Douze comédiens sur cette petite scène du Poche, c'est toujours impressionnant. Décor froid, costumes sobres, mise en scène stricte, propos chiants : c'est çà, on est bien dans le monde du travail ...
Je pense cependant que le texte a mal vieilli et qu'actuellement c'est dix fois pire. Etienne Bierry mène bien l'ensemble et les comédiens sont tous talentueux.

Même impression que le précédent avis : pièce décevante pour le théâtre de Poche : l'histoire s'étire en longueur, on ne comprend pas tous les mécanismes financiers ni leur intérêt pour la pièce. on ne rit pas, on s'ennuie...

Une pièce clinquante et souvent brillante sur le monde de l'entreprise. Sirjacq ne manque pas de talent dans sa satire de la bourgeoisie d'affaires mais il n'évite pas le manichéisme (les riches sont tous des cyniques , les pauvres sont pleins de dignité)et aurait pu s'abstenir de scènes vaudevillesques d'un autre âge. La mise en scène du vétéran Etienne Bierry manque d'originalité et la musique est inutile. Jacques Frantz, qui tient le rôle principal, montre une fois de plus ses limites. En revanche, Thomas Le Douarec en jeune loup faussement lymphatique et Marie Piton en fine mouche sont excellents. Le spectacle peut sans doute gagner en rythme au fil des représentations. Au final, une impression mitigée, le résultat étant de qualité mais pas à la hauteur de l'ensemble des talents déployés.