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(14 notes) Cartoucherie - L'Epée de bois Du jeudi 23 novembre au samedi 23 décembre 2017
COMÉDIE. La bêtise xénophobe et raciste que dénonçait Grumberg il y a une cinquantaine d’années dans ces quatre pièces courtes sévit toujours. Mais aujourd’hui elle a pris ses aises. Ces quatre croquis féroces qui donnent à voir ce qu’il y a de plus hideux et puant en l’homme sont d’un comique irrésistible.
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Notes des adhérents
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Isabelle B. a écrit le 19/12/2017 à 21h02
Note =
un peu décevant : je n'ai pas vraiment ri. le sujet est très intéressant mais il manque quelque chose
Marc D. a écrit le 11/12/2017 à 10h33
Note =
Tous les acteurs sont parfaitement dans leurs rôles.
Cette pièce tout en dénonçant avec force le racisme toujours existant, ils parviennent cependant à nous faire rire.
Cette pièce tout en dénonçant avec force le racisme toujours existant, ils parviennent cependant à nous faire rire.
Laure S. a écrit le 11/12/2017 à 10h26
Note =
Des personnages tellement vrais d'authenticité par leur idées reçues et fermées......
Les choses ont du mal à évoluer !!!
Il faut prendre beaucoup de recul sinon vous ne profiter pas pleinement du talent des acteurs...
Les choses ont du mal à évoluer !!!
Il faut prendre beaucoup de recul sinon vous ne profiter pas pleinement du talent des acteurs...
claudineA a écrit le 09/12/2017 à 15h04
Note =
LES AUTRES
Théâtre de l'Epée de bois du 23 non au 23 déc.
Jean Claude Grumbert nous entraine avec un humour grinçant et désopilant, à côtoyer une famille à priori ordinaire de petits bourgeois.
A travers les différents évènements familiaux, nous découvrons un père borné, intolérant, raciste, xénophobe, autoritaire, coléreux, impulsif.
Une épouse un peu godiche et des enfants soumis.
Faut-il rire ou pleurer devant cette bêtise et cette ignorance.
Le père remarquablement interprète par Philippe Duquesne est tellement odieux qu'on a envie de l'insulter en plein spectacle.
Il a peur de la diversité du monde et des hommes.
Tout ce qui est différent de lui est banni.
C'est toujours l'ignorance de l'autre qui crée les conflits.
En premier lieu cela nous fait rire, sourire puis nous ramène malheureusement à la triste réalité.
On est juste écœuré et révolté d'une telle étroitesse d'esprit.
Le texte est violent dans les mots, l'humour est parfois dérangeant.
Les comédiens sont talentueux : Philippe Duquesne, Nicole Max, Pierre Cup, Stéphane Robles et Antony Cochin, nous plongent dans cette France cocardière, intransigeante et sectaire.
On y croit.
Nous ne sommes plus au théâtre mais transportés dans la réalité du monde.
Faut-il les applaudir ou les insulter ?
Mais réveillons-nous ! Ce sont des comédiens et non ces odieux personnages.
La mise en scène dynamique et animée, les costumes franchouillards et les décors amovibles (de grandes cloisons amovibles glissent élégamment sur le plateau)
Adoucissent cette chronique inavouable mais incontestable.
Théâtre de l'Epée de bois du 23 non au 23 déc.
Jean Claude Grumbert nous entraine avec un humour grinçant et désopilant, à côtoyer une famille à priori ordinaire de petits bourgeois.
A travers les différents évènements familiaux, nous découvrons un père borné, intolérant, raciste, xénophobe, autoritaire, coléreux, impulsif.
Une épouse un peu godiche et des enfants soumis.
Faut-il rire ou pleurer devant cette bêtise et cette ignorance.
Le père remarquablement interprète par Philippe Duquesne est tellement odieux qu'on a envie de l'insulter en plein spectacle.
Il a peur de la diversité du monde et des hommes.
Tout ce qui est différent de lui est banni.
C'est toujours l'ignorance de l'autre qui crée les conflits.
En premier lieu cela nous fait rire, sourire puis nous ramène malheureusement à la triste réalité.
