VIOL DE LUCRÈCE (LE)
COMÉDIE DRAMATIQUE de William Shakespeare, traduction d'Yves Bonnefoy, adaptation de Marie-Louise Bischofberger, avec la collaboration de Pascal Bongard, mise en scène de Marie-Louise Bischofberger, avec Pascal Bongard et Audrey Bonnet.
Tarquin scrute d'abord ses pulsions, ses obsessions et les décrit dans les moindres moments de son envie obsédante, puis Lucrèce, face à Tarquin, résiste par son discours et oblige son violeur à la bâillonner et à éteindre la bougie au moment du passage à l'acte. Le crime commis elle fait, face à sa famille et à la société, l'analyse de sa situation avant de se suicider.
1 boulevard Lénine
BP 71
93000 BOBIGNY
M° Bobigny-Pablo Picasso
Tél: 01 41 60 72 72
Web: www.mc93.com
> Plan d'accès (Google Maps)
> Plan du métro (RATP)
BP 71
93000 BOBIGNY
M° Bobigny-Pablo Picasso
Tél: 01 41 60 72 72
Web: www.mc93.com
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> Plan du métro (RATP)
Le spectacle s'est joué dans ce lieu du 25/04/2006 au 21/05/2006.
CONDITIONS GRAND PUBLIC
Jusqu'au 21/5: les Mardi, Mercredi, Vendredi et Samedi à 20h30, le Dimanche à 15h30. Places à 23€. Durée 1h20.
CONDITIONS ADHÉRENTS
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Derniers commentaires des adhérents
Philippe B. a écrit le 15/05/2006 à 10h12
Superbe !!!!
Une mise en scéne efficace, dépouillée ....
Au centre du plateau , un lit conjugal puis nuptial qui se transforme lentement en autel funéraire .
Entre temps , l'irréparable sera consommé et le destin des 4 protagonistes bouleversé.
2 comédiens magnifiques au service d'une admirable traduction d'Yves Bonnefoy , un théme classique mis en perpective de façon intelligente par un contrepoint historique ( les commentaires de Saint Augustin ).
Nous suivons à la fois les tortures de Tarquin , pris au piége de son propre désir, la lutte de Lucréce contre elle même ou contre l'image qu'elle a de sa vertu ( une âme reste t-elle pure dans un corps souillé ? ), le personnage familier de la nourrice opposant à l'exaltation de sa maitresse le sens commun permettant à la vie de continuer et la lâcheté du mari , qui confronté à une situation qui le dépasse ne saura trouver les mots qui auraient pu donner à Lucréce le goût de "revenir" vers les vivants et l'oubli.
La magie opére grâce à ( et il faut encore le souligner) la magnifique présence physique des acteurs qui incarnent, transcendent, épurent le texte et si l'héroisme d'une Lucréce peut nous sembler daté, des résonnances restent, un peu comme ces airs nostalgiques dont on sait qu'ils furent, à un moment, l'idéal et la projection parfaite de ce qui agitait les hommes d'une certaine époque.
Sont ils d'ailleurs si lointains ?
Une mise en scéne efficace, dépouillée ....
Au centre du plateau , un lit conjugal puis nuptial qui se transforme lentement en autel funéraire .
Entre temps , l'irréparable sera consommé et le destin des 4 protagonistes bouleversé.
2 comédiens magnifiques au service d'une admirable traduction d'Yves Bonnefoy , un théme classique mis en perpective de façon intelligente par un contrepoint historique ( les commentaires de Saint Augustin ).
Nous suivons à la fois les tortures de Tarquin , pris au piége de son propre désir, la lutte de Lucréce contre elle même ou contre l'image qu'elle a de sa vertu ( une âme reste t-elle pure dans un corps souillé ? ), le personnage familier de la nourrice opposant à l'exaltation de sa maitresse le sens commun permettant à la vie de continuer et la lâcheté du mari , qui confronté à une situation qui le dépasse ne saura trouver les mots qui auraient pu donner à Lucréce le goût de "revenir" vers les vivants et l'oubli.
La magie opére grâce à ( et il faut encore le souligner) la magnifique présence physique des acteurs qui incarnent, transcendent, épurent le texte et si l'héroisme d'une Lucréce peut nous sembler daté, des résonnances restent, un peu comme ces airs nostalgiques dont on sait qu'ils furent, à un moment, l'idéal et la projection parfaite de ce qui agitait les hommes d'une certaine époque.
Sont ils d'ailleurs si lointains ?