TEXTE(S) de Will Eno, adaptés par Jean-Marie Besset, mise en scène de Gilbert Désveaux, avec Robert Plagnol.

Entre confession métaphysique et l'humour du one-man-show, un homme raconte comment il a peu à peu perdu pied. Avec une ironie cruelle, il revient sur les promesses illusoires que fait la vie, sur la façon dont l'expérience n'est jamais à la hauteur du simple fait d'être au monde, dans son côté non seulement banal, mais aussi étrange et merveilleux. Par sa beauté ensorcelante et bizarre, ce monologue célèbre toute la valeur de la vie, sa fragilité, du petit chien qu'on a perdu quand on était enfant, à la femme qui nous a quittés et qu'on n'a pas cessé d'aimer.