Un grand moment, toujours une mise en scène superbe et un récit plus linéaire mais plus accessible que Forêts.

Ce soir là, la salle était comble et les applaudissements semblaient montrer que les spectateurs étaient ravis. C'est une bonne chose pour les comédiens et l'auteur. Pour ma part j'ai trouvé le temps long et le spectacle mal construit. Cette fois l'émotion n'est pas vraiment passée.

Pas le meilleur spectacle de Wajdi Mouawad mais un très bon moment avec de l'humour (plus que dans ses autres pièces), de l'émotion et une belle mise en scène. Toutefois, le spectacle s'essoufle un peu au milieu.

A vu « Littoral » MES de Wajdi Mouawad, comme toujours c un theatre en mouvement, extrêmement charnel, intense, dynamique, généreux. Les acteurs se livrent, se donnent, se déchirent sur le plateau. Ils sont tous excellents. Le texte est toujours aussi percutant, riche. On y retrouve les thèmes qui lui sont chers. Avec ...quelques petites longueurs. Si vous n'avez jamais vu une mise en scène de lui, il faut y aller pour découvrir ce travail. Personne ne peut en sortir indifférent. Pour ceux qui connaissent, j'ai moins aimé que « Foret », mais « Foret » nous avait mener ds les sommets de la perfection. A découvrir au Théâtre 71...

C'est une des premiéres piéces de Mouawad, si l'on n'y retrouve pas la force des suivantes , le plaisir de bons acteurs, d'une mise en scéne remaniée et excellente, du texte, apporte toujours autant d'émotions.

Pour les novices de Mouawad : c'est une très bonne entrée en matière, les thèmes qui lui sont chers sont là, la mise en scène et bonne et la distribution est (à peu près) homogène. Pour les autres (dont je fais partie...), au même titre que Frank N, j'ai trouvé que c'était... trop : la première partie est très bonne tant au niveau du ryhtme que de la mise en scène et du contenu. La seconde... ennuyeuse, pleine de grands mots, beaucoup trop longue, et avec des comédiens d'ailleurs beaucoup moins habités. Bref : déception, surtout après l'excellent Incendies et surtout l'extraordinaire Forêts vu il y a 3 ans au même endroit.

BOULEVERSANT ! Du théâtre qui coupe le souffle ! Quel talent ! Menée tambour battant, cette pièce écrite par Wajdi Mouawad à l'âge de 26 ans, (retravaillée cet été pour figurer au début de la trilogie "le sang des promesses" jouée en Avignon) est d'une richesse exceptionnelle d'abord par son sujet aux entrées multiples: le renoncement à l'enfance, les rêves brisés, les ravages de la guerre, la figure du père, le poids de la famille, le voyage initiatique ( ses thèmes de prédilection), ensuite par son traitement exubérant, désopilant et poignant... Tellement émouvant, tellement impétueux, tellement vibrant, TELLEMENT VRAI !! L'interprétation est magistrale, le rythme de la mise en scène époustouflant, l'univers délirant. RENVERSANT et JUBILATOIRE ! Et puis, le théâtre 71 de Malakoff est un lieu différent, accueillant, chaleureux, exigeant dans sa programmation... Bravo !

Amis de la grandiloquence et des clichés , ce spectacle est pour vous ! Tout est souligné à grands traits et les symboles pèsent des tonnes . Les quelques bonnes idées sont noyées dans un bavardage souvent naïf . La mise en scène peine à éviter les outrances . Une 1h30 de spectacle aurait largement suffi ( au lieu des 2h40 sans entracte ! )

Mouawad nous offre une mise en scène pleine d'intelligence,d'humour où l'émotion vous gagne à coup sûr.Son théâtre c'est la Vie, dans tous ses aspects.A travers son histoire personnelle, il touche au plus profond et rejoint l'universel.Le propos est grave mais mis en perspective, notamment grâce à la troupe de comédiens (tous très bons)qui donnent chair à cette histoire.Le décor,utilisé comme matériau,est mis à disposition des comédiens pour créer des lieux, des espace-temps pluriels.
Excellent spectacle.

Vu cet été dans la cour d'honneur du Palais des Papes en Avignon. Il s'agit du 1er volet de la trilogie. Excellente pièce servie par une distribution brillante. Malgré la gravité du propos cette pièce est remplie d'humour. Très fort.
Les 8 comédiens sont époustouflants, Emmanuel Schwartz en tête.