a cet acteur, là, seul, avec un fauteuil blanc, un drap blanc, et dessous un piano noir.
Il transpire à gros bouillons, le pauvre, dans son énorme veste et ses gants de cuir (peut-être est-il venu en scooter?). Il doit hurler pendant une heure et quart, un texte répétitif et discontinu, la plupart du temps, d'une voix saccadée. Ce faisant, il doit effectuer des chorégraphies improbables et ridicules (se tourner vers le fond de la scène, puis montrer le profil droit, puis de face, et le profil gauche, jeter les bras en l'air, traîner les pieds à terre, et enfin (le clou du spectacle) s'effondrer en effectuant deux ou trois tonneaux dans le piano. Ca me rappelle quelque chose, mais j'hésite entre les défilés militaires, Véronique et Davina, ou le bourgeois gentilhomme.
Indiscutablement, cet acteur est un athlète hors pair, la mise en scène le démontre à chaque instant. Oui, mais bon, est-ce pertinent quand il s'agit d'incarner Glenn Gould ? Quel rapport entre l'agitation insensée qui nous est montrée et le travail opiniâtre et méticuleux des pianistes (excepté la part de masochisme qu'elles impliquent).
Et pourquoi doit-il crier et répéter vingt fois la même chose ? Autant que je me souvienne, les personnages de Thomas Bernhard ne sont pas sourds (il sont même pianistes virtuoses), ni séniles ...Est-ce une tentative désespérée de nous faire comprendre quelque chose, à nous, spectateurs inattentifs et stupides ? Oui, mais quoi ? Qu'on est sourd ?
Non, on n'est pas sourd, mais on voit pas !
A moins que la mise en scène ne soit elle-même une métaphore du naufrage...
Corinne V. a écrit le 06/03/2006 à 12h44
Beaucoup d'intensité dans le jeu de Samir Siad, malgré certaines redites.
Il est intéressant de découvrir le monde d'un tel prodige musical.
Il est intéressant de découvrir le monde d'un tel prodige musical.
Muriel a écrit le 05/03/2006 à 19h36
un peu déçus après avoir lu les 2 critiques si enthousiastes ; Samir Siad certes est remarquable, mais nous avons trouvé que le texte tournait un peu en rond et que l'accompagnement musical était trop discret...