Une découverte tout à fait au goût de mon amie. Très beaux décors. Très beaux costumes. Certes ce n'est pas Delphine Seyrig mais....

Plateau et décors immenses. Atmosphère glaciale. L'émotion (si tenté qu'elle existe...) ne dépasse pas le 3ème sang. Texte verbeux, ennuyeux. Idées dépassées. C'est long.
Le monsieur qui nous faisait entrer m'a dit qu'il ne m'avait pas vu depuis longtemps. C'est vrai. Il n'est pas prêt de me revoir. Vraiment la Colline boîte à "bobos" n'est pas mon truc.

La pièce la mieux jouée, la plus prenante et en définitive la plus mémorable que j'ai vue depuis plusieurs mois.
Emmanuelle Béart y est magistrale, habitée, la troupe au diapason et j'ai aussi beaucoup apprécié la mise en scène de Stanislas Nordey, qui avait monté, avec la même rigueur, grandiose et dépouillée, les Justes de Camus, dans le même théâtre, il y a deux ans, avec une Emmanuelle Béart encore là exceptionnelle!

Très bonne pièce - je n'ai pas vu le temps passé. Tous les comédiens jouent bien et surtoût Emmanuelle Béart. Il faut écouter le texte - très beau!

un décor splendide, un très beau texte, de bons comédiens, une mise en scène engagée, un beau moment de théâtre

malgré un décor assez laid surtout en dernière partie, un texte d'une grande beauté, très bien joué

Dans des décors grandioses et de beaux costumes ,ce Pirandello est réussi. Je n'ai pas été gêné par le jeu des acteurs " en frontal " ( le plus souvent , tous face au public ). J'allais voir ce long spectacle , curieux , mais un peu " à reculons " : je suis sorti conquis . E. Béart est touchante , peine de grâce ; à la diction parfaite. Les rôles secondaires masculins sont bien tenus ; ce qui n'est pas le cas de tous les rôles féminins.

Pièce certes un peu longues à prendre mais vraiment très touchante. Et avec de très beau décors.

grande déception ! les acteurs jouent mal ou bien est-ce un parti pris pour les besoins de la pièce, pas compris sans doute...seule E.Béart n'est pas trop mal...

Pièce assez ennuyeuse. Mise en scène bizarre: les acteurs regardent le public et ne se regardent pas toujours entre eux; ils sont souvent figés.
Les costumes sont absolument superbes.
Le jeu d'Emmanuelle Béart est très au-dessus de celui des autres acteurs, mais on peut se demander si c'est volontaire puisqu'elle joue une actrice.
Bof!
A recommander, le restaurant italien sur place, sans prétention mais bon.

"Se trouver", très bon sujet traité à travers la vie d'une comédienne. C'est un excellent choix, bien sûr, et L. Pirandello en fait une belle démonstration avec finesse, humour, réflexion. La mise en scène de S. Nordey dessert certains comédiens mais la plupart s'en sortent vraiment très bien. Décors magnifiques.

J'ai beaucoup aimé les changements de décors! Emmanuelle Béart, très bien foutue, est heureusement légère et court vêtue. A voir, à la condition de se trouver absolument assis près de la sortie.

Une pièce à thèse de 2H20, emphatique notamment par le parti pris de la mise en scène de S.NORDEY où le (non) jeu des comédiens nous laisse très éloignés du propos de Pirandello. E.Béart, la seule dans le ton, contrairement à V.Dissez et les autres, sauve la mise, mais l'ennui nous a très vite gagné.
Décevant.

Travail radical de S.Nordey indique la brochure, c'est le moins qu'on puisse dire! Les comédiens, pour la plupart désincarnés (excepté le neveu Ely),dialoguent face au public: on connait la distanciation brechtienne (un acteur n'est jamais dans la peau de son personnage mais il n'est plus dans la sienne) mais ici, sur la scène de la Colline, c'est carrément le paradoxe du comédien
de Diderot à l'envers: plus on sent et moins on
fait sentir !
Pour un théâtre sans émotion pendant plus de deux
heures, une solution parmi d'autres pour respecter
le travail des comédiens: dormir un peu pour
"rêver" une autre pièce...
Certes c'était le lendemain de la première mais il
n'est pas certain que le parti pris de mise en
scène change au fil des représentations.
Quant à E. Béart,laissons-la à ses inconditionnels
s'il en reste là-haut sur la colline.
Allez, soyons pirandellien: A chacun sa vérité ...