Un vrai bonheur. Avec un ancrage dans une réalité dont l'auteur nous instruit en nous donnant la mesure de ses ravages, il a l'audace d'oser un dérapage contrôlé que le metteur en scène accompagne de son inventivité. Ils nous offrent d'en rire ce qui n'enlève rien à l'émotion et à la justesse des personnages d'ailleurs servis par de remarquables comédiens. En échappant au naturalisme leur vision confère à l'universel. Du grand art.

Très beau spectacle : acteurs, mise en scène, décors, texte et thèmes. Bien sûr, la deuxième partie pourrait être raccourcie de quelques minutes. Mais vraiment, ne boudons pas notre plaisir. C'est un spectacle formidable qui donne à rire et à réfléchir. Allez-y !

1ère moitié du spectacle : bien, un peu dans l'exagération. 2ème moitié : traine en longueur, exès (catch dans la boue) et vulgarité. Au total pas réaliste du tout alors que c'est un sujet grave.

Sujet grave et d'actualité traité avec un regard juste et lucide et le parti pris d'en rire plutôt que d'en pleurer. D'entrée, on est pris par le jeu des comédiens, tous excellents (voire exceptionnels). Juliette PLUMECOCQ-MECH habite un Franck inoubliable, burlesque, que l'on croirait sorti d'une BD et qui est à hurler de rire. Il en va de même pour les interventions d'Yveline HAMON et Dominique PARENT. Certes, il y'a quelques longueurs et une 1/2 heure de moins n'aurait fait que donner d'avantage de relief à cette tragi-comédie parfaitement scènographiée et qui se moque gentiment du théâtre de boulevard.. A voir sans hésitation si l'on aime rire finement d'un des fléaux de notre société.

Cela débute comme une comédie douce-amère qui aborde les délocalisations, le mal être au travail et ça tourne au vaudeville. Pari risqué et pourtant, malgré quelques défauts (mais c'était la première de cette création) ça fonctionne! Les acteurs sont formidables, la scénographie est réussie et c'est souvent drôle! Du bon, du très bon théatre public! Cela dure 2h30 et non 2h comme précisé ici.

Du vaudeville dans toute sa splendeur : des poncifs gros comme ça,une mise en scène grossière et comme décor bien sûr : le placard....