On est juste écœuré et révolté d'une telle étroitesse d'esprit.
Le texte est violent dans les mots, l'humour est parfois dérangeant.
Les comédiens sont talentueux : Philippe Duquesne, Nicole Max, Pierre Cup, Stéphane Robles et Antony Cochin, nous plongent dans cette France cocardière, intransigeante et sectaire.
On y croit.
Nous ne sommes plus au théâtre mais transportés dans la réalité du monde.
Faut-il les applaudir ou les insulter ?
Mais réveillons-nous ! Ce sont des comédiens et non ces odieux personnages.
La mise en scène dynamique et animée, les costumes franchouillards et les décors amovibles (de grandes cloisons amovibles glissent élégamment sur le plateau)
Adoucissent cette chronique inavouable mais incontestable.
Cécile J. a écrit le 08/12/2017 à 08h52
Note =
J'ai trouvé les personnages authentiques et très crédibles... hélas!!! car ça existe encore!
C'est caustique et j'ai beaucoup aimé, contrairement à d'autres spectateurs plus modérés.
C'est caustique et j'ai beaucoup aimé, contrairement à d'autres spectateurs plus modérés.
Éric Ch. a écrit le 04/12/2017 à 18h09
Note =
On est d'autant plus dérangé et touché que nous avons tous croisé un jour les personnages interprétés par Philippe Duquesne et qu'ils existent toujours même si le vocabulaire lui est plus daté.
Daniel - Alain N a écrit le 02/12/2017 à 13h16
Note =
J'ai été surpris : je n'imaginais pas J.C.Grumberg écrire ce type de pièces ( j'avais toujours à l'esprit ''L'Atelier'') J'ai trouvé un côté trop caricatural dans l'ensemble ,trop influencé par le théâtre de Jérôme Deschamps. Toutefois la saynète "Rixe" est dérangeante et intéressante : nous montrer un personnage raciste , xénophobe et sa peur de l'autre
SylviA a écrit le 30/11/2017 à 14h16
Note =
J'ai beaucoup ri, au début, sans vraiment en être fière, de retrouver cet "ancien" contexte, puis de moins en moins, et j'ai fini par grincer des dents devant le triste constat, que certes, si le vocabulaire a changé, le sujet reste tristement actuel. Philippe Dusquenes semble tellement réel, qu'il s'en rend terriblement, pathétiquement, détestable. 50 ans plus tard, cela pose, hélas encore question ... Matière à tourner, en débat, dans les collèges et lycées, et à engager des rencontres comme ce soir là à l'Epée de Bois. Il y a à dire, à "se" dire, a l'issue d'un tel spectacle engagé, qui "bouscule".
Raphaël B. a écrit le 29/11/2017 à 10h25
Note =
Philippe Duquesne est vraiment excellent dans l'interprétation de cet homme véhément qui tend à se replier sur lui même à cause de sa peur des autres et, à fortiori, du regard des autres. Vous découvrirez ou redécouvrirez quelques mots racistes désormais inusités. Une pièce écrite dans les années 60 et qui reste pourtant d'une grande actualité. Très belle mise en scène de Jean Louis Benoît qui réussit parfaitement à unifier ces quatre pièces de JC Grumberg.
François F. a écrit le 27/11/2017 à 13h57
Note =
Pas de temps mort dans cette excellente réalisation sur tous les plans
Michèle M. a écrit le 27/11/2017 à 10h14
Note =
Depuis 1960 rien n'a vraiment changé, sauf le vocabulaire peut être. La peur de l'autre entraine la bêtise et ces pièces illustrent parfaitement le propos. Un grand merci à starter pour la rencontre avec le metteur en scène et les comédiens.
Patricia B. a écrit le 26/11/2017 à 23h23
Note =
Même si c'est voulu, les propos racistes à répétion exaspèrent, pour autant ça ne m'a pas empêché d'apprécier ce spectacle atypique et drôle, surtout le tableau avec la famille en vacances
Annie C. a écrit le 26/11/2017 à 12h45
Note =
Quatre pièces en une où la peur et le mal être entraîne au rejet de l'autre. Néanmoins les rires fusent malgré la gravité des sujets abordés